Bravil : fille Niben : Différence entre versions

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[[Bravil]] : fille du Niben<br>
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Par Sathyr Longleat<br>
 
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Bravil est l'une des villes les plus charmantes de Cyrodiil, une ville à la beauté simple et au passé illustre. On ne peut pas visiter la partie sud de la Province impériale sans flâner sur le superbe port intérieur de Bravil, parler à ses habitants joviaux et, bien sûr, dans la tradition du village, murmurer quelques mots à la célèbre statue de la Vieille dame chanceuse.<br>
 
Bravil est l'une des villes les plus charmantes de Cyrodiil, une ville à la beauté simple et au passé illustre. On ne peut pas visiter la partie sud de la Province impériale sans flâner sur le superbe port intérieur de Bravil, parler à ses habitants joviaux et, bien sûr, dans la tradition du village, murmurer quelques mots à la célèbre statue de la Vieille dame chanceuse.<br>
 
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Plusieurs milliers d'années avant l'arrivée des Atmorans, le peuple ayléide indigène vivait depuis longtemps aux alentours de la Bravil que nous connaissons de nos jours. La Niben fournissait alors déjà nourriture et transport, et le village comptait encore plus d'habitants qu'aujourd'hui. Nous ne savons pas exactement de quelle façon ils appelaient leur région : c'était des insulaires, mais ils se servaient d'un mot que l'on peut traduire par "maison". Ces Ayléides sauvages étaient tellement retranchés que la région de Bravil fut l'une des dernières à être libérée par l'armée alessienne au second siècle de la première ère. Même s'il ne reste pas grand chose de cette ère d'un point de vue culturel ou archéologique, grâce à Mara, les histoires de débauche et de dépravation sont devenues légendes.<br>
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Plusieurs milliers d'années avant l'arrivée des Atmorans, le peuple ayléide indigène vivait depuis longtemps aux alentours de la Bravil que nous connaissons de nos jours. La Niben fournissait alors déjà nourriture et transport, et le village comptait encore plus d'habitants qu'aujourd'hui. Nous ne savons pas exactement de quelle façon ils appelaient leur région : c'était des insulaires, mais ils se servaient d'un mot que l'on peut traduire par "maison". Ces Ayléides sauvages étaient tellement retranchés que la région de Bravil fut l'une des dernières à être libérée par l'armée alessienne au second siècle de la Première Ère. Même s'il ne reste pas grand chose de cette ère d'un point de vue culturel ou archéologique, grâce à Mara, les histoires de débauche et de dépravation sont devenues légendes.<br>
 
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Les érudits ne savent toujours pas comment les Ayléides ont pu survivre à un siège aussi long. Ils sont en revanche tous d'accord sur le fait que la victoire peut être attribuée à l'un des centurions de l'impératrice Alessia, un homme du nom de Teo Bravillius Tasus. C'est de lui que la ville d'aujourd'hui tire son nom.<br>
 
Les érudits ne savent toujours pas comment les Ayléides ont pu survivre à un siège aussi long. Ils sont en revanche tous d'accord sur le fait que la victoire peut être attribuée à l'un des centurions de l'impératrice Alessia, un homme du nom de Teo Bravillius Tasus. C'est de lui que la ville d'aujourd'hui tire son nom.<br>
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Une semaine plus tard, un prince impérial arriva à Bravil dans un attelage somptueux. Il s'agissait en fait du jeune homme qu'elle avait aidé. Il lui présenta de plates excuses pour son apparence et son comportement et lui expliqua qu'il avait été kidnappé et maudit par un groupe de sorcières, et qu'il n'avait pas alors toute sa raison. La Dame fut alors couverte de richesses qu'elle partagea avec tous les habitants de Bravil, où elle vécut très longtemps.<br>
 
Une semaine plus tard, un prince impérial arriva à Bravil dans un attelage somptueux. Il s'agissait en fait du jeune homme qu'elle avait aidé. Il lui présenta de plates excuses pour son apparence et son comportement et lui expliqua qu'il avait été kidnappé et maudit par un groupe de sorcières, et qu'il n'avait pas alors toute sa raison. La Dame fut alors couverte de richesses qu'elle partagea avec tous les habitants de Bravil, où elle vécut très longtemps.<br>
 
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Personne ne sait quand la statue fut érigée sur la place de la ville, ou qui la construisit, mais cela fait des milliers d'années qu'elle s'y trouve, depuis la première ère. Depuis, les visiteurs et les habitants de la ville se rendent devant la statue de la Vieille dame chanceuse pour lui demander chance et bénédiction.<br>
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Personne ne sait quand la statue fut érigée sur la place de la ville, ou qui la construisit, mais cela fait des milliers d'années qu'elle s'y trouve, depuis la Première Ère. Depuis, les visiteurs et les habitants de la ville se rendent devant la statue de la Vieille dame chanceuse pour lui demander chance et bénédiction.<br>
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Un autre aspect charmant du joli et chanceux village de Bravil.<br>
 
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Un autre aspect charmant du joli et très chanceux village de Bravil.
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[[en:Bravil, daughter of the Niben]]
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Version actuelle datée du 27 mars 2017 à 13:20

Disambig colour.png Pour les articles homonymes, voir Bravil (homonymie).
Média d'origine : TES 4 : Oblivion
Commentaire : Apparaît dans TES Online en deux volumes sous le titre "Bravil", avec une traduction française différente.

Par Sathyr Longleat


Bravil est l'une des villes les plus charmantes de Cyrodiil, une ville à la beauté simple et au passé illustre. On ne peut pas visiter la partie sud de la Province impériale sans flâner sur le superbe port intérieur de Bravil, parler à ses habitants joviaux et, bien sûr, dans la tradition du village, murmurer quelques mots à la célèbre statue de la Vieille dame chanceuse.

Plusieurs milliers d'années avant l'arrivée des Atmorans, le peuple ayléide indigène vivait depuis longtemps aux alentours de la Bravil que nous connaissons de nos jours. La Niben fournissait alors déjà nourriture et transport, et le village comptait encore plus d'habitants qu'aujourd'hui. Nous ne savons pas exactement de quelle façon ils appelaient leur région : c'était des insulaires, mais ils se servaient d'un mot que l'on peut traduire par "maison". Ces Ayléides sauvages étaient tellement retranchés que la région de Bravil fut l'une des dernières à être libérée par l'armée alessienne au second siècle de la Première Ère. Même s'il ne reste pas grand chose de cette ère d'un point de vue culturel ou archéologique, grâce à Mara, les histoires de débauche et de dépravation sont devenues légendes.

Les érudits ne savent toujours pas comment les Ayléides ont pu survivre à un siège aussi long. Ils sont en revanche tous d'accord sur le fait que la victoire peut être attribuée à l'un des centurions de l'impératrice Alessia, un homme du nom de Teo Bravillius Tasus. C'est de lui que la ville d'aujourd'hui tire son nom.

Il aurait envahi le village quatre fois, rencontré une forte résistance, et chaque fois, à l'aube, tous ses soldats avaient été assassinés. Lorsque les renforts arrivaient, la ville fortifiée était de nouveau remplie d'Ayléides. Après la deuxième invasion réussie, des tunnels souterrains furent comblés, mais une fois encore, le matin, tous les soldats étaient morts et les citoyens étaient de retour. Au terme du troisième siège, des légions furent placées à l'extérieur de la ville, pour surveiller les routes et la rivière afin de repousser les attaques, mais il n'y en eut pas. Le lendemain, les corps des soldats furent jetés du haut des murailles de la ville.

Teo Bravillius Tasus se rendait bien compte que les Ayléides devaient se cacher en ville, quelque part, pour attaquer les soldats la nuit tombée, mais il ne savait pas où. Après la quatrième invasion, il fouilla minutieusement la ville avec ses soldats. Alors qu'ils allaient renoncer, le centurion remarqua deux choses étranges. En haut des murailles de la ville, très haut, il y avait des renfoncements, des sortes de plates-formes étroites. Et près de la rivière, à l'intérieur de la ville, il découvrit une empreinte de quelqu'un qui ne portait pas les bottes impériales.

Apparemment, les Ayléides avaient emprunté deux itinéraires pour se cacher. Certains avaient lévité jusqu'en haut des murailles, tandis que d'autres s'étaient glissés dans la rivière, en respirant tranquillement sous l'eau. Une fois les étranges cachettes des Elfes découvertes, les envahisseurs n'eurent aucun mal à les en faire sortir et à éviter ainsi la mort d'autres soldats de l'impératrice.

Il paraît incroyable qu'une communauté entière ait pu connaître ces sorts plusieurs siècles avant la formation de la guilde des mages et ait réussi à les enseigner à tous ses membres. Il semblerait pourtant que tout comme les Psijiques de l'île d'Artaeum, qui avaient développé le mysticisme bien avant qu'un nom n'existe pour désigner cette science, les mystérieux Ayléides du sud de Cyrodiil avaient créé ce qui serait plus tard connu comme école de l'Altération. Mais cela n'est pas si étonnant si l'on considère que d'autres Ayléides, à l'époque de la conquête de Bravil et même plus tard, étaient des métamorphes. Les membres de la communauté pré-Bravil ne savaient pas se transformer en animaux ou en monstres, mais avaient la capacité de modifier leur corps afin de se cacher. Un talent très utile, sans aucun doute. Un talent qui n'aura pas suffi en fin de compte...

Il reste peu de traces de la présence ayléide à Bravil de nos jours, même si l'on trouve encore quelques merveilles architecturales. La cathédrale de Mara la bienveillante et le palais du seigneur sont splendides, mais aucune structure construite par l'homme n'arrive à la cheville de la statue connue sous le nom de la Vieille dame chanceuse.

Il existe une pléthore de légendes concernant cette vieille femme.

D'aucuns disent que c'était la fille illégitime d'une prostituée de Bravil, ce qui ne constituerait pas un départ très chanceux dans la vie. Elle était sans cesse ennuyée par les autres enfants, qui lui demandaient constamment qui était son père. Tous les jours, elle rentrait chez elle en pleurs.

Un beau jour, un prêtre de Stendarr vint s'occuper d'oeuvres charitables à Bravil. Il vit la petite fille en larmes, qui expliqua qu'elle était triste parce qu'elle ne savait pas qui était son père.

"Tes yeux sont pleins de gentillesse et tu ne mens pas", répondit le prêtre en souriant. "Tu es la fille de Stendarr, dieu de la compassion, de la charité et de la chance, cela ne fait aucun doute."

La réponse du prêtre transforma la vie de la petite fille. Chaque fois que quelqu'un lui demandait qui était son père, elle répondait : "Je suis la fille de la chance".

Elle travailla dans une taverne, et l'on dit qu'elle était gentille et généreuse avec ses clients, qu'elle les laissait payer quand ils le pouvaient. Un soir pluvieux, elle accueillit un jeune homme en haillons. Il n'avait pas d'argent pour payer, était méchant et insultant, mais elle lui donna le gîte et le couvert. Le lendemain, il partit sans même la remercier. Ses amis et sa famille la réprimandèrent et lui demandèrent d'être plus prudente à l'avenir, car le jeune homme aurait pu lui faire du mal.

Une semaine plus tard, un prince impérial arriva à Bravil dans un attelage somptueux. Il s'agissait en fait du jeune homme qu'elle avait aidé. Il lui présenta de plates excuses pour son apparence et son comportement et lui expliqua qu'il avait été kidnappé et maudit par un groupe de sorcières, et qu'il n'avait pas alors toute sa raison. La Dame fut alors couverte de richesses qu'elle partagea avec tous les habitants de Bravil, où elle vécut très longtemps.

Personne ne sait quand la statue fut érigée sur la place de la ville, ou qui la construisit, mais cela fait des milliers d'années qu'elle s'y trouve, depuis la Première Ère. Depuis, les visiteurs et les habitants de la ville se rendent devant la statue de la Vieille dame chanceuse pour lui demander chance et bénédiction.

Un autre aspect charmant du joli et très chanceux village de Bravil.