TESO:Archives du maître du savoir/Le Dragon des Lames répond à vos questions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Le Dragon des Lames, 2E 582


À lire : L'héritage de la Garde-dragons


« Bonjour,

Un homme aussi doué que vous pourrait, si vous me pardonnez ce jeu de mots, faire un massacre dans ma profession. Pensez-vous vraiment que la cité impériale mérite qu'on la sauve ? J'y ai grandi, et j'y ai certains de mes souvenirs les plus chers. Mais j'y ai aussi certains de mes pires souvenirs, et je pense qu'il faudrait la raser entièrement. Nous pourrons toujours reconstruire sur les cendres. Pardonnez-moi si je signe de mon nom professionnel, plutôt que de mon nom propre. On ne sait jamais qui pourrait intercepter ces lettres. Si vous décidez de changer de profession, cherchez-moi dans l'alliance de Daguefilante. Je connais des gens qui nous mettront en contact.»

– Le Shaman – Assassin professionnel


Le dragon de Lames dit : « Qu'est-ce qui vous fait imaginer que je suis un homme ? Le masque ? Ou est-ce une habitude d'assassin de se montrer insultant ? Une sorte de défi. Enfin, ne vous méprenez pas. Mais vous vous méprenez. »
« Et, vous savez, pour une ville, le pire n'est pas de brûler. Ne le prenez pas mal. Mais depuis l'intérieur des chaînes, nous avons l'impression que Molag Bal tente d'écarteler Tamriel en entraînant la cité impériale dans Havreglace. J'espère que ma phrase n'était pas trop longue pour vous. Je ne me rends pas toujours compte. Enfin bref. Brûler. Oui, ce serait mieux. »


« J'espère que cette lettre chiffrée vous trouvera en bonne santé, et que vos complices et vous parviendrez à décoder les sceaux magiques qui s'y trouvent sans incident regrettable. Vous comprenez certainement ces précautions, vu votre vie actuelle. Je suis soldat de l'alliance de Daguefilante. Je m'enorgueillis de la justesse du combat que nous menons pour préserver la culture impériale dans mon coin de Tamriel. Un récent accrochage près du fort du Houblon m'a mené près de la cité impériale. Je supervisai la construction des engins de siège. Comment trouvez-vous la foi et la volonté nécessaires pour poursuivre la lutte dans ces conditions ? La guerre hors de vos portes est longue et sanglante, mais nous avons au moins accès à des vivres et des routes de repli si le besoin s'en fait sentir. Vous, en revanche, vous trouvez dans le ventre de la bête proverbiale, et j'imagine à peine l'épreuve que cela représente. Les généraux du roi Émeric mettent au point des stratégies pour entrer dans la cité impériale et la libérer, mais d'ici-là, comment vous ravitaillez-vous ? Comment vous cachez-vous des cultistes et des Daedra ? À moins que ce ne soit un secret professionnel ? Veuillez accepter ce modeste don de rations, et mon amulette d'Akatosh. J'ignore le degré de votre ferveur religieuse, mais vous ou l'un de vos proches pourrez sans doute profiter de la bénédiction du Dragon. Que les dieux vous bénissent. »

– Légat Cyclenophus de la Société brétonnique de restauration impériale


Le dragon de Lames dit : « Merci pour ce cadeau. Pour ce qui est des vivres : les légions en avaient amassé une quantité formidable, en vue du siège. Tharn est prévoyant. Beaucoup de vivres entreposés sous les rues, loin des Daedra. Du moins ont-ils duré un moment. Les vivres commencent à diminuer. Il m'arrive de voler des ravitaillements aux envahisseurs. C'est dangereux. Si vous vous aventurez seul en ville, restez dans les sous-sols, cela reste la zone la moins dangereuse. Et la moins bleue. Si vous êtes en escouade, vous pouvez tenter de monter à la surface. Pour vous battre. Mais il fait très bleu. Ça en devient vraiment lassant. »


« Drakus, je dresse la crête de la civilité et la crête de la prudence. J'ai dû prendre des précautions extraordinaires pour accomplir ce voyage, et exploiter les effets les plus inhabituels générés par les cœurs de Daedra et les crocs d'echkin… eugh, cette explosion va m'empêcher de m'asseoir pendant au moins une semaine. L'état de la cité impériale me rappelle Sutch, dont le passé avec les Daedra est des plus troublants. Tandis que je traversais discrètement le quartier du Marché, j'ai remarqué de subtiles anomalies de la flore surréelles, des rues ruisselantes de creatia chaotique, des bâtiments s'arrachant à un monde pour vers l'autre, qui doit être Havreglace. Si la cité impériale se mêle au Seconde Vide, quel effet cela aura-t-il sur les citoyens ? Les efforts de votre organisation sont-ils rendus vains par ce changement aurbique subtil mais croissant ? En ce cas, comment prévoyez-vous de rectifier la situation, et comment les voyageurs de passage peuvent-ils vous y aider ? »

– Eis Vuur Warden, Érudit errant et à louer


Le dragon de Lames dit : « Les rochers sont laids. Les bêtes sont laides. De la gadoue bleue. Havreglace est en ville. Les habitants ? Ceux qui n'ont pas fui rapidement sont morts. Enfin, ceux qui ont eu de la chance. Les autres sont esclaves. Prisonniers. Ils doivent se battre entre eux. »
« Mais certains d'entre nous sont des rats. Des pies. Des chats errants. Nous connaissons les anciens passages. Nous apprenons les nouveaux. Furtivité. Embuscade. Libérer des prisonniers, et les évacuer. La ville n'a pas encore quitté ce monde, et ses racines sont profondes. Profondes. Elle est… très vieille. Tout ce qui se trouve en dessous. C'est si vieux. Et certaines de ces vieilleries sont… utiles. Oui. »


« Au mystérieux dragon de Lames,

On m'a rapporté que vous faisiez partie des nombreuses personnes de Cyrodiil qui s'opposent aux immondes forces des Daedra sans prêter allégeance aux alliances. On m'a parlé d'ombres dans les ruelles qui traquent l'engeance d'Oblivion et sauvent la vie des innocents. Si vous êtes l'une de ces ombres, j'aimerais que vous m'aidiez à comprendre la gravité de la situation, car depuis Haltevoie, elle semble très embrouillée. Étiez-vous membre de la Garde du dragon, et combien de vos frères reste-t-il pour résister aux ignobles Daedra ? Êtes-vous là pour les combattre, les observer, ou aider les alliances dans leur combat ? Les batailles de l'Alliance, du Pacte et du Domaine semblent presque infantiles par rapport à l'horreur pure d'Oblivion, et vous devez le comprendre mieux que quiconque. Travaillez-vous seule, ou nouez-vous des alliances temporaires ? Je crains de manquer des connaissances élémentaires en survie et en combat, mais je suis très intéressé par l'expérience d'une personne qui risque sa vie chaque jour. »

Sincèrement, Grand Enchanter Étienne Dumonte, de la guilde des magiciens d'Haltevoie


Le dragon de Lames dit : « La Garde du dragon ? Disparue. Avec les Rémans. Certains continuent d'utiliser ce nom, sans doute sans mauvaise intention. Mais la véritable Garde du dragon ? Non. »
« Enfin, pas tout à fait. »
« Des alliances temporaires ? Oui mais tous les alliés sont temporaires. Nous faisons le nécessaire. Chaque minute est une décision. Vivre ? Mourir ? Faire vite. Et bien choisir ses alliés. »


« Au dragon de Lames, que tous les Divins vous accompagnent ;

En recevant les premiers rapports d'occupation daedrique, j'ai cru à une rumeur paniquée et sans fondement. Mais il semble que ce ne soit pas le cas. J'imagine que la mort apparence de l'empereur Varen a dû mener à une certaine désorganisation, mais la cité impériale devrait jouir de ressources suffisantes pour repousser les Daedra. Que s'est-il passé pour permettre une incursion de cette envergure ? »

Veuillez croire à l'expression de mes sentiments respectueux,

Rohais d'Auridia


Le dragon de Lames dit : « Question stupide. Pas vous, juste la question. Stupide. Désolée. Cité impériale ? A repoussé beaucoup de sièges. Grandes murailles, grosses tours pour repousser l'assaillant. Mais, eh. Les murs, ça n'arrête pas les Daedra. Portails bleus. Fissures. Et des monstres qui tombent du ciel. Légions pas entraînées pour ça. Et une légion nous a trahis : la Légion Zéro. Alors, on ne repousse pas grand-chose. Beaucoup d'embuscades. D'assassinats. Souvent. »


« Camarade, il me semble que nous n'avons pas eu le plaisir de nous rencontrer. Très peu de rapports nous parviennent de l'île de la cité, depuis l'arrivée des chaînes, mais j'ai cru comprendre que l'Ordre du Ver Noir a reçu un chapitre impérial après l'exil récent de la guilde des magiciens. Il est donc raisonnable de supposer que l'université arcanique et son planétaire impérial sont à présent aux mains des nécromanciens ? Sinon, a-t-on fait quoi que ce soit pour protéger la précieuse Archive mystique des flammes d'Havreglace ? »

– Legoless, Doyen des Explorateurs unis des poursuites académiques


Le dragon de Lames dit : « Ah. Un peu de patience. Voir question suivante. D'accord ? »


« Voici une lettre de correspondance pour le dragon de Lames,

Je vous écris pour connaître l'état actuel de l'Université arcanique, ancien siège de la guilde des mages, que les Tharn ont cédée à l'Ordre du Ver Noir après l'expulsion arbitraire de la guilde des magiciens de Cyrodiil.

Savez-vous si le Culte du Ver l'occupe encore, depuis la récente disparition du Roi des Vers, ou est-elle occupée par les Daedra ? Ce qui m'amène à une autre question : dans quel état se trouve le Culte du Ver, à votre connaissance ? Est-il à présent au service des Tharn, de Molag Bal, travaille-t-il directement pour Molag Bal ou le Roi des Vers est-il de retour ?

Le conseil des mages cherche à obtenir ces renseignements dans l'espoir de mieux cerner les agissements du Culte du Ver, des Tharn et de la menace daedrique dans la cité impériale. »

– Sorcier Solinar, guilde des magiciens de Daguefilante


Le dragon de Lames dit : « Culte du Ver. Ha. Ils s'attendaient à faire les chefs. Après. Suis sûre qu'ils regrettent, maintenant. Ceux qui restent. Larbins des Daedra. Pas mieux que des Absous. »
« L'Université ? Pillé. En partie. Un bout – le meilleur – on a aidé à l'évacuer. À l'abri. Un abri très protégé, très loin. »
« Pas encore vu le Roi des Vers. Vous savez, Mannimarco. Pas récemment. Et quand les Grandes chaînes sont tombées… les Tharn sont partis en vacances. Ailleurs. Bon débarras. »


« À l'honorable dragon de Lames, Je prie pour que cette missive vous trouve en bonne santé. Les forces externes du Clan de la Griffe du sucre ont constaté l'isolement de la cité impériale lors de nos aventures en Cyrodiil pour aider à détruire les Ancres Noires qui criblent nos terres. Nous n'avons trouvé aucun moyen d'y entrer, et j'implore les dieux de permettre votre survie. Je suis le soigneur du clan de la Griffe du sucre, et si nos éclaireurs découvrent un moyen d'entrer en ville, il pourrait m'être utile de connaître les difficultés auxquelles vous vous heurtez. Y a-t-il de nombreux blessés, des épidémies ? Manquez-vous d'armes ou d'armure ? Si vous parvenez à répondre, je commencerai à constituer des réserves médicinales, selon vos besoins. »

Que les dieux vous gardent,

Donvyn Sarethi, médecin du clan de la Griffe du Sucre


Le dragon de Lames dit : « Apportez tout ce que vous pourrez. Et tous les bras valides. Nous parvenons à contourner les barricades. Vous connaissez les Daedra. Ils n'utilisent pas d'égouts. Ils ne savent pas. Nous trouverons un passage. Des grilles, des fissures dans les verrous, des gonds arrachés. Et après : vous entrez. Et vous nous aidez. »


« Salutations, dragon, Êtes-vous par hasard membre des Lames, aussi précédemment appelés Garde du dragon d'Akavir ? Ou n'est-ce qu'une coïncidence ? Je vous envoie ce message au nom de mes différents alliés. Nous avons mobilisé nos forces pour vous aider contre les Daedra. Molag Bal a été (temporairement) mis hors course, et la lumière de Méridia nous pousse. En conséquence, voici la seule question qui compte : comment pouvons-nous vous aider ? J'ai cru comprendre que les communications sont problématiques, mais s'il reste des mages avec vous, dites-leur d'établir des portails vers les égouts… nous attendons impatiemment votre réponse. »

– Vulcanos Draco, Patriarche de la maison Draco


Le dragon de Lames dit : « Oui. Exactement. On y travaille. Bientôt, nous ouvrirons des passages. Mais pas un par un, tous à la fois. :Tout le monde afflue ! Surprise pour les Daedra. »
« Les Lames ? C'est un bon nom. Vous ne trouvez pas ? Acéré. Menaçant. Et « Dragon », ça impressionne toujours. Il n'y a pas d'autre raison. Croyez-moi. »


« Très cher dragon (de Lames, est-ce bien votre occupation ?),

Je m'appelle Vadanni, bonjour ! Je fais partie d'une organisation très dévote appelée la Flamme dorée, voyez-vous, et bien qu'elle soit bien sûr dirigée par un étrange Cathay appelé Dro'Khaj, qui désire plus que quiconque débarrasser Tamriel de la corruption daedrique, j'aimerais connaître vos suggestions pour lutter contre cette corruption, d'autant plus que vous vivez sous son influence. Quel est le meilleur moyen de lutter contre les Daedra, et comment faites-vous en Cyrodiil ? Existe-t-il des méthodes spéciales, ou l'acier reste-t-il la meilleure arme ? Au fait, si l'on vénère Méridia, est-ce grave ? Illégal ? Est-elle une bonne Daedra, comme le dit Dro'Khaj. Enfin, je crois. Qu'en pensez-vous hein ? »

Que Jone et Jode dansent gaiement avec vous, Vadanni


Le dragon de Lames dit : « Contre les Daedra ? L'acier est utile. Fiable. Et gratifiant. Mais la magie de destruction ? Ça marche aussi. Pour les gros Daedra bien lourds, j'utilise des balistes. Oh oui. Très bien, ça. J'aime beaucoup. Les balistes. »
« Méridia ? Pourquoi pas ? La cité impériale était la cité des mille cultes. Enfin, peut-être pas mille, mais beaucoup. Je n'ai jamais compté, d'ailleurs. Oh, pardon. J'ai dit culte. Ne le prenez pas mal. »


« J'ai entendu parler d'une résistante dans la cité impériale. Si c'est vrai, j'espère que mes paroles vous parviendront, qui que vous soyez. Je me suis toujours sentie chez moi dans cette cité, et depuis que les Daedra en ont pris le contrôle, je cherche un moyen de mettre un terme à leurs exactions. Mais je ne nourris aucune illusion. Seule, je n'arriverai à rien. Il nous faut un empereur légitime pour nous guider, sans quoi le peuple restera tétanisé par la peur. Dites-moi, brave guerrière des ombres, en quoi puis-je vous aider ? Si votre mission est de libérer notre foyer de Mannimarco et de ses serviteurs, alors mon devoir est de vous aider. Je possède quelque adresse en matière de magie et de combat à l'épée, et mon ressentiment envers les Daedra dépasse de loin la peur qu'ils m'inspirent. Je refuse de rester inactive pendant que mes amis et voisins subissent leur joug. »

Fidèlement vôtre, Alessandra de Cyrodiil


Le dragon de Lames dit : « Aider notre effort ? Bonne idée ! Contente que vous l'ayez eue. Alors rassemblez vos alliés. Si vous n'en avez pas, faites-en. Plus ils seront dangereux, mieux ce sera. Et s'ils sont bien équipés, c'est un plus. Préparez-vous. Nous ouvrirons bientôt les accès. Tous d'un coup. Soudainement. Ou faut-il dire « abruptement » ? Je ne sais pas. Bref, des alliés, d'accord ? Puis vous venez, et ensemble, nous fermons les portails. Nous brisons les chaînes. Nous effaçons le bleu. Nous tuons… tous les Daedra. Tous. »
« Ah oui. Et on leur prend leur équipement. »