Une Néréide m'a pris mon mari : Différence entre versions

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Méfiez-vous donc, femmes de la côte
 
Méfiez-vous donc, femmes de la côte
 
Pour éviter qu'on vous l'emporte.
 
Pour éviter qu'on vous l'emporte.
 
  
 
En promenade sur le rivage
 
En promenade sur le rivage
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Quand soudain une voix envoûtante
 
Quand soudain une voix envoûtante
 
C'est cette maudite qui chante !
 
C'est cette maudite qui chante !
 
  
 
Et mon mari s'en va courant
 
Et mon mari s'en va courant
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Mais le voilà qui accélère
 
Mais le voilà qui accélère
 
Pressé par cette voix délétère.
 
Pressé par cette voix délétère.
 
  
 
Hélas, trop tard, hélas trop tard
 
Hélas, trop tard, hélas trop tard
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Qu'accomplissant sa destinée
 
Qu'accomplissant sa destinée
 
Par leurs chants il est emporté.
 
Par leurs chants il est emporté.
 
  
 
Quant à elle, belle et cruelle
 
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« Ton mari n'est point mets de choix ;
 
« Ton mari n'est point mets de choix ;
 
Reprends-le donc, vieille anchois ! »
 
Reprends-le donc, vieille anchois ! »
 
  
 
Une néréide m'a pris mon mari
 
Une néréide m'a pris mon mari

Version du 1 juin 2014 à 13:16

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Une néréide m'a pris mon mari
Mon mari avec elle est parti
Méfiez-vous donc, femmes de la côte
Pour éviter qu'on vous l'emporte.

En promenade sur le rivage
À ramasser des coquillages
Quand soudain une voix envoûtante
C'est cette maudite qui chante !

Et mon mari s'en va courant
« Une néréide ! » lui dis-je, « Attends ! »
Mais le voilà qui accélère
Pressé par cette voix délétère.

Hélas, trop tard, hélas trop tard
Il était déjà tellement hagard
Qu'accomplissant sa destinée
Par leurs chants il est emporté.

Quant à elle, belle et cruelle
En repartant, lance cette appel,
« Ton mari n'est point mets de choix ;
Reprends-le donc, vieille anchois ! »

Une néréide m'a pris mon mari
Mais l'a renvoyé sans préavis
Pauvre de moi, presque libérée
Me voilà condamnée à ses côtés !