Thoriz Pélagius Septim III

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Thoriz Pélagius Septim III
Description de l'image SR-Pelagius_III.jpg.
Biographie
Naissance 3E 119
Décès 3E 153
Race Bréton
Sexe Homme
Père Magnus Septim
Mère Hellena
Conjoint(es) Katariah Ra'athim
Enfant(s) Cassynder Septim
Fonctions
Affiliation Solitude
Empire
Titre(s) et désignation(s) Prince de Refuge
Jarl de Solitude
Empereur
Pélagius le Fou
Début de règne 3E 145
Fin de règne 3E 153

Thoriz Pélagius Septim III, dit aussi Pélagius le Fou, est un Empereur de Tamriel qui est couronné en 3E 145 à la mort de son père, Magnus Septim.

Sa vie

Thoriz Pélagius Septim nait à Refuge en 3E 119[1], à la fin du règne de son oncle Antiochus Septim. Il est le fils de Magnus Septim et d'une certaine Hellena[2], ce qui fait de lui un prince de la famille royale de Refuge. Son enfance est marquée par la guerre du Diamant Rouge qui le force à fuir notamment sur l'île de Balfiera où il vit pendant une dizaine d'années[3].

La première bataille à laquelle il participe est le siège de Solitude qui se termine par la mort de Potéma et marque la fin de la guerre. Pour le remercier de son soutien, l'Empereur, son oncle Céphorus, lui offre le trône de la ville[4][3].

Son père ayant pris la succession de son oncle à la mort de ce dernier, Pélagius commence à attirer les regards de la société de l'époque alors que des signes de sa folie se manifestent de plus en plus[3].

Il monte finalement sur le trône de l'Empire en 3E 145. Une légende l'accuse du meurtre de son père, bien que cela semble très peu probable.

Dès le début de son règne, Pélagius fait montre de comportements particulièrement excentriques. Il embarrasse les dignitaires, offense ses vassaux, et met une fois fin à un grand bal en tentant de se pendre[5].

La folie du monarque est telle que c'est en fait sa femme, la reine Katariah Septim, et le conseil des Anciens qui assurent la régence de Tamriel[3].

Pélagius III passe en effet la majeure partie de son règne chez des guérisseurs ou à l'asile[6] jusqu'à sa mort à l'âge de 34 ans. Il meurt des suites d'une courte fièvre, dans sa cellule du Temple de Kynareth de l'Île de Brétonie, lors d'une nuit particulièrement caniculaire de Clairciel. Si l'on ignore la date exacte de son décès, il a décrété sur son lit de mort la proscription de la mort elle-même[5].

Chaque année, le 2e jour de Clairciel, on célèbre Pélagius le Fou, une journée où les folies de toutes sortes sont encouragées[7].

Sa folie

Shéogorath prenant le thé dans l'esprit de Pélagius
Pélagius Septim le Troisième, ancien Empereur fou de Tamriel, et maintenant si désespérément sain d'esprit. J'ai toujours su qu'il en était capable !Shéogorath, 4E 201

Au cours du second siècle de l’Ère Quatrième, Shéogorath décide de prendre des "vacances" pour voir le "vieil ami" qu'est Pélagius, mort depuis longtemps. Aussi, il s'invite dans l'esprit de l'ancien Empereur.

Dervenin, inquiet de ne plus voir son maître réussit à trouver un aventurier et à le faire entrer dans l'esprit de Pélagius. Shéogorath accepte de retourner aux Shivering Isles à la condition que l'aventurier arrive à soigner la folie de l'empereur.

Le Dieu Fou offre ainsi un aperçu de la folie qui frappe Pélagius durant sa vie:

"Ah, c'est une triste histoire. Pélagius haïssait et craignait un grand nombre de choses. Les assassins, les chiens sauvages, les morts-vivants, le pain de seigle noir...Mais sa plus grande aversion a toujours été dirigée vers lui-même."

"Vous savez, la mère de Pélagius était... eh bien... disons "unique". Quoique, je suppose que, dans l'absolu, elle était assez modérée pour une Septim. Cette femme usait de la peur comme un couperet. Ou brandissait-elle un véritable couperet pour effrayer les gens ? Je ne l'ai jamais su... Oh, elle a bien éduqué son fils. Pélagius a appris très tôt que le danger pouvait venir de partout, n'importe quand et... de n'importe qui."

"Vous rêvez. Malheureusement pour vous, Pélagius souffre de terreurs nocturnes depuis son plus jeune âge."

"Les attaques qu'il s'inflige se voient très bien ici. Elles sont toujours portées contre les aspects les plus fragiles de son être. Le dégoût que Pélagius éprouve pour lui-même augmente sa colère ! Ah, mais sa confiance s'effrite à chaque coup reçu."

Notes et références