TESO:Archives du maître du savoir/Dame Clarisse Laurent répond à vos questions

« Dame Clarisse Laurent,

Je crois comprendre que vous aimez chercher des artefacts avec la guide des mages, nommément autour de Hauteroche, et je me posais des questions sur les procédures légales qui accompagnent ces aventures. Avez-vous besoin de l'aval d'une autorité quelconque ? Après avoir accédé à des ruines, quelles sont les formalités requises lorsque vous rencontrez un artefact magique puissant, comme une grande pierre de Welkynd dans une ruine ayléide ? En quoi ces procédures diffèrent-elles selon les endroits de Tamriel où vos explorations vous ont portée ?

P.S. Je n'ai pas oublié que nous devions aller prendre le thé, l'autre jour. J'ai dû aider Gabrielle Bénèle avec un projet important. J'espère que vous comprendrez.

Magicien Solinar de la guilde des mages »

Dame Clarisse Laurent : « Des procédures légales ? Quelle étrange idée ! Mais vous êtes peut-être originaire de Cyrodiil, ou même du Couchant, où ces tracasseries sont monnaie courante. Je suis une noble brétonne, j'ai donc pour habitude de décider par moi-même de ce qui est convenable et légal. Je ne commettrai jamais un acte aussi gauche que de piller la tombe de famille d'une lignée aristocrate vivante, mais à part cela, eh bien… la poursuite de la connaissance me mène où je veux ! »

« Tiens, ma très chère amie Clarisse. Je dresse la crête du plaisir ! Cela fait, quoi, cinq ans pour le moment ? Nous ne nous sommes jamais revus, après cette nuit d'ivresse dans la taverne de l'Echkin hurlant, où nous avons… (tousse) bref, peu importe. Je voulais me pencher sur le déclin, l'exclusion et aujourd'hui la disparition des minotaures. On les considère généralement comme les descendants de sainte Alessia la Libre et du demi-prince Morihaus, fils de Kyne. Le deuxième empereur, Belharza le Taureau, fut le premier minotaure, et les anciennes fables le présentent comme leur fils. Les Impériaux de la Première Ère semblaient considérer les minotaures comme des frères, et coexistaient avec eux en paix. Mais à mesure que j'ai parcouru les documents à rebours jusqu'à l'ère moderne, les mentions des minotaures les présentent de plus en plus souvent comme des « monstres ravageurs » et « sauvages », surtout dans les écrits impériaux. Pourquoi le respect pour les minotaures s'est-il tant réduit au début de la Deuxième ère ? Et pourquoi ont-ils entièrement disparu de Cyrodiil ? »'

- Eis Vuur Warden, Érudit errant et à louer

Dame Clarisse Laurent : « Vous devrez chercher la réponse plus loin, avant le milieu de la Première ère, lorsque l'Ordre alessien était au pouvoir dans l'Empire de Cyrodiil. Les documents relatifs à l'époque sont fragmentaires, mais une chose est claire : les Alessiens méprisaient toutes les races non-humaines, et pas seulement les Elfes. Les minotaures, cibles éternelles de toutes les méfiances en raison de leur force et de leur taille, furent qualifiés de « monstres » par les Alessiens, et classés avec des créatures comme les ogres et les trolls. Ils furent chassés vers les forêts et les collines, et leur culture se perdit peu à peu.

Mais ils ne furent pas entièrement détruits, et l'on dit que des minotaures vivent encore dans les terres sauvages coloviennes, et sur la Côte d'or. Il se peut que je m'y penche, après mon expédition dans les montagnes de Wrothgar ! Il est difficile de se rendre sur la Côte d'or, depuis quelques années, grâce aux caprices de la fameuse Reine pirate d'Enclume, mais j'ai cru comprendre que nous pourrons d'ici un an redécouvrir les villes d'Enclume et de Kvatch. Je vais charger Stibbons de mener les préparatifs au plus vite. »

« Salutations, je m'appelle Hundorian. Il réchauffe mes écailles de vous écrire, dame Clarisse Laurent. J'aimerais en savoir un peu plus sur cette race vulpine appelée Lilmothiit. Est-il exact qu'ils auraient pu être éliminés par la peste knahataine ? Ma tribu est nomade, et j'ai entendu dire que les Lilmothiit étaient peut-être également nomades et tribaux. Ne s'agit-il là que de mythes et de rumeurs, ou cela peut-il posséder un fond de vérité ? J'espère que ma lettre vous parviendra sans encombre, et que vous pourrez y répondre. J'ai aussi joint une bourse de terre à ma demande. Vous pouvez l'utiliser votre guise, du moment que vous l'utilisez sagement. Que la terre vous guide, dame Clarisse Laurent. »

– Hundorian, seigneur de la terre

« Salutations, dame Clarisse :

Au cours de mes études, j'ai rencontré quelques références aux défunts Lilmothiit, une race nomade d'êtres proches du renard, qui peuplaient autrefois le Marais noir. On les dit apparentés aux Khajiits, quoique cela m'étonne (cela semble toutefois corroboré par leur nom, puisque mes alliés khajiits m'ont expliqué que Lilmothiit signifie « qui vient de Lilmoth » en Ta'agra ; cela suggère donc qu'ils parlaient cette langue, à moins que ce nom ne leur ait été attribué, un peu comme nous autres Altmers sommes appelés « Hauts-Elfes »). Je n'ai guère trouvé de renseignements à leur sujet, sinon qu'ils fondèrent la ville de Rose noire. Savez-vous quelque chose de cette race mystérieuse ?

Merci, Alarra – conseillère des Explorateurs unis des Poursuites érudites »

Dame Clarisse Laurent « Ah, ces pauvres Lilmothiit, perdus et tant regrettés ! Tout semble indiquer que leur race a bien succombé à la peste knahataine, et nous ne verrons plus jamais un membre vivant des hommes-renards. Mais nous pouvons nous réjouir qu'ils aient laissé des agglomérations intactes derrière eux, qui nous permettent de les retrouver grâce à la discipline de l'archéologie. Bien sûr, ils vivaient dans des terres isolées, à l'autre bout de Tamriel par rapport à Hauteroche, et sont donc presque inconnus des érudits brétons… mais je compte remédier personnellement à cette lacune ! Après avoir visité la Côte d'or, j'espère poursuivre par la mer jusqu'à Leyawiin, puis rejoindre Fangeombre par voie de terre. Nous verrons bien ce que j'y trouverai ! »

« Chère dame Laurent,

Je suis ravi d'avoir l'occasion de parler une personne si versée dans les arts de l'histoire et de l'archéologie. Je suis votre carrière, et votre approche enthousiaste et pédante envers les peuples et événements du passé ridiculise vos collègues plus « professionnels » et « érudits ». Je vous contacte dans l'espoir que vous puissiez faire la lumière sur nos énigmatiques ancêtres, les Nèdes. De nombreux érudits d'Haltevoie peuvent parler longuement de technologie dwemer et de magie ayléide, mais peu s'intéressent à l'histoire et la culture de nos ancêtres. Mes collègues nordiques insistent que ces Nèdes n'étaient que des tribus nordiques, asservies par les Elfes, tandis que les Impériaux leur prêtent des origines atmoranes, et une ethnicité tout à fait différente. Et pourtant, certains affirment que les Nèdes étaient bel et bien indigènes de Tamriel, sans lien aucun avec les Atmorans. Que vous indiquent vos connaissances sur le sujet ? D'où venaient les Nèdes ? Les croyez-vous Atmorans, ou toute autre chose ? Existe-t-il une différence réelle entre les Nèdes qui habitaient les différentes provinces, comme les proto-Brétons et les proto-Cyrodiiliens ? Et enfin, savez-vous quelle magie et pratiques uniques caractérisaient les Nèdes, et leur place dans cette culture ? J'espère sincèrement que vous pourrez apporter la lumière sur ces ancêtres mystérieux et tant négligés, chère Dame.

Bien à vous,

Grand enchanteur Étienne Dumonte, de la guilde des mages d'Haltevoie »

« À dame Laurent,

En tant qu'étudiant de nombreuses disciplines, j'aimerais m'entretenir avec vous d'un point obscur d'archéologie. Ce sujet, qui fait défaut à mes propres recherches comme à tant d'autres, concerne les premières cultures humaines de Tamriel, les Nèdes et leurs contemporains. Que savez-vous de races comme les Keptu, les « Hommes-de-Ket », les Orma, les Yerpest, les Horwalli, les Al-Hared, les Al-Gemha, et cetera ? Je crains que la rareté des archives écrites de ces peuples tribaux ne condamne les érudits livresques comme moi à consulter les fragments ayléides, qui écrivaient le plus souvent du point de vue des oppresseurs, sans se soucier de la culture qu'ils opprimaient. Bien des remerciements pour les réponses que vous pourrez m'apporter.

-Érudit exilé, Querulus Praeco »

Dame Clarisse Laurent : « Bien que je n'aie fouillé que quelques sites nèdes, je jouis de connaissances assez imposantes sur la question. En l'effet, j'ai lu plus d'une demi-douzaine d'ouvrages traitant de la question en profondeur, et tous se contredisent. Toutefois, cela me force simplement, en tant que fière érudite noble et aristocrate, à me former mes propres opinions. Et les voici : le terme générique « Nède » est si largement appliqué aux humains de l'ère méréthique qu'il est sans valeur. Il est à mes yeux indubitable que toutes les tribus humaines du nord de Tamriel (avant les Ra Gada, bien sûr) avaient leurs origines dans la mythique Atmora, mais qu'ils avaient émigré de différentes parties de ces terres, et à différentes époques, sur plusieurs siècles. Chaque tribu avait apporté sa propre culture, et ces cultures se mêlèrent au fil de leur arrivée en Tamriel. Une fois que ce cher Émeric aura mis fin au conflit infantile qui secoue Cyrodiil, j'espère pouvoir examiner en personne certains sites keptu et perena déjà indiqués sur ma carte, pour signer une monographie bien utile pour dissiper ces doutes. »

« Chaleureuses salutations à dame Clarisse Laurent,

J'espère que vous vous portez bien depuis notre dernière rencontre, et je vous remercie à nouveau d'accepter que je m'en enquière. Je vous demande de faire preuve de patience, car mes questions sont d'ordres assez divers :

Tout d'abord, les Nèdes. La culture nède est fascinante, mais tragiquement obscure. Ils semblent avoir nourri une fascination pour les étoiles, au moins égale à celle des Ayléides, avant de se tourner vers la vénération des Néréïdes et autres entités. Et c'est sur ce dernier point que porte mon interrogation : j'ai exploré en Raidelorn des ruines que l'on prétendait nèdes, et les sculptures sur place présentaient un motif récurrent de quatre symboles : un visage doté de défenses, un crâne de cerf, un serpent ailé et deux serpents. Vu la proximité de plusieurs campements orques, j'ose supposer que le visage aux défenses est celui de Mauloch, tandis que le cerf pourrait faire référence à Hircine puisque l'on m'a parlé de loups-garous dans la région. Seuls les serpents rappellent une quelconque constellation connue, mais les ailes me troublent, tout comme la représentation de deux serpents. Avez-vous une explication ?

Également, lors d'un voyage à Val-boisé, j'ai eu le plus grand mal à trouver le moindre artefact ou lieu en relation avec les Imga, qui pourtant existent encore (du moins à ma connaissance). Il fut tout aussi difficile de trouver des individus de cette race, mais l'objet de ma question n'est pas là. J'ai visité plusieurs portions du marais noir et vu des vestiges de villages kothringis, et j'ai cru comprendre que les Lilmothiit n'avaient guère laissé de structures derrière eux, de par leur mode de vie nomade. L'absence d'artefact de leur culture ne me trouble donc pas. Mais les Imga devraient encore être présents et fabriquer ou utiliser des outils. Pourquoi n'en trouve-t-on aucun signe ?

Enfin, l'un de mes compatriotes a récemment entrepris de retrouver un masque funéraire akavirois volé (Tsaesci plutôt que Kamal, vu son âge supposé), et m'a incidemment alerté sur l'existence même de cette pratique des masques funéraires akavirois. Savez-vous si cette pratique est liée aux masques des prêtres dragons de Bordeciel ? La similitude semble trop grande pour qu'il s'agisse d'une coïncidence, surtout avec le thème commun du dragon.

Je vous remercie à nouveau pour votre temps, et vous présente mes excuses pour ce long courrier.

Aimables salutations,

Rohais d'Auridia »

Dame Clarisse Laurent : « Par Julianos, Mater Rohais ! Quelle grande curiosité vous avez. Et vous posez des questions des plus profondes… parfois même trop pour moi. Je ferai de mon mieux pour vous satisfaire.

Avant tout, j'envie votre voyage en Raidelorn, région que je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter. Concernant les symboles récurrents que vous y avez rencontrés, j'appuie vos suppositions quant aux deux premiers. L'apparition du serpent peut également être attribuée à la fascination (on pourrait même parler d'obsession) des Nèdes de la région pour les constellations. Quant au serpent ailé, ne pourrait-il pas être d'origine rougegarde ? J'ai cru comprendre qu'il existait des serpents volants dans le sud de Martelfell, et peut-être étaient-ils autrefois plus répandus. J'espère voir de mes propres yeux l'une de ces « vipères volantes » lorsque je passerai par le Débarcadère d'Abah en me rendant sur la Côte d'or. On raconte qu'elles y sont courantes.

Quant aux Imga, il me semble que le Crépusculien Cirantille a écrit sur la question, émettant l'hypothèse que les Imga étaient partis « visiter Falinesti » jusqu'à la résolution de cette Coalescence et de la guerre des Alliances. Mais bien sûr, on ne peut pas se fier à ce qu'écrit Cirantille.

Et le sujet des masques funéraires akavirois semble fascinant, mais j'admets ne presque rien connaître de nos lointains voisins d'Akavir. Dame Cinnabre aura peut-être un avis, ou Divayth Fyr ? Stibbons, je vais vous dicter une lettre.

« Salutations ma dame,

Ayant étudié un certain nombre d'antiques ruines yokudanes, je suis fasciné par le mystère qui entoure ces peuples. Tandis que je parcourais leurs vestiges pour y chercher des indices quant à la nature de l'Errance, j'ai découvert plusieurs tablettes parlant de serpents et de mue. Puisque la constellation du Serpent est prééminente dans la culture yokudane, je me demandais si vous aviez fait des découvertes intéressantes concernant l'Errance, ou si vous aviez établi un lien entre le Serpent et l'Errance. J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'une forme de passage transliminal, qui à mon avis implique d'une certaine façon les non-étoiles du Serpent, puisque ces non-étoiles elles-mêmes semblent se déplacer à des angles « étranges » similaire aux premiers Errants. Votre expertise serait très précieuse pour mes recherches, et peut-être pourrions-nous cosigner un manuscrit ?

Bien à vous,

Correlon Menetieri »

Dame Clarisse Laurent : « Vous savez, les Rougegardes ont beau paraître dignes et réservés, si vous exprimez un intérêt poli pour leur civilisation rustique, ils se font généralement un plaisir de vous parler. Ce fut du moins le cas d'une jeune poétesse appelée Azadiyeh, à l'époque où je résidais à Satakalaam. Elle me confia que la tradition moderne de l'Errance, sorte de rite de passage des jeunes Rougegardes, est inspirée de l'antique légende yokudane des Travaux du héros, où une grande guerrière de l'ère de l'Aube traversa le zodiaque, pour affronter un défi à chaque constellation. Il me navre que son nom m'échappe pour le moment, mais cette héroïne pourrait tout à fait étayer votre hypothèse (au demeurant plutôt farfelue). »

« À l'illustre dame Laurent de Daguefilante, de la part d'un frère en quêtes de trésors et de savoirs perdus,

J'espère que cette lettre vous trouvera en bonne santé, bien que rien ne le garantisse, puisqu'à notre époque les messagers de l'Alliance semblent prendre l'habitude d'oublier de remettre nos courriers.

Quoi qu'il en soit : je vous écris pour vous demander si, au cours de vos nombreux voyages, vous avez trouvé mention des antiques Falmers, ces Elfes des neiges de Bordeciel. Comme pourraient vous le dire tous les amateurs d'histoire ancienne, ou même tous les Nordiques dignes de ce nom, les Elfes des neiges étaient déjà perdus avant que nos ancêtres ne débarquent de l'antique Atmora. Ayant vu les ruines majestueuses et vestiges arcaniques des fiers Ayléides dans tout Tamriel, il est légitime de supposer que leurs cousins nordiques de Bordeciel auraient été tout aussi évolués, sur les plans culturels comme magiques. En tant que mage et érudite de Bordeciel, je parcours les tomes et récits personnels pour tenter de comprendre ce que sont devenus les Falmers et de retrouver une trace de leur peuple. Les retombées potentielles sont immenses, ne serait-ce que dans le domaine de la magie ! (Ne parlons même pas de la renommée et de la richesse qu'obtiendrait celui ou celle qui découvrirait les secrets des antiques Elfes des neiges). Si vous possédez le moindre indice qui pourrait m'aider en mes recherches, je vous en supplie, prévenez-moi au plus vite (je vous déconseille toutefois fortement d'employer les messagers locaux).

Je veillerai à vous en remercier dans mon prochain livre, si mes recherches devaient porter leurs fruits.

Avec tout mon respect et grand espoir,

Asgautr Grisebise, mage de Vendeaume »

Dame Clarisse Laurent : « Les vestiges physiques des Elfes des neiges sont effectivement rares. C'est dire avec quelle détermination leur race, et tout ce qu'elle avait créé, fut éradiquée par vos ancêtres, mage de Vendeaume. Au moins, nous autres nobles brétons eûmes la bonté d'accepter que nos oppresseurs direnni se retirent sur leur petite île de l'Illiaque. Mais vous avez raison, toute découverte de reliques ou de ruines falmers pourrait assurer la carrière d'un chercheur. Lors de mon voyage dans les montagnes wrothgariennes, je compte guetter toute preuve que les Orques pourront m'apporter d'anciennes installations des Elfes des neiges. Mais à vrai dire, je n'y compte guère. »

« Dame Laurent, j'espère que Stibbons et vous êtes bien rentrés de la Cité creuse. L'époque doit merveilleusement se prêter à l'archéologie, au vu des nombreuses découvertes que font ces aventuriers censément immortels, sans quoi ils ne seraient jamais revenus raconter leurs aventures. J'espérais que vous pourriez m'expliquer les origines de deux de ces étonnantes découvertes.

L'histoire impériale classique est connue pour sa façon de survoler les différentes cités ayléides établies hors de son domaine après la chute de la Tour d'or blanc, mais même les revivalistes ayléides les plus acharnés admettent que les Elfes sauvages ne dépassèrent jamais les Jeralls. Et malgré les millénaires de domination des Falmers puis des Nordiques sur Bordeciel, les ruines d'un avant-poste ayléide semblent avoir été mises à nu sous le fort en ruines de Vallevert, au centre de la Brèche. Comment réconcilier cette découverte avec l'histoire de la région ?

Ma deuxième question concerne un antre de hors-la-loi de mauvaise réputation sous les rues de Belkarth. Je suis certain qu'une dame de vos origines ignore tout d'un tel lieu, mais l'on y trouve des pierres remarquables par leur ouvrage nède. La récente découverte de la cité nède dite de la Retraite de Reinhold, déjà en ruines avant que le premier Yokudan ne pose le pied sur Tamriel, se fit également sous Belkarth. Pourraient-elles faire partie d'un complexe lié et intact ? »

– Legoless, Doyen des Exploreurs unis des Poursuites érudites

Dame Clarisse Laurent : « Comme je le disais en réponse à une question précédente, je n'ai pas eu le privilège personnel d'inspecter les reliques nèdes de Raidelorn, mais si l'on trouve de telles ruines à proximité de Belkarth, je doute qu'il s'agisse d'une coïncidence. Pour ma part, je mandaterais aussitôt Stibbons pour qu'il trouve le lien entre les deux. La découverte d'un site à la fois complet et intact serait en revanche bien improbable.

Des ruines ayléides ? À Bordeciel ? Impossible. Selon mon exemplaire des « Sous-sols d'Estemarche » de Hrerm le bâtisseur, les ouvrages sous Fort Vallevert sont entièrement de nature nordique. Quoi qu'il en soit, toute ruine elfique dans la région serait falmeri. À moins… à moins que ce ragnard de Hrerm ait découvert un site perdu des Elfes des neiges et qu'il n'ait pas voulu nous en parler ? Ça serait bien de lui. Stibbons, je vous dicte une lettre. »

« Stibbons, mon ami, je vous vois supporter les épreuves des voyages et porter les bagages où que se rende dame Laurent. Comment avez-vous échoué à son service ? Et, de vous à moi, ne regrettez-vous pas de ne pas travailler pour quelqu'un d'autre ?

Bien à vous,

Alena-Draco, Paladin en chef et matriarche de la maison Draco »

Stibbons : « Je considère comme un privilège rare de servir une dame du rang ma maîtresse, de toutes les manières qui peuvent lui paraître indiquées. Je ne possède nulle formation universitaire, mais en ma capacité de valet, je fais toutefois progresser la connaissance brétonne, et rien d'autre n'a d'importance. Tant que le savoir croît, les agaceries comme les malédictions antiques, les pétrifications et les tortures daedriques ne sont que… mais puisque vous en parlez, monsieur, quel serait cet autre poste ? Par pure curiosité intellectuelle, bien sûr. »