TESO:Archives du maître du savoir/Le chancelier Abnur Tharn répond à vos questions 2

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Abnur Tharn, 2E 582


À lire : Maison Tharn de Nibenay


« À l'intention du vénéré chancelier Abnur Tharn,

Suite à la récente légalisation et rationalisation des arts nécromantiques au sein de Cyrodiil, ainsi que l'institutionnalisation de le l'Ordre du Ver Noir, pouvons-nous espérer que des étudiants en nécromancie se voient admettre au sein de l'université de la cité impériale ? De plus, une fois que cette triste affaire de la « guerre des Trois bannières » sera terminée, comment un empereur sera-t-il choisi pour remplacer notre glorieuse impératrice régente, Clivia Tharn ?

Cordialement, Othelion Ralnor »


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Depuis l'expulsion de la cité impériale de la perfide guilde des mages, l'empire de Cyrodiil a besoin d'un responsable qui accueille à bras ouverts les différents arts magiques. C'est pourquoi l'Université arcanique a été confiée aux bons soins de la Confrérie des Anachorètes, plus connue sous le nom d'Ordre du Ver Noir. Malheureusement, depuis l'occupation récente de l'université par les Daedra, nous n'avons pas pu examiner leurs nouvelles décisions et nous réservons donc notre jugement sur ce point.
Dès que ces misérables alliances seront renvoyées dans leurs provinces, la queue entre les jambes, l'Empire reprendra ses pratiques normales : les empereurs potentiels se feront connaître en période de troubles et les plus méritants accéderont au trône de rubis après acceptation du conseil des anciens. Cependant, la situation actuelle n'appelle en rien à « remplacer » notre impératrice régente, qui est à la fois aimée de ses sujets et régente de droit divin. »


« À l'intention de l'illustre Abnur Tharn, chancelier du conseil des anciens et seigneur de Nibenay,

Salutations distinguées et humbles d'un autre fils de Nibenay. Vous avez toute ma gratitude pour nous prêter ainsi attention en ces temps difficiles. Nombre d'entre nous en Cyrodiil savent à quel point vous ne ménagez pas vos efforts pour sauver l'Empire et nos prières vous accompagnent. Bref, passons aux choses sérieuses. J'ai toujours été fasciné par la culture impériale et ses formes de gouvernement. Je sais que vous avez servi comme chancelier pendant des années, mais votre rôle de mage de bataille impérial m'intrigue énormément. J'ai lu dans plusieurs écrits que plusieurs familles impériales ont détenu ce poste à différentes époques de l'histoire, ce qui semble indiquer que ce n'est pas un titre hérité, mais rien n'est dit sur le processus de sélection. Voilà donc ma question : comment le mage de bataille impérial est-il élu et quelles sont ses prérogatives pour servir l'Empire ?

Mes prières et celles de tous les Cyrods vous accompagnent, chancelier. Puisse Akatosh vous donner bonne santé et Réman vous accorder la victoire. »

– Aurélius Aélius de Leyawiin, Épiscopat du Culte de Réman, combattant libre par moment


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Excellente question, mon cher Épiscopat, et qui mérite une réponse détaillée, car le terme « mage de bataille impérial » a plus d'une signification. Dans les premières annales de l'Empire, la distinction entre mages et guerriers était bien plus prononcée qu'aujourd'hui. L'idée de combiner un magicien avec un guerrier en armure était très innovante à l'époque, et les premiers mages de bataille formaient donc une unité d'élite, séparée des Légions impériales. Leur rôle grandit en puissance sous les empereurs rémans, qui accordèrent le titre de « mage de bataille impérial » au chef de cette unité, qui s'adressait directement au conseil des anciens. Aujourd'hui que n'importe quelle cohorte inclut une troupe de lanceurs de sorts, le terme de ' mage de bataille impérial ' désigne simplement un membre des troupes de magiciens de la légion. Toutefois, pour un étudiant de l'histoire de l'empire comme moi, ce nom résonne toujours d'un écho particulier, et je dois dire que je porte ce titre avec fierté ! »


« Vénéré chancelier Abnur Tharn,

Mon seigneur Abnur Tharn, j'espère que ce message vous parviendra. Du fait des récents événements, il nous faut désormais toute l'aide des Divins pour qu'une simple lettre arrive à destination.

En tant que déserteur de l'armée impériale, je vis désormais à Hauteroche, loin de ma famille et de mes amis, piégé dans les terres intérieures. Pourriez-vous dire à un soldat loin des siens quelles sont les conditions de vie de tous ceux qui sont encore à Cyrodiil ? À cause de l'instabilité (pour ne pas dire la folie) du gouvernement central, les dirigeants locaux sont-ils venus à l'aide du peuple ?

Signé Flonius Oaken-Hull »


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Les dirigeants locaux sont-ils venus à l'aide du peuple ? Oui, bien plus que vous, déserteur. Les conditions de vie en Cyrodiil, et surtout à proximité de la cité impériale, resteront difficiles tant que les envahisseurs n'en auront pas été chassés. Les souffrances des Cyrods se prolongeront tant que des déserteurs tels que vous placeront leur sécurité personnelle avant leur devoir impérial. Revenez, Flonius Oaken-Hull, aidez vos concitoyens et le châtiment pour votre désertion sera revu à la baisse… ou pas. »


« Chancelier Abnur Tharn, je présume. Vous m'apparaissez quelque peu flou et bleuté, mais cela est dû à la vision du mémospore. Vous ressemblez tout de même à votre portrait officiel. J'ai une question à vous adresser concernant l'identité culturelle impériale. Vous êtes connu pour vos envolées lyriques en faveur de la nation nibenaise et la nature supérieure de son peuple, surtout en ce qui concerne votre propre lignée. Je suis moi-même Bréton de naissance, même si j'ai ensuite adopté un nom impérial. Je comprends donc cette fierté envers votre lignée et votre héritage, mon peuple raisonne de la même façon.

J'en viens au cœur du sujet : les empereurs des longères n'ont jamais fait l'unanimité, n'est-ce pas ? Ils furent considérés au pire comme des usurpateurs étrangers, et au mieux comme des provinciaux attardés. Croyez-vous possible qu'un empereur de sang civilisé, bréton ou nordique par exemple, puisse s'intégrer mieux dans la société impériale ? Ces deux peuples ont déjà été des vassaux de l'empire cyrodiilique. Je crois que ce sont les Brétons qui ont rejoint en premier l'empire de la Première Ère sous l'égide enthousiaste, mais mal pensée d'Hestra. Ce furent ensuite les... excès des prêtres alessiens qui provoquèrent leur sécession.

Un Bréton ayant totalement intégré la culture et les valeurs impériales serait-il vu différemment ? Y a-t-il le moindre espoir qu'un tel monarque et ses descendants puissent former une dynastie prolongée ? Je vous pose cette question, car je suis un mage de bataille combattant pour l'Alliance de Daguefilante et je me suis rendu compte que mon seigneur le roi Émeric devra faire face à une forte opposition du conseil des anciens si jamais nous nous emparions de la cité impériale. Dans l'hypothèse ou un monarque d'origine étrangère arrivait au pouvoir, que suggéreriez-vous pour qu'il soit bien reçu à la fois par le peuple et par la noblesse de Cyrodiil ? »

– Légat Cyclenophus de la Société de restauration de la Brétonie impériale


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Qu'est-ce que l'Empire de Cyrodiil, en réalité ? C'est l'empire de toute l'humanité, qui a accueilli en son sein tous les hommes et femmes depuis la rébellion des esclaves de St Alessia, qui lutta pour la liberté des tribus enchaînées par les elfes des terres de l'intérieur. Sous la bannière d'Alessia, les Coloviens combattaient au côté des Nèdes, les Nordiques côtoyaient les Nibenais et les maudits Ayléides furent renversés. La Tour d'or blanc, le centre de Tamriel, tomba entre les mains des humains, et ce jusqu'à aujourd'hui.
Historiquement, une grande part des empereurs ayant accédé au trône de rubis provenaient du Nibenais, la plus subtile et la plus sophistiquée de nos sociétés humaines. Cependant, il y eut également des empereurs d'origine nordique ou colovienne, et certains furent des dirigeants avisés. L'Empire a toujours ouvert les bras aux autres peuples sous le Diamant rouge, quelle que fût leur origine. Une fois que les métis brétons furent débarrassés du joug de leurs maîtres elfes, l'impératrice Hestra ne leur a-t-elle pas proposé de nous rejoindre ? Même les Rougegardes, arrivants tardifs à Tamriel, furent admis dans la fraternité impériale lorsque Martelfell devint une province officielle.
Je vous répondrai donc oui, Cyclenophus, oui : même un noble bréton comme votre chef de guerre Émeric pourrait effectivement être considéré digne d'accéder au trône de Cyrodiil. C'est une possibilité très improbable, mais pas inconcevable. Il serait toutefois bon qu'il suive votre exemple, noble légat, et qu'il fasse preuve de respect en adoptant un nom à consonance plus impériale. Peut-être Émeritus ou bien Emicio. Vous pourriez essayer de l'en persuader ? »


« Chancelier Tharn,

Avant le départ récent de Mannimarco de la cité, quel rôle le Roi des Vers a-t-il joué dans la politique impériale post-Éruption des âmes ? Votre fille Clivia a de facto la régence depuis la disparition de l'empereur Varen, mais on raconte souvent que c'est Mannimarco qui tire les ficelles derrière le trône de rubis. De plus, comment Clivia compte-t-elle appuyer sa légitimité au trône alors que les Alliances proposent un nouveau prétendant pratiquement tous les jours ? »

– Legoless, doyen des Explorateurs unis en quête d'érudition


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Hélas, monsieur le doyen, vous êtes bien mal informé, mais ce n'est sans doute pas de votre fait. Les services d'espionnage des alliances mettent tant d'efforts pour dénigrer et décrédibiliser notre noblesse gouvernante que je ne suis pas étonné de voir des âmes crédules reprendre leurs mensonges. Prenez par exemple votre utilisation du titre de ' Roi des Vers ' pour parler de Mannimarco. Prenez le temps de réfléchir un instant à vos propos : qui irait s'affubler d'un tel pseudonyme ? Un tel racontar aurait dû vous persuader qu'on ne cherchait qu'à entacher la réputation de ce personnage.
De fait, le seigneur Mannimarco n'a jamais été plus qu'un conseiller au trône. Même si sa sagesse et son expérience sont inestimables, il est inéligible au regard des lois actuelles de Cyrodiil. De plus, vu la situation catastrophique actuelle, nous ne savons même pas où il se trouve. Il doit sans aucun doute essayer, comme nombre d'entre nous en ces temps troublés, d'aider son prochain à survivre à cette période difficile.
Quant aux prétendants des alliances, ils ne méritent que notre mépris le plus total. Ce ne sont que des papillons de nuit attirés un instant par la flamme d'une bougie. Bientôt, ils ne seront plus et rares sont ceux qui se souviendront encore de leur nom. »


« Salut à vous chancelier. Même si beaucoup vous en veulent pour votre rôle dans la Coalescence, j'éprouve plutôt de la sympathie pour votre situation, d'autant que je pense que vous avez été trompé et que le choc de cette trahison vous a conduit à choisir la survie avant tout. Qui sommes-nous pour vous critiquer alors qu'aucun d'entre nous n'a jamais fait face à un tel dilemme ? Je vous pose donc la question : en considérant les courants actuels qui agitent Cyrodiil et le manque de gouvernance impériale, qui se préoccupe réellement des Impériaux de Cyrodiil ? Leur contrée est âprement disputée par des étrangers, les rares soldats impériaux restants sont éparpillés en petits groupes, personne ne garde les portes de la cité impériale ou tente de la reprendre. Les seuls efforts d'organisation que je constate proviennent de votre nièce, qui mène la guerre en Bangkoraï contre l'Alliance féroce et unie de Daguefilante. Est-ce Septima qui a le plus à cœur les problèmes des habitants de Cyrodiil, ou bien votre fille Clivia ? Et même si Clivia est de facto impératrice régente, où est-elle ? Et comment contacte-t-elle son peuple pour donner ses ordres ? Votre famille semble tenir difficilement entre ses mains tout ce qui reste du pouvoir impérial et je me demande si elle se sent à le conserver et à sortir son peuple du désespoir.

Bien à vous, Asrien Lagerborn, érudit du creux de Kerbol »


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Alors que les Ancres noires tombent, que les Daedra grouillent partout et que les provinciaux s'agitent en vain dans les terres intérieures de Cyrodiil, tout semble effectivement plongé dans le chaos et la ruine. Cependant, tant que l'idée même de l'empire existera dans le cœur de l'humanité, tant que les hommes et les femmes de bien refuseront de porter les chaînes des princes elfiques ou daedriques, l'empire de Cyrodiil ne tombera jamais. Rassurez-vous, l'impératrice régente et son loyal conseil des anciens prennent des décisions drastiques pour s'assurer que les intrus qui pénètrent dans Cyrodiil (des alliances ou d'Oblivion) regrettent leur invasion. Des mesures ont été adoptées pour que l'empire retrouve sa force d'antan. Le cours de l'histoire tend naturellement vers un Tamriel unifié sous le Diamant rouge, sous l'égide bienveillante des décrets de la Tour d'or blanc. Tel est notre avenir comme je l'ai vu. »


« Chancelier Tharn,

Je vous écris aujourd'hui de la part de la guilde des mages afin de vous poser des questions sur la chute de l'Empire, la légalisation de la nécromancie et l'avenir de notre ordre dans la cité impériale.

Tout d'abord, quel est votre avis dans l'affaire de notre expulsion ? J'imagine que vous y avez joué un grand rôle, du fait de vos liens avec le Roi des Vers. En parlant de cela, comment la population en général a-t-elle réagi à la légalisation de la nécromancie, alors que cette pratique était condamnée depuis des temps immémoriaux ? J'ai cru comprendre que l'archimage Vanus Galerion avait toujours été formellement opposé à de telles pratiques. Je ne pense pas qu'il ait changé d'avis sur ce point. Ce qui me mène à ma dernière question : si la guilde des mages, un ordre fortement opposé à la nécromancie, réintégrait l'Université arcanique, les Arts noirs seraient-ils à nouveau interdits ?

Merci pour votre attention. J'espère sincèrement que vous avez mesuré vos erreurs passées et cette alliance avec Mannimarco. Dans le cas contraire, nous serions forcés de vous affronter.

Sorcier Solinar, guilde des mages de Daguefilante »


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Me voilà de nouveau confronté à l'ignorance et l'incompréhension. Je vais donc faire l'effort d'éduquer un pauvre provincial dérouté par de la propagande malsaine. Même si d'autres urgences m'attendent, je dois faire preuve de patience, car telle est la marque de la sagesse.
La guilde des mages de Cyrodiil s'est trouvée impliquée dans un événement connu sous le nom d'Éruption des âmes. Cette implication a été prouvée par une enquête officielle. Le statut légal de l'organisation a donc été révoqué, comme le permet la Charte des guildes, et l'intendance de l'Université arcanique a été confiée à la Confrérie des Anachorètes de Mannimarco - de manière provisoire, évidemment. Le seigneur Mannimarco est un sorcier large d'esprit qui a déclaré son intention d'abolir certaines règles étroites imposées par la guilde des mages. Je pense que certaines Coloviens se sont opposés à cet esprit d'ouverture, mais je pense sincèrement que de tels problèmes arcaniques n'ont que peu de rapport avec la gouvernance de l'empire. Je n'y ai donc pas prêté plus d'attention. Quant à ce que ferait la guilde des mages si elle décidait de se racheter et de retrouver ses responsabilités au sein de Cyrodiil, vous êtes bien mieux placé que moi pour le savoir. »


« Hum ? Oh, ma projection astrale a fonctionné ? Eh bien, très cher chancelier, j'espère que vous n'êtes plus caché, pardon, sous bonne garde pour éviter d'être la proie des horreurs qui hantent désormais la ville. Vous n'êtes pas sans savoir que votre fille et plusieurs de vos amis et membres et de votre famille risquent leur vie pour sauver les Îles de rubis de l'influence de Molag Bal... Le fait d'y penser me hérisse autant les écailles que les echkins de Vvardenfell. Mais voilà que je me disperse. J'espère que vous allez bien, mon vieil... ami ? Non, associé, c'est bien plus neutre ! Toujours est-il, Tharn, que j'ai une question à vous poser, car vous êtes la seule personne en vie qui détienne la réponse, ce qui vaut le coup de prendre le risque de vous contacter. J'ai entendu dire que mes associés de la Société géographique impériale et du Recensement impérial avaient été forcés de s'enfuir aux quatre vents depuis la destruction de leur bâtiment dans la cité impériale. J'ai donc peur pour la collecte et l'inventaire des œuvres d'art, de littérature et d'idées qui sont produites en ces temps troublés. Sans l'aide des institutions officielles travaillant sans relâche pour enregistrer nos connaissances actuelles, comment pensez-vous que nos descendants des Ères à venir pourront comprendre l'époque que nous vivons ? »

– Eis Vuur Warden, Érudit errant


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Voilà effectivement un problème d'importance ! Votre question est intelligente, surtout venant de la part d'un Argonien. (Vous avez été éduqué par un Impérial, j'imagine ? J'ai toujours dit que même les enfants du Marais noir pouvaient apprendre des choses utiles avec un bon tuteur.) Des archives fiables sont essentielles pour qu'un gouvernement agisse et fonctionne de manière efficace et légale. La destruction aveugle de nos archives et scriptoriums par les alliances se révélera sous doute, avec le recul, comme leur crime le plus atroce. Sans compter les méfaits des Daedra ! Même si des citoyens perdent la vie, de nouvelles générations les remplaceront bientôt. Hélas, l'Histoire, une fois perdue, disparaît à jamais. Comment les impôts pourront-ils être calculés précisément si aucun acte de propriété n'existe plus ? Comment les Cyrods futurs pourront-ils connaître leurs glorieux antécédents si personne ne connaît leur gloire passée ? D'ici un millier d'années, même mes actes héroïques et sages pourraient être oubliés, ou du moins dépréciés. Le papier et les parchemins sont si vulnérables. (Hum. Des statues de pierre ? Des tablettes gravées ? Des journaux envoyés dans le temps ? Il doit y avoir une solution…) »


« Cher chancelier

J'aimerais avoir votre opinion sur la manière dont les pierres d'âme fonctionnent et la façon dont les âmes humanoïdes sont attrapées. La guilde des mages a déjà émis des critiques en ce domaine, mais ne semble pas capable d'y faire quoi que ce soit. La manipulation d'âmes humanoïdes est-elle acceptée pour des raisons politiques ? Devons-nous nous attendre à une interdiction impériale si jamais les bonnes relations entre le trône impérial et le royaume d'Oblivion venaient à péricliter ?

Pour le moment, j'imagine que l'état actuel des choses résulte d'une concession envers Molag Bal et ses suivants. Dans le passé, il n'était possible de lier des âmes humanoïdes que dans des pierres d'âmes noires spéciales qui, si je me souviens bien, étaient mieux adaptées à leur potentiel. Seuls les magiciens et mystiques les plus instruits savaient comment les utiliser.

Avec tout mon respect, Alessia Tharn, magicienne errante »


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Avec tout mon respect, « Alessia Tharn », ces problèmes arcaniques n'ont aucun rapport avec la loi ou la gouvernance et sont clairement hors de portée d'un simple politicien comme moi. Cependant, j'ai cru comprendre que de telles pierres d'âme noires ont été inventées récemment, même si j'ignore totalement qui est responsable de leur création et leur dissémination parmi les mages de Tamriel. Jusqu'à peu, la capture et l'emprisonnement d'âmes dans des cristaux préparés était une expérience incertaine et incomprise, sujette à de nombreux échecs. Aujourd'hui, il semblerait que n'importe quel apprenti magicien mettant la main sur une pierre d'âme noire puisse y arriver. J'ai le sentiment que ce problème doit faire l'objet d'un consensus au sein de la communauté magique de Tamriel, même si j'ignore qui pourrait s'en charger depuis le discrédit de la guilde des mages. »


« Chancellier Tharn, en tant que mage argonien, j'ai déjà eu l'occasion de vous entendre discourir sur les problèmes qui frappent la cité impériale. Toute l'audience fut à la fois captivée par votre intelligence et convaincue de votre loyauté sans faille à la cause impériale. C'est pourquoi il est difficile pour un humble Argonien tel que moi de voir la cité impériale tomber en ruines sous l'assaut des forces de Molag Bal. La question la plus importante qui me brûle les lèvres est donc la suivante : comment comptez-vous restaurer la ville et retrouver votre place légitime de chancelier ?

Ash-Tal, sorcier argonien »


Le chancelier Abnur Tharn dit : « Légitime? Le conseil des anciens a peut-être été déplacé dans un endroit non divulgué, mais en tant que corps gouvernant légal de l'empire de Cyrodiil, nous sommes les seuls habilités à décider ce qui est légitime ou pas. La cité impériale a déjà connu la guerre, mais les envahisseurs finiront par être repoussés comme toujours et le peuple de Tamriel reconstruira sa cité ! Le fait que quelques bâtiments ici et là aient été détruits ne fait que prouver que ces structures étaient vieilles et avaient besoin d'être remplacées. Les structures les plus fortes sont celles qui restent debout ! La situation peut sembler désespérée, mais c'est dans ces moments-là que le peuple de la vallée de Nibenay se révèle endurant et loyal ! Tous les vrais Cyrods savent que leurs dirigeants travaillent d'arrache-pied pour restaurer l'ordre, à la fois dans la cité impériale et dans tout Cyrodiil, voire dans tout Tamriel ! Les peuples de Nirn se sont toujours tournés vers le cœur de Tamriel, leur guide et raison d'être. Ils savent que lorsque l'Empire est stable, lorsque tout le monde obéit aux lois et à la volonté impériale, la paix et la prospérité règnent dans les provinces. Les temps de dissension et de désordres appartiendront bientôt au passé. La Tour d'or blanc, symbole de la loi impériale, se dresse depuis des millénaires et sera encore debout pour longtemps ! »