TESO:Archives du maître du savoir/L'assistant-maître acquéreur de matériaux Pacrooti répond à vos questions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Pacrooti, 2E 582


À lire : Lettres choisies de Pacrooti

« Pacrooti, je voulais vous remercier pour votre dernier envoi de bûches de bois de nuit. Je me dois néanmoins de vous demander : Où trouvez-vous tout ce bois ? Au cours d'aucun de mes nombreux voyages n'ai-je vu quoi que ce soit de ressemblant à un arbre de nuit vivant ici en Tamriel. Est-ce dû à mon acuité visuelle défaillante ? »

–Legoless, Doyen des Explorateurs unis des poursuites érudites


Pacrooti dit : « Je n'ai moi non plus jamais vu un arbre de nuit, et je me souviens très bien de la première fois qu'un client m'en a demandé. Je ne savais pas quoi lui envoyer, et il s'en trouva fort désappointé. Jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'un Khajiit fait toujours preuve de débrouillardise. J'ai attendu que la nuit tombe, puis me suis dirigé vers une scierie. Je pense toujours à autrui, c'est pour cela que sans faire de bruit, je m'emparai d'un peu de bois qui traînait là. Je ne savais pas de quel bois il s'agissait car il faisait très sombre, mais je l'envoyai quand-même au client qui s'en retrouva satisfait. Ce système ne faillit jamais quand on me demande du bois de nuit. Et je pense que la déception d'un client est un plus grand crime qu'un petit larcin. N'est-ce pas ? »


« Cher Pacrooti, enfin, chère confrère Khajiit,

Je vous avouerais que je n'ai jamais travaillé le bois de ma vie. Mais bon, la majorité de ma vie a été passée en esclavage et en combat, je pense que je n'aurais pas eu le temps de toute façon. Dites-moi, Pacrooti, est-ce difficile de manier le bois ? En tant que femme, je n'ai jamais pris en main du quelconque bois, mou ou dur, de toute ma vie (enfin je l'ai déjà dit, ça). Trouvez-vous cela difficile, aventureux, voire même amusant ? Cela vous dérangerait-il de venir me voir à Vandeaume un de ces jours ? Nous pourrions astiquer du bois ensemble. Ramenez votre propre bois, je suis certains qu'il est de meilleure qualité que celui qu'on trouve ici, à Bordeciel. Cela serait bien pour quelqu'un comme moi, avide de travail du bois, de pouvoir entraîner ses mains avec un maître-acquéreur de bois tel que vous, ne pensez-vous pas ?

Que Jone et Jode dansent avec vous, Vadanni »


Pacrooti dit : « Ah, vous désirez devenir cliente de Pacrooti, oui ? Je perçois que vous êtes intéressée par mon bois de nuit. Il est très populaire, et pour cette transaction, la satisfaction est garantie ! Enfin, du moins la mienne. »


« Cher Pacrooti,

Je me suis toujours demandé ce qui vous était arrivé ! Vous étiez un récoltant fidèle et efficace. Je ne pus m'empêcher de me poser la question après avoir lu votre commentaire sur les chevaux.

Pourrais-je, à tout hasard, vous convaincre de revenir travailler pour moi ?

Votre ancien employeur, Elsonso »


Pacrooti dit : « J'ai été très occupé à prendre des vacances. Après une acquisition de bois très éreintante, au cours de laquelle j'ai dû me livrer à du vrai travail - pas très confortable, et même stressant ! – Je me suis rendu au Perchoir de Khenarthi pour une escapade relaxante à la plage. Je me suis malheureusement retrouvé nez-à-nez avec des alits sauvages. J'ai fini par trouver une plage dépourvue d'alits, mais remplie de bois flotté et de planches provenant d'épaves, ce qui m'a rappelé un peu le travail. C'était une période sombre de ma vie, je suis donc parti vers Mistral pour boire plusieurs cocktails en compagnie d'un Khajiit portant une raie verticale sur le front. Son nom était Rash ? Ou Radz peut-être ? Je n'en suis pas sûr, mais nous avons passé la soirée à nous raconter des blagues sur les Elfes, et j'en suis arrivé à sortir le travail de mon esprit. Jusqu'à ce que vous me le rappeliez. »


« Salutations, A-M-A-M,

Permettez-moi de me présenter. Je me nomme Anurri, la meilleure charpentière et couturière de Fort-Rivière, mais également marchande ambulante et mercenaire. J'ai une question pour vous, et j'espère que vous y répondrez.

J'ai trouvé bon nombre d'ateliers abandonnés à travers le territoire du Domaine, et ma sensibilité récente au paranormal et à l'énergie extraplanaire m'a fait découvrir que ces ateliers abritent une énergie inhabituelle. Par exemple, créer un ensemble d'armure complet dans la station abandonnée au nord d'Auridia et la porter me donne des crises d'éternuements au beau milieu de la bataille, entre autres effets plutôt douloureux (pour moi comme pour mes ennemis). En créant un autre ensemble d'armure dans la station à l'ouest de la marche de la Camarde je me sens revigorée et énergique, capable de me battre pendant plus longtemps et frapper plus fort à l'aide de mon arsenal de sorts à distance.

Connaissez-vous l'histoire (ou les histoires) de ces ateliers apparemment abandonnés ? Est-ce que les énergies que je ressens à leur proximité enchantent les armures de tissus que je créé ? Ou apportent-elles des connaissances temporaires sur l'artisanat particulier rattaché au produit ?

Et comme j'entends que vous êtes également charpentier, j'aimerais également partager des conseils avec vous. Je connais une technique de trempe du bois qui, je pense, vous intéressera.

Bien à vous, Anurri Maîtresse-charpentière, couturière des marchands de Fort-Rivière et mercenaire »


Pacrooti dit : « Coïncidence intéressante ! Après 6 lampées de liqueur des Deux-lunes, je peux également ressentir les énergies paranormales – en fait, je peux ressentir la planète de Nirn tourbillonner tout entière autour de moi ! Mais vos questions sont pertinentes. Bien que je ne les aie pas vus de mes yeux, j'ai entendu parler de ces sites d'artisanat semblant conférer des attributs uniques aux objets créés en leur sein. Je suis le plus inspiré quand je suis sous influence alchimique, aussi ai-je bu une coupe de double-rhum au sucrelune en y repensant. Et j'ai eu une idée ! J'ai entendu que la créativité des mortels tamriéliques était un don des dieux accordés au commencement des temps. La Création est donc l'exercice de l'étincelle divine, n'est-ce pas ? J'aime à penser que les maîtres-artisans au sommet de leur art sont aussi magiques que les mages eux-mêmes, et ont la possibilité de transformer leur réalité immédiate – pas de manière voulue, comme les sorciers au chapeau-pointu, mais tout aussi efficacement. Leurs ateliers absorbent donc cet art et le transmettent aux objets créés en leur sein, même s'ils n'ont pas été créés par le maître-artisan originel. C'est une bonne théorie, non ? J'en suis fort aise. Je fêterai cela en retournant à la taverne, car je suis sûr que tout le monde voudra l'entendre, et en détails ! »


« Comme la plupart des puristes vous le diront, l'ébène et la malachite sont considérés traditionnellement comme étant les matériaux quintessentiels pour forger des armures et des armes, étant-donnée leur nature lorkhanique. Néanmoins, j'ai pu constater récemment que de plus en plus de métaux exotiques étaient utilisés pour la forge. De nos jours, on utilise du calcinium autant que de l'acier de vide pour forger de l'équipement, en raison de leur supposée supériorité. Y a-t-il du vrai là-dedans ? Si oui, pourquoi les anciens maîtres se sont–ils arrêtés à l'ébène ? »

–Legoless, Doyen des Explorateurs unis des poursuites érudites


Pacrooti dit : « J'ai posé votre question à Valinka Poussepierre, mais elle était assoiffée et il lui a fallu plusieurs verres avant de pouvoir y répondre. Pourquoi les Nordiques ont-ils toujours aussi soif ? Ils ne vivent pas dans le désert, comme les rougegardes, mais Pacrooti a remarqué que les Nordiques boivent beaucoup plus que les Rougegardes. Mais pas autant que les Khajiits – J'ai moi-même pu tenir tête à Valinka. Je ne devrais pas boire autant, mais je suis assez malin pour ne pas écouter les conseils d'un ivrogne. Le lendemain matin, quand je me suis réveillé dans une étable, j'ai pu me rappeler de ce qu'elle m'a dit. Elle m'a dit que l'utilisation de métaux exotiques a été décuplée depuis l'adoption de la loi sur les guildes il y a deux siècles. L'établissement de guildes à travers Tamriel a eu pour conséquence une diffusion accrue des connaissances. Les forgerons ont découvert des métaux provenant de contrées lointaines, ce qui entraina une demande de ces matériaux. Les chapeaux pointus de la guilde des mages ont également découvert comment raffiner les minerais magiques, et tout le monde voulait dès lors mettre la main dessus ! Tout cela est très confus pour les vieux de la vieille, mais providentiel pour les assistants-maîtres acquéreurs de matériaux à la recherche d'un travail ! »


« Assistant-maître acquéreur de matériaux Pacrooti,

Je ne suis qu'un simple soldat et je n'ai aucune patience pour la forge ou l'artisanat. Néanmoins, après avoir vu plusieurs guerriers versés dans l'argent, j'aimerais que vous m'expliquiez l'origine du métal rare que l'on nomme mithril. »

-Teo Secundus, ancien garde de la rivière de Nibenay


Pacrooti dit : « J'ai entendu parler de ce métal, un matériau si rare qu'il n'existe même plus ! Par le passé, les forgerons de Tamriel pouvaient l'utiliser pour créer des armes et armures spéciales, mais un beau jour, « POUF ! », il disparut. La vie est bizarre quand même. N'est-il pas drôle de vivre dans un monde où même l'histoire peut changer ? Même l'histoire future ! Ça me donne mal à la tête parfois. Surtout le matin, maintenant que j'y pense. »