Tribus de Tourbevase : les Vive-Gorges : Différence entre versions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Book|developpeur=|auteur=Emmanubeth Hurrent, de la Société des voyageurs d'Haltevoie|titre auteur=|date=|source={{média|Online}}|commentaire=|resume=|sous titre=|auteurIRL=|dateIRL=|langue=}}
 
{{Book|developpeur=|auteur=Emmanubeth Hurrent, de la Société des voyageurs d'Haltevoie|titre auteur=|date=|source={{média|Online}}|commentaire=|resume=|sous titre=|auteurIRL=|dateIRL=|langue=}}
Il y a quelques mois, je questionnai un ancien des Danse-bourbe au sujet du nombre de tribus qui résident dans les paluds du marais noir. Il resta longtemps assis en silence, comme les Argoniens le font souvent, puis m'indiqua quelque chose, derrière moi. Je me retournai et vis des centaines de flammouches virevolter entre les cyprès, déchirant l'obscurité de lueurs vertes et jaunes. « Autant qu'il se trouve de lumières », dit-il.
+
Il y a quelques mois, je questionnai un ancien des Danse-bourbe au sujet du nombre de tribus qui résident dans les paluds du Marais noir. Il resta longtemps assis en silence, comme les Argoniens le font souvent, puis m'indiqua quelque chose, derrière moi. Je me retournai et vis des centaines de flammouches virevolter entre les cyprès, déchirant l'obscurité de lueurs vertes et jaunes. « Autant qu'il se trouve de lumières », dit-il.
  
 
Cette affirmation était difficile à croire. Les Argoniens aiment les hyperboles, je pensai donc que l'ancien exagérait. Pourtant, après avoir passé plus de temps parmi les indigènes, je commence à envisager qu'il pourrait bien avoir raison. J'ai découvert au moins douze groupes tribaux distincts uniquement fn Tourbevase, et je suis convaincue qu'il en existe des dizaines d'autres. Nombre de ces tribus sont hostiles, il est donc presque impossible d'établir le contact avec elles. Mais j'ai vu bien assez de preuves de leur existence pour prendre leur existence au sérieux. Ces journaux me serviront à consigner mes découvertes, au fur et à mesure de mes explorations dans les étendues sauvages de Tourbevase. À commencer par la tribu que la plupart des étrangers rencontrent en premier.
 
Cette affirmation était difficile à croire. Les Argoniens aiment les hyperboles, je pensai donc que l'ancien exagérait. Pourtant, après avoir passé plus de temps parmi les indigènes, je commence à envisager qu'il pourrait bien avoir raison. J'ai découvert au moins douze groupes tribaux distincts uniquement fn Tourbevase, et je suis convaincue qu'il en existe des dizaines d'autres. Nombre de ces tribus sont hostiles, il est donc presque impossible d'établir le contact avec elles. Mais j'ai vu bien assez de preuves de leur existence pour prendre leur existence au sérieux. Ces journaux me serviront à consigner mes découvertes, au fur et à mesure de mes explorations dans les étendues sauvages de Tourbevase. À commencer par la tribu que la plupart des étrangers rencontrent en premier.

Version du 22 novembre 2018 à 12:21

Média d'origine : TES Online

Par Emmanubeth Hurrent, de la Société des voyageurs d'Haltevoie


Il y a quelques mois, je questionnai un ancien des Danse-bourbe au sujet du nombre de tribus qui résident dans les paluds du Marais noir. Il resta longtemps assis en silence, comme les Argoniens le font souvent, puis m'indiqua quelque chose, derrière moi. Je me retournai et vis des centaines de flammouches virevolter entre les cyprès, déchirant l'obscurité de lueurs vertes et jaunes. « Autant qu'il se trouve de lumières », dit-il.

Cette affirmation était difficile à croire. Les Argoniens aiment les hyperboles, je pensai donc que l'ancien exagérait. Pourtant, après avoir passé plus de temps parmi les indigènes, je commence à envisager qu'il pourrait bien avoir raison. J'ai découvert au moins douze groupes tribaux distincts uniquement fn Tourbevase, et je suis convaincue qu'il en existe des dizaines d'autres. Nombre de ces tribus sont hostiles, il est donc presque impossible d'établir le contact avec elles. Mais j'ai vu bien assez de preuves de leur existence pour prendre leur existence au sérieux. Ces journaux me serviront à consigner mes découvertes, au fur et à mesure de mes explorations dans les étendues sauvages de Tourbevase. À commencer par la tribu que la plupart des étrangers rencontrent en premier.

La plupart des voyageurs qui passent du temps à Lilmoth sont susceptibles d'interagir avec plusieurs tribus côtières. Parmi celles-ci, les « Wasseek-haleel » ou « Vive-Gorge » sont la plus remarquable. Dans leur majorité, il s'agit d'artisans joyeux qui ont bien profité de relations fructueuses tant avec les étrangers qu'avec les Argoniens du cœur des marais. Ils sont connus pour leur musique riche et leurs danses, ainsi que pour leurs talents exceptionnels de marchands, diplomates et sculpteurs de bois. Bien qu'ils fabriquent d'innombrables objets, dont des instruments de musique, des ustensiles de cuisine, des armures et des armes, leur réputation provient surtout de leurs « xeech'kis », ou « poupées de graines ». La taille de ces figurines va du grain de riz au poing d'Orsimer. Elles représentent presque toujours un animal local, mais elles peuvent aussi ressembler à des œufs ou à de minuscules Argoniens.

Les poupées de graines sont très recherchées, à la fois comme talisman de protection et comme objets d'arts natifs. De mauvaises imitations sont régulièrement produites par les tribus rivales, mais une véritable xeech'ki est facile à identifier, une fois qu'on a tenu en main un exemplaire véritable. J'en ai acheté plusieurs durant mon séjour. Ma favorite est une petite tortue incrustée d'or. Le sculpteur m'a dit que la tortue est un totem puissant, mais insoumis. Je n'avais jamais imaginé une tortue comme ça, mais les indigènes doivent en savoir plus long que moi. Je prévois d'en acheter plusieurs autres avant de rentrer à Bangkoraï, puis à Haltevoie.