Un forgeron orsimer en Tourbevase, 1ère partie : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « {{Book|developpeur=|auteur=Garnozag, maître forgeron|titre auteur=|date=|source={{média|Online}}|commentaire=|resume=|sous titre=|auteurIRL=|dateIRL=|langue=}} Je ne sui... »)
 
 
Ligne 2 : Ligne 2 :
 
Je ne suis qu'un vieux forgeron Orque qui a fabriqué des armes toute sa vie. Alors que mes défenses pointaient à peine, je me glissais dans les grandes forges d'Orsinium pour regarder les maîtres au travail. Je devins apprenti, passant mes journées à nettoyer les scories des fourneaux. Puis, compagnon, j'étais couvert de suie et de sueur à longueur de journée. Enfin, je pris place parmi les maîtres des grandes forges. Pendant toutes ces années passées à plier et à battre le métal, je n'ai jamais pensé à employer autre chose pour fabriquer des armes. Évidemment, nous utilisions du cuir de mammouth et d'autres trucs de ce genre pour les travaux de finition. Parfois, un client né avec une cuillère en argent dans la bouche nous demandait d'incruster une gemme ou deux. Mais, le métal était au cœur de mon art. Imaginez donc ma surprise lorsque j'ai rencontré les forgerons de Lilmoth.
 
Je ne suis qu'un vieux forgeron Orque qui a fabriqué des armes toute sa vie. Alors que mes défenses pointaient à peine, je me glissais dans les grandes forges d'Orsinium pour regarder les maîtres au travail. Je devins apprenti, passant mes journées à nettoyer les scories des fourneaux. Puis, compagnon, j'étais couvert de suie et de sueur à longueur de journée. Enfin, je pris place parmi les maîtres des grandes forges. Pendant toutes ces années passées à plier et à battre le métal, je n'ai jamais pensé à employer autre chose pour fabriquer des armes. Évidemment, nous utilisions du cuir de mammouth et d'autres trucs de ce genre pour les travaux de finition. Parfois, un client né avec une cuillère en argent dans la bouche nous demandait d'incruster une gemme ou deux. Mais, le métal était au cœur de mon art. Imaginez donc ma surprise lorsque j'ai rencontré les forgerons de Lilmoth.
  
J'ai toujours voulu découvrir le sud de Tamriel. Lorsque la guerre fut déclarée, je me suis dit que c'était le moment ou jamais. Évidemment, j'aurais fait un malheur en vendant ma production aux quartiers-maîtres de l'alliance, mais le marais noir a toujours piqué ma curiosité.
+
J'ai toujours voulu découvrir le sud de Tamriel. Lorsque la guerre fut déclarée, je me suis dit que c'était le moment ou jamais. Évidemment, j'aurais fait un malheur en vendant ma production aux quartiers-maîtres de l'alliance, mais le Marais noir a toujours piqué ma curiosité.
  
J'avais entendu parler du peuple lézard qui emploie des gourdins et d'autres objets du même acabit au combat. J'imaginais des sauvages sifflants, munis de carapaces de tortue en guise de heaumes et de jambières de cuir grossières. J'avais complètement tort, je n'ai pas honte de l'admettre. Ces Argoniens utilisent des méthodes et des matériaux que je n'aurais jamais pu imaginer, et les résultats sont extraordinaires. J'ai pris des notes, mais je doute que ça me serve à grand-chose. La moitié des matériaux ne se trouvent que dans le marais noir, et après des décennies passées à marteler le métal, je doute que mes vieilles pognes soient capables d'apprendre les manipulations les plus fines de leur art. Mais, un forgeron qui n'apprend plus ne vaut pas un crachat dans une tempête de neige. Alors, me voici. Je me voyais enseigner un truc ou deux à ces lézards, mais en fin de compte, me revoilà apprenti.
+
J'avais entendu parler du peuple lézard qui emploie des gourdins et d'autres objets du même acabit au combat. J'imaginais des sauvages sifflants, munis de carapaces de tortue en guise de heaumes et de jambières de cuir grossières. J'avais complètement tort, je n'ai pas honte de l'admettre. Ces Argoniens utilisent des méthodes et des matériaux que je n'aurais jamais pu imaginer, et les résultats sont extraordinaires. J'ai pris des notes, mais je doute que ça me serve à grand-chose. La moitié des matériaux ne se trouvent que dans le Marais noir, et après des décennies passées à marteler le métal, je doute que mes vieilles pognes soient capables d'apprendre les manipulations les plus fines de leur art. Mais, un forgeron qui n'apprend plus ne vaut pas un crachat dans une tempête de neige. Alors, me voici. Je me voyais enseigner un truc ou deux à ces lézards, mais en fin de compte, me revoilà apprenti.
  
 
{{LivreSerieBarre
 
{{LivreSerieBarre

Version actuelle datée du 19 novembre 2018 à 12:44

Média d'origine : TES Online

Par Garnozag, maître forgeron


Je ne suis qu'un vieux forgeron Orque qui a fabriqué des armes toute sa vie. Alors que mes défenses pointaient à peine, je me glissais dans les grandes forges d'Orsinium pour regarder les maîtres au travail. Je devins apprenti, passant mes journées à nettoyer les scories des fourneaux. Puis, compagnon, j'étais couvert de suie et de sueur à longueur de journée. Enfin, je pris place parmi les maîtres des grandes forges. Pendant toutes ces années passées à plier et à battre le métal, je n'ai jamais pensé à employer autre chose pour fabriquer des armes. Évidemment, nous utilisions du cuir de mammouth et d'autres trucs de ce genre pour les travaux de finition. Parfois, un client né avec une cuillère en argent dans la bouche nous demandait d'incruster une gemme ou deux. Mais, le métal était au cœur de mon art. Imaginez donc ma surprise lorsque j'ai rencontré les forgerons de Lilmoth.

J'ai toujours voulu découvrir le sud de Tamriel. Lorsque la guerre fut déclarée, je me suis dit que c'était le moment ou jamais. Évidemment, j'aurais fait un malheur en vendant ma production aux quartiers-maîtres de l'alliance, mais le Marais noir a toujours piqué ma curiosité.

J'avais entendu parler du peuple lézard qui emploie des gourdins et d'autres objets du même acabit au combat. J'imaginais des sauvages sifflants, munis de carapaces de tortue en guise de heaumes et de jambières de cuir grossières. J'avais complètement tort, je n'ai pas honte de l'admettre. Ces Argoniens utilisent des méthodes et des matériaux que je n'aurais jamais pu imaginer, et les résultats sont extraordinaires. J'ai pris des notes, mais je doute que ça me serve à grand-chose. La moitié des matériaux ne se trouvent que dans le Marais noir, et après des décennies passées à marteler le métal, je doute que mes vieilles pognes soient capables d'apprendre les manipulations les plus fines de leur art. Mais, un forgeron qui n'apprend plus ne vaut pas un crachat dans une tempête de neige. Alors, me voici. Je me voyais enseigner un truc ou deux à ces lézards, mais en fin de compte, me revoilà apprenti.