TESO:Présentation d'un personnage/Capitaine Caudex

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Date de publication : 06/08/2015



TESO-Presentation-Caudex.jpg

(Récupéré sur le cadavre du lieutenant Gavo Haderus)

C'est le cœur lourd que je prends la plume. Mon ami, mon camarade, le capitaine Midara, est mort. Il avait réussi à échapper à la capture pendant plus d'un mois, mais il semblerait que les faucheclans l'aient finalement débusqué. Même l'odeur fétide des égouts n'a pas suffi à les en distraire.

C'est, bien sûr, la dernière d'une longue lignée de tragédie. La cité est en ruines, ses habitants ont été réduits en esclavage ou sacrifiés et la Légion a été brisée sans espoir de retour. Aux dernières nouvelles, seuls deux officiers demeurent : le capitaine Anatolius Caudex et moi-même.

Je suis subjugué par le succès de Caudex dans Ie quartier des Nobles. Alors que nous nous activions dans les canalisations et dormions dans nos propres déjections, il se chargeait du forum. Du forum ! Au vu et au su des Divins et des Daedra. Mais je ne devrais pas être surpris, j'ai toujours su au fond de mon cœur qu'il serait le dernier soldat debout. Le sergent Shatabi l'appelle « Zhazza-Ra », ou « le général fou » en langue ta'agra. Je suppose qu'il souffre d'une certaine maladie mentale. Son amour de l'Empire est… tenace. Le genre de zèle qui ferait exploser le cœur des hommes inférieurs. Il saignerait sur le diamant pour le peindre en rouge.

Tout cela me rappelle notre temps passé au fort Bayle – avant que les Provinciaux ne s'en emparent. L'Alliance avait pour habitude de tirer sur quiconque entrant dans leur champ de vision. La plupart d'entre nous portaient un uniforme d'infanterie standard pour éviter d'attirer l'attention, mais pas Caudex. Tous les matins, il polissait son armure, peignait la crête de son heaume et patrouillait les murs, par simple acte de défi. Il s'était déjà fait tirer dessus trois fois, mais poursuivait son rituel. Ne l'avions supplié d'arrêter, mais n'avions reçu qu'un hochement de tête pour seule réponse.

« Ces rebelles doivent prendre conscience que l'Empire est invincible », disait-il, « Donc, nous devons être invincibles ».

Peu de temps après, nous avons reçu l'ordre d'abandonner le fort. Caudex fut le dernier à partir.

C'est drôle. Même si j'écris cette missive depuis l'enceinte de la cité, j'ai l'impression de me trouver à nouveau à fort Bayle. Les ennemis m'entourent, les officiers sont cachés et Caudex provoque. Je sais que la cité est perdue. Je sais que la Légion est en lambeaux. Mais en mon cœur, je ne peux m'empêcher de croire que tant que Caudex vivra, l'Empire sera invincible.