TESO:Présentation d'un personnage/Astra Caerellius

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Date de publication : 12/05/2016



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Des journaux privés de Langue-Verte-Venimeuse

Turdas

Astara Caerellius, matrone de notre Sanctuaire, porte manifestement le poids des responsabilités sur ses épaules. Cela se voit dans ses yeux et dans les rides profondes creusant son visage. Il faut vraiment qu'elle prenne mieux soin d'elle. Certains jours, elle fait vraiment son âge. Elle pourrait toujours me vider comme un poisson et fabriquer un sac à dos avec ma peau, mais ça ne change rien au fait qu'elle n'est plus toute jeune. Je me demande si je devrais lui conseiller une lotion pour arranger tout ça ? Un mélange de graisse de troll, de boue des rivières et d'épices d'Alik'r gardent mes écailles souples et brillantes.


Fredas

J'essaie de mieux comprendre notre matrone, mais elle demeure un mystère à bien des égards. Elle se tient à l'écart des Frères et Sœurs opérant depuis ce Sanctuaire, même si elle s'inquiète toujours du sort des assassins à qui elle confie ses contrats. C'est une tueuse accomplie, foncièrement froide et calculatrice, remplissant ses contrats plus rapidement et efficacement que quiconque dans sa tranche d'âge. Elle est descendue d'un cran ou deux, mais je ne doute pas que sa lame est toujours aussi affûtée que sa visée. Pourquoi insiste-t-elle pour s'inventer une coquille alors qu'il est évident qu'elle est fragile comme un jaune d'œuf à l'intérieur ? J'aimerais lui demander, mais la dernière fois que j'ai abordé le sujet, elle a menacé de me trancher la langue et de l'épingler sur la Porte noire si je n'arrêtais pas de l'enquiquiner avec mes questions d'ordre personnel.


Morndas

J'ai passé une partie de la journée à suivre la matrone à travers tout le Sanctuaire dans l'espoir de percer à jour ses motivations et son caractère. Après tout, même un tueur de sang-froid peut parfois faire preuve de curiosité.

Astara a pris son petit-déjeuner au mess, comme à son habitude. Il consistait d'un grand bol de gâteau de maïs trempé dans du vin et du fromage. Il était intéressant de la voir empaler un morceau de gâteau ou de fromage avec son couteau, l'examiner avec soin avant de le lancer dans sa bouche. Elle a mâché chaque bouchée onze fois, jamais plus et jamais moins, l'a avalée et a émis un rot plein d'enthousiasme avant de repartir de plus belle. Elle a tout fini, mis à part une petite part de gâteau et une tranche de fromage puis est partie juste avant que Tanek et Cimbar n'arrivent. J'aurais voulu rester caché afin de voir ce que les assassins allaient manger, mais cela aurait porté préjudice à mes observations de la matrone. Demain, peut-être.

J'ai discrètement suivi la matrone dans la bibliothèque, où elle poursuivit son rituel matinal en lisant « Les cinq préceptes », puis, pensant que personne ne regardait, choisit un de ses contes paillards préférés. Je n'ai pu voir duquel il s'agissait aujourd'hui. Probablement « Investigatrice Vale » ou Ies « Contes de l'impératrice pirate ». On dirait qu'elle n'apprécie rien plus que mettre la main sur des récits des plus salaces. C'est alors que, sans même se retourner, elle a décoché une dague qui est allée se planter dans le mur derrière ma tête, à une longueur de griffe de mon oreille droite.

Et c'est ainsi que se conclurent mes observations de la matrone Astara pour la journée.