Une civilisation répugnante : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Une curiosité tout à fait inattendue vient d'entrer en ma possession, après avoir été récupérée à bord d'un navire d'une flotte maormer vaincue. Je n'imagine pas pour quelle raison ce texte se trouvait à bord, mais il semble s'agir du journal d'un diplomate affecté en Thras avant 1E 2260. Bien que le texte eut été abîmé, les descriptions encore lisibles des Sloads sont fascinantes. Si l'ouvrage est légitime, et non quelque faux ou œuvre de fiction, c'est une découverte remarquable, vu la répugnance qu'avaient les Sloads à traiter avec les races de Tamriel.
 
Une curiosité tout à fait inattendue vient d'entrer en ma possession, après avoir été récupérée à bord d'un navire d'une flotte maormer vaincue. Je n'imagine pas pour quelle raison ce texte se trouvait à bord, mais il semble s'agir du journal d'un diplomate affecté en Thras avant 1E 2260. Bien que le texte eut été abîmé, les descriptions encore lisibles des Sloads sont fascinantes. Si l'ouvrage est légitime, et non quelque faux ou œuvre de fiction, c'est une découverte remarquable, vu la répugnance qu'avaient les Sloads à traiter avec les races de Tamriel.
  

Version du 15 mars 2015 à 13:40

Date de publication : 06/03/2015
Média d'origine : Archives du maître du savoir

Par Télenger l'artificier


Une curiosité tout à fait inattendue vient d'entrer en ma possession, après avoir été récupérée à bord d'un navire d'une flotte maormer vaincue. Je n'imagine pas pour quelle raison ce texte se trouvait à bord, mais il semble s'agir du journal d'un diplomate affecté en Thras avant 1E 2260. Bien que le texte eut été abîmé, les descriptions encore lisibles des Sloads sont fascinantes. Si l'ouvrage est légitime, et non quelque faux ou œuvre de fiction, c'est une découverte remarquable, vu la répugnance qu'avaient les Sloads à traiter avec les races de Tamriel.

Nous savons que le peuple batracien de Thras pratiquait l'immonde nécromancie, mais elle était sans doute plus répandue qu'on ne le supposait auparavant. L'auteur exprime à plusieurs reprises son dégoût lorsqu'il interagit avec des esclaves ranimés. Il semble que les sloads aient également tué et ranimé diverses créatures marines (tortues, crabes et autres) pour s'en faire des animaux de compagnie. Sa révulsion ne s'arrêtait toutefois pas là, puisqu'il déplore aussi l'odeur répugnante des Sloads, les quelques centimètres d'eau chassieuse qui baignaient le sol des bâtiments terrestres, et les différents champignons et ferments servis pendant les repas.

On mentionne de complexes rituels sacrificiels qui me semblent notables vu leur rejet général de la religion. Les Sloads nouaient certes des pactes avec les Daedra lorsque cela leur servait, mais les cérémonies décrites ici n'indiquent pas les habituels sacrifices daedriques. Ils passaient parfois des années à préparer un individu à la reconstitution d'événements de leur mythologie, les actes de héros ou de monstres. Ces événements, qui duraient parfois plusieurs semaines, s'achevaient par la mort de chaque acteur par application de « cristaux de desquamation ». Culte des ancêtres ? Divinités inconnues ? Préservation de magies ancestrales ? Impossible de le dire.

Le plus intrigant est une entrée, malheureusement très endommagée, qui évoque une audience dans la tour submergée d'un « Distendu aîné ». Je ne distingue que peu de choses de la discussion entre ces deux individus, mais l'on parle d'un « corps à la corpulence impressionnante et à la tête traversée de pulsations », et de trois yeux qui émergèrent du ventre pour « s'ouvrir comme une bouche édentée et dégorger des [illisible] que les intervenants dévorèrent avec empressement. » C'est la première mention que je rencontre d'une potentielle hiérarchie culturelle chez les Sloads.

Je reste très chagriné que les entrées narrant une visite à la « Ménagerie des sublimes infections » sont presque illisibles. Outre son nom, cette section est indéchiffrable, hormis quelques mots inquiétants et évocateurs d'afflictions en tous genres, des « extrusions suppurantes » et « champignons sanguins » aux « myiases purulentes ». La Peste thrassienne reste en grande partie un mystère, qu'il vaut peut-être mieux ne pas tenter d'exhumer. Mais je ne puis faire taire ma curiosité quant aux raisons et manières de la fascination grotesque que ces maladies semblent soulever chez ce peuple.

Puisque j'ai ici relaté mes réactions premières à ce texte, je me dois de le transmettre à mes collègues d'Alinor dans l'espoir d'avérer son authenticité. Que cela nous apporte ou non quelque chose d'utile, cela développera à tout le moins notre connaissance d'un terrible ennemi de toutes les races de Tamriel, au cas improbable où celui-ci referait surface. Si ces pages renferment bien des faits, prions Auriel que cela ne soit jamais le cas.