TESO:Archives du maître du savoir/Les membres de la guilde des voleurs du trépas des cognées répondent à vos questions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Marche-en-silence, Kari Boursière, Velsa, Zéira, thrag, 2E 582


Confrères voleurs du débarcadère d'Abah,

Je vous écris au sujet des tristes rumeurs qui circulent dans le reste de Tamriel. Si elles sont principalement fausses, je crains qu'il faille prendre des mesures plus fermes pour éviter tout impact durable sur notre guilde renaissante. J'écris au nom de nos camarades près de Morrowind, et nous aimerions disposer de détails plus précis au sujet de cette « Roue de Fer », qui vous a attaqués une fois de trop.

Si vous pouvez nous apporter quelques éclaircissements, nous enverrons nos meilleurs éléments à votre aide. Nous nous contenterons des noms de ceux qui dirigent la Roue de Fer, et si vous le savez l'endroit où ils se trouvent. Mais quid de leurs faiblesses ? Ont-ils un repaire que nous pourrions dévaster ? Tout ce qui sera utile pour vous libérer de cette maudite roue.

Sans nouvelles de vous avant le 7 semailles, nous viendrons à votre aide, que vous la désiriez ou non.

Que la Maîtresse des Ombres vous étreigne tous,

- Nighren


Marche-en-Silence dit : « Avant leurs raids, nous ignorions presque tout. Et aujourd'hui ? Nous savons qu'ils aiment marquer leurs prisonniers au fer rouge, faire défiler nos camarades enchaînés dans les rues avant de les faire embarquer sur leurs navires prison, et crier « Halte, voleur ! » La force présente au débarcadère d'Abah est dirigée par l'inspecteur en chef Rhanbiq, qui a très mauvaise réputation : un homme de principe. Nighren, si je regrette de doucher votre enthousiasme, vous devriez rester à l'écart de la Roue de Fer ! Ils étaient auparavant le chapitre de Taneth de la guilde des baillis, organisation funeste pour des voleurs comme nous, déjà à l'époque où il y avait un Empire. »


Salutations,

Je suis Hundorian, et j'ai récemment parcouru les égouts de Faillaise à la recherche de gens à qui offrir ma poussière. J'ai rencontré quelques individus louches affirmant appartenir à la guilde des voleurs. Je leur ai remis ma meilleure poussière. J'espérais en faire également profiter les voleurs du débarcadère d'Abah, et je me demandais dans quelle mesure cette générosité serait bien accueillie. Sont-ils faciles à trouver, ou faut-il résoudre des énigmes complexes qui me feront mal à la tête ? Oh, et j'aimerais aussi savoir ce que mange un dromadaire. J'ai plein de fleurs à apporter, mais je ne suis pas certain que cela leur plaira. J'aime beaucoup les fleurs, je les trouve très goûtues. Vous trouverez avec cette lettre une bourse de poussière.

- Hundorian


Kari Boursière dit : « La guilde des voleurs ouvre ses bras à quiconque veut y entrer, Hundorian, même les Argoniens comme vous. Mais envoyer du sable au Trépas des Cognées revient un peu à envoyer de la boue au Marais Noir (du moins je l'imagine, n'y ayant jamais mis les pieds). Nous nous intéressons plus à ce qui pourrait entacher les réputations et nous permettre de faire chanter untel ou untel chez les Seigneurs Marchands. Mais j'imagine que vous saurez vous rendre utile. Savez-vous compter jusqu'à cent ? »


[Ce message long et délavé semble avoir subi des épreuves inhabituelles, peut-être même surnaturelles. Plusieurs endroits de la feuille sont noircis de suie, et le parchemin lui-même sent vaguement le croc d'echkin et la sève de spriggan. À en juger par son contenu, la lettre s'adresse à un mage, mais elle a dû se perdre lors de son transport. Une rune magique de réponse instantanée a été tracée dans le sceau.]

« À la directrice de la guilde des mages du Trépas des Cognées,

Pardonnez-moi les mois de retard qui nous séparent à présent de notre rendez-vous, chère matriarche. Mes relations avec un certain demi-prince et ma participation à son arène m'ont condamné à errer dans l'immensité d'Oblivion, et je suis pour le moment coincé dans l'Ombre Périlleuse. Les Nocturnes y sont froides mais accueillantes. Mais je dois dresser la crête de l'agacement, et admettre que cet endroit déprimant me pèse.

Lorsque j'arriverai au Trépas des Cognées, je commencerai à tailler les sculptures de dieux rougegardes au style argonien, comme vous me l'avez demandé. Mais à vrai dire, je manque d'informations sur la foi de cette île pour mener mon œuvre à bien. Acceptez-vous l'adoration des Aïeux envers Arkay et Julianos ? Suivez-vous les couronnes pour prier Tava et le Hoonding ? Ou adorez-vous les divinités yokudanes plus obscures, comme Hoodoc, le Dieu chauve-souris de Parle et Fais Écouter les Autres ? Je suis fasciné par la culture rougegarde, et votre aide serait très précieuse. Contactez-moi dès que vous le pourrez. »

- Eis Vuur Warden, Érudit errant et à louer


Velsa dit : « Julianos, Tava, Hoodoc ? Nous sommes de la guilde des voleurs, rat de bibliothèque. Nous adorons le Dragon d'Or dans toutes ses formes sacrées ! En fait, quoi qu'ils se prétendent couronnes ou Aïeux, les habitants du débarcadère d'Abah montrent plus de révérence pour l'argent que pour les dieux. Au fait, rat de bibliothèque, qu'avez-vous donc dans votre besace. Cela a l'air bien lourd, il ne faudrait pas vous blesser. »


À qui de droit,

J'ignore à qui j'écris, mais j'ai cru comprendre que vus possédiez quelques connaissances sur la guilde des voleurs, ainsi que sur la ville du débarcadère d'Abah et sa péninsule, le Trépas des Cognées. J'ai quelques questions à ce sujet, et je vous serais reconnaissant de me fournir des réponses.

Ma première question concerne les origines de la guilde. Avant la chute des ancres du Père de Havreglace, j'ai passé quelques semaines à me documenter sur la cité impériale. J'y ai rencontré quelques informations utiles, comme le couronnement de l'empereur alessien Ami-El en 1E 322 après la mort de son père Belharza, ainsi que quelques publications de l'université de Gwylim sur l'époque des Elfes senestres à Yokuda dérivées d'antiques textes Ra Gada, mais je n'ai rien trouvé quant à l'origine de la guilde des voleurs.

Je vous demande donc comment votre guilde fut créée. Comme la Confrérie vénère Sithis, j'ai cru comprendre que la guilde des voleurs vouait un culte à Nocturne du Crépuscule éternel. J'imagine que ce prince Daedra a guidé un groupe dans l'organisation d'une faction, quoique je serais ravi d'apprendre les détails.

Ma deuxième question concerne les autres noms du Trépas des Cognées. J'ai rencontré un Khajiit appelé Zabani qui identifie le débarcadère d'Abah comme le Joyau de Khefrem, et un document endommagé à Sentinelle désigne la péninsule sud de Martelfell comme « Hnes Rax ». J'ai trouvé un livre mentionnant une « Académie de l'héritage yokudan » à Khefrem, et j'imagine que Hnes Rax signifie simplement Trépas des Cognées en ancien yoku. Peut-être pourriez-vous confirmer ou développer ces sujets ?

Ma troisième et dernière question concerne le débarcadère lui-même. J'imagine que ce nom provient de l'ancienne tribu Ash'abah et de son arrivée au Trépas des Cognées, même si je crois comprendre qu'elle s'était installée dans le désert d'Alik'r au nord de la ville. J'ignore si c'est bien elle qui fonda la ville, ou si un colon ultérieur la baptisa ainsi en l'honneur de cette tribu, mais ce sont pour l'heure mes théories les plus abouties. Pourriez-vous m'éclairer de vos lumières ?

D'avance, merci ; j'espère recevoir bientôt vos réponses.

―Cyan Fargothil de Seyda Neen


Zéira dit : « Pour votre première question, il y a toujours eu des guildes de voleurs. En revanche, il nous manquait auparavant une véritable organisation, et des règles acceptables pour tous les hors-la-loi. Si notre guilde des voleurs du débarcadère d'Abah prospère, qui sait… d'autres confrères en Tamriel pourraient adopter nos préceptes. »
Thrag interjette : « Le Trépas des Cognées s'appelait encore la Botte de Khefrem bien après la mort du Prince des Cognées. Si je ne m'abuse, on n'a commencé à l'appeler le Trépas des Cognées que vers la fin de la Première Ère. Les eaux que nous partageons avec Taneth étaient autrefois la « Baie d'Hubalajad », donc il avait déjà posé sa marque. Quant à « abah », j'ai lu que ce mot pouvait signifier « sale » ou « impur » à l'époque du prince des Cognées. Peut-être les premiers colons avaient-ils senti le port sous le soleil de midi. N'en parlons pas aux Ash'abah. Ils pourraient être contrariés qu'on les appelle « le Peuple de la Puanteur ».
Andarri ajoute : « Dites à Zabani qu'elle me doit une bouteille de rosé d'Orsinium ! »