TESO:Archives du maître du savoir/Augustine Viliane répond à vos questions

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Par Augustine Viliane, 2E 582


À lire : Le feu de l'Hist


La sibylle Augustine Viliane dit : « Que de questions ! Votre désir de savoir et de conseil me flatte, mais pardonnez-moi, je ne saurai répondre à chacun d'entre vous. Car le Jour de la Danse n'est que dans quelques semaines, et il reste tant de préparatifs à mener ! »


"Chère Augustine Viliane, estimée sibylle de Dibella, Je vous écris dans l'espoir que vous saurez me guider dans mes efforts pour gagner le cœur d'un jeune Elfe qui a retenu mon regard. Il est d'ascendance altmerie, récemment arrivé du bel archipel pour travailler à la bibliothèque de notre guilde des magiciens. Ce cher Fellandril semble plus affable et abordable que la plupart de ses congénères, et pourtant ma passion et mon charme brétons n'y suffisent pas. Le feu brille bien en son regard, mais il conserve cette distance typique des Altmeri. La poésie et les allusions brétonnes ont failli à aviver son intérêt, aussi vous le demandé-je : comment courtise-t-on les beautés à la peau dorée venues du Couchant ? Comment percer cette carapace ? Bien à vous, "

Grande enchanteresse Étienne Dumonte, de la guilde des magiciens d'Haltevoie


La sibylle Augustine Viliane dit : « Les Hauts-Elfes sont connus pour l'intérêt qu'ils portent à l'héritage et à la généalogie. Si vous êtes l'une des Dumonte de Gavaudon, votre famille est connue pour sa richesse en sang direnni. Mentionnez-le donc à portée de voix de Fellandril, et voyez si cela attise son intérêt. Ou, puisque vous vous trouvez à Haltevoie, passez donc me voir au Temple, afin que nous en discutions de vive voix. »


"Très estimée sybille de Dibella, ;Voilà, j'irai droit au but : quel est l'avis de Dibella lorsqu'une relation compte plus de deux amants ? Rappelons que pour l'heure, je ne fais partie d'aucune relation de la sorte, et je n'ai aucun désir d'en initier une. Autant dire que ma curiosité n'est qu'académique, mais ne sera satisfaite que lorsque vous m'aurez donné une réponse. Il me semble évident qu'en notre époque troublée tout particulièrement, il me semble que l'on doit chercher le plus de compagnie possible. Et quel lien pourrait être plus fort que celui de l'amour ? Pardon si mes spéculations semblent arrogantes, mais il me semble qu'un trio ou un quatuor d'amants seraient encore plus apaisés qu'un duo. Et si je ne m'abuse plus on est, plus on partage d'amour, n'est-ce pas ?Irai-je jusqu'à dire que cette vérité me semble évidente ?Non, je ne pense pas risquer votre désaffection en l'affirmant.Tout comme je suis convaincu de ne nuire à personne en posant ces questions au grand jour. Ultime interrogation : y a-t-il une limite au-delà de laquelle ce « ratio » démultiplicateur ne s'applique plus ?

Restez assurée de ma dévotion à Dibella, quel que soit son jugement sur la question.Et restez assurée de mon affection éternelle.Merci de votre attention.

Que les Divins vous accompagnent,

PS La première lettre de chaque phrase n'est pas là par hasard. Nous savons où elle est, et comment la trouver. "

―Theophilus Drafonius


La sibylle Augustine Viliane dit : « Ah, mais la Danseuse de la Passion nous rappelle que c'est de la qualité de l'amour, et non de sa quantité, que tout dépend. Si la danse nous transporte, peu importe le nombre des danseurs ! »
« Pour ce qui est du reste : venez me voir Fredas au soir, après le service. »


" Très vénérable Augustine Viliane, sibylle de Dibella au temple d'Haltevoie,

Je respecte avec ferveur les traditions antiques de mon peuple, mais je respecte celles du vôtre. J'aime ma patrie, mais j'aimerais que Morwha possède une main supplémentaire pour consoler ma peine. Je sais que Dibelle dit qu'il faut ouvrir son cœur aux nobles secrets de l'art et de l'amour. Chérir les trésors de l'amitié. Chercher la joie et l'inspiration dans les mystères de l'amour. Mais je me demande si ces nobles secrets de l'amour sont aussi ouverts aux hommes qu'ils le sont aux femmes. Je me demande si les Huit Divins sont assez différents pour me permettre le changement. Je suis tombé amoureux de lui lorsque j'avais quatorze ans. Nous étions amis depuis nos cinq ans. Depuis ce jour où je l'ai vu sous ce jour, je ne lui en ai jamais touché mot. Nous partageons la nourriture, l'acier et le sang, mais je crains de partager aussi mes sentiments. J'ai tué et j'ai saigné pour lui. Mais nous sommes nobles, et nos familles ne peuvent se priver d'un mariage bénéfique. Alors je vous le demande, à Dibella et vous-même : puis-je chercher la joie et l'inspiration dans le corps de mon cher compagnon ? Un amour aussi étrange serait-il acceptable pour Dibella ? Pourrais-je lui ouvrir mon cœur aussi librement que je le désire, et sans peur ? Pourrait-il m'aimer ? Salutations respectueuses, "

―Baron Yashu al-Aydin d'Herne


"Chère madame Viliane, puisse cette lettre vous trouver en bonne santé et le cœur léger. En tant qu'Argonian éclos à Daguefilante, je comprends assez bien comment le peuple considère généralement les relations intimes avec ceux qui sont jugés moins civilisés. Ayant grandi en ces lieux, je me suis toujours senti assez… seul. Du moins jusque récemment, puisque je me trouve à présent de l'autre côté de ce débat. Il y a de cela quatre mois, j'explorais le large de la Glénumbrie, à la recherche d'objets engloutis que j'aurais pu vendre. Alors, j'entendis les cris puissants d'une harpie. Je revins sur la berge pour lui porter secours. À ma grande surprise, ce n'était pas un touriste égaré qui se faisait attaquer par un vol, mais bien l'inverse. Une harpie isolée, de celles aux plumes sombres et chargées de bijoux, se faisait dévaliser par trois Rougegardes. Ils lui prenaient non seulement ses trésors, mais aussi ses œufs ! En tant qu'Argonien, cela me rendit fou de rage. Lorsque j'eus chassé les trois voleurs, la matriarche me remercia… de manière très passionnée. Je lui rends visite chaque semaine, et chaque fois, elle semble plus triste de me voir repartir. J'ai décidé de m'établir de manière définitive dans cette relation. Je sais ce que d'autres en diront, et j'accepte leurs insultes sans sourciller. Mais ma crainte première est que la Déesse de l'Affection ne considère notre amour comme un blasphème. Est-ce exagéré, ou dois-je vivre dans la crainte des Divins ? Sincèrement : "

―Nage-dans-les-Trésors


La sibylle Augustine Viliane dit : « Le cœur cherche ce qu'il désire, noble Baron et fougueux Argonien, quel que soit le sein sous lequel il bat. Si votre affection est pure et ne s'accompagne d'aucune coercition, il est sacré aux yeux de Dibella. Car ne dit-elle pas : « Qu'importe la graine, si la pousse est nourrie d'amour, la fleur sera exquise. » ? »


« Salutations, Augustine Viliane, Je suis Alaesir Morellian, humble apprenti bréton de la guilde des magiciens de Raidelorn, et je vous supplie de m'aider. Je suis amoureux de la beauté de deux de mes Maîtres : une Altmer au port des plus nobles, et une Dunmer dont les yeux rouges et la peau grise m'envoûtent par leur exotisme. Je pense à elles chaque soir, dans l'espoir que Dibella m'inspire la manière de gagner leur faveur. Mais Pour l'heure, je n'ai récolté que les plaintes des domestiques de la maison de guilde, qui m'imposent dorénavant de laver moi-même mes draps… Comment courtiser la noble Estirdalin puisque les Altmers considèrent généralement les Hommes comme inférieurs et les évitent pour préserver leur chère pureté généalogique ? J'ai demandé conseil aux autres apprentis, mais ils ne savent pas comment gagner l'affection de ces Mers, pas plus qu'ils ne sauraient lancer un sort de soin digne de ce nom. Ils me disent que les Hautes Elfes sont certainement « pompeuses et hautaines » au boudoir, et que je ferais mieux de me tourner vers Brelayne Hllervu, vu la réputation des Elfes Noirs. Ont-ils raison ? Comment faire pour gagner son affection ? Elle ne semble guère s'attacher aux autres races, et traite de « N'Wah » et de « S'wit » tous ceux qui passent devant son étude.

Sincères salutations, Alaesir Morellian. »


La sibylle Augustine Viliane dit : « Quel dilemme ! Conservant la Haute-Elfe, reportez-vous à ma réponse précédente, à l'enchanteresse Dumonte. Vous pourrez peut-être piquer son intérêt en ayant recours au même ressort. Quant à l'Elfe Noire, ma propre expérience confirme leur voracité amoureuse. Si elle porte son foulard avec la pointe à gauche, vers le cœur, cela peut indiquer qu'elle accepte qu'on l'aborde. Si la pointe est vers la droite, gardez-vous ! »
« Mais surtout, la question dépend de VOS sentiments, jeune Alaesir. Fouillez votre cœur, et n'hésitez pas à consulter notre sibylle de Raidelorn, dame Siquine. »


« Bonjour sibylle, voici ma question :

Après avoir lu plusieurs récits nordiques dans nos bibliothèques, il semble que les Nordiques antiques aient pratiqué la polygamie, notamment dans le célèbre récital des Cinq Cents Compagnons pendant le Festin des Morts, où les Compagnons sont cités avec leurs nombreux compagnons ou épouses.

Mais je n'y trouve plus aucune référence moderne. Je me demande pourquoi cette pratique est tombée en désuétude. La polygamie reste-t-elle courante chez les Nordiques ? » – Iszara l'Agitée, chanteuse de la guilde des scénaristes


La sibylle Augustine Viliane dit : « Je crains que vous n'ayez mal interprété, comme cela arrive souvent, le terme « épouses de guerre » des Nordiques d'antan. Cette expression est interchangeable avec « sœur de bouclier », et désigne les guerrières nordiques et non les épouses légitimes. Bien qu'une épouse de guerre puisse être mariée à un frère de bouclier, ou même à un non-guerrier, ces relations étaient (pour la plupart) monogames. »


« Ah, très chère sibylle de notre très chère dame. Qu'il est bon de deviser avec une voisine, pour une fois, notamment aussi cultivée que vous l'êtes. Ma question concerne moins les pratiques nuptiales que la perception de la Dame elle-même à Hauteroche. Récemment, je me suis rendu à Daguefilante pour explorer les diverses échoppes d'enchantement et l'alchimie de cette belle ville. J'ai fait halte à la chapelle des Divins pour écouter un sermon. Je fus stupéfait d'entendre le prêtre enjoindre ses ouailles de se « défier » des « charmes de Dibella », ou quelque autre tournure du même sens. Il avait parlé avec tant d'éloges des sept autres Divins, et je fus surpris que la Dame de l'Amour, de la Beauté, de l'Art et de la Musique soit vilipendée de la sorte. Ne fait-elle pourtant pas partie des Huit sacrés ? Akatosh n'a-t-il pas choisi les autres pour servir à son côté ? Que dire à ceux qui estiment la Dame lâche ou indigne d'éloges ? Cela me pique de manière toute particulière, car c'est le culte de Dibella qui m'a amené à celui des Divins dans leur ensemble. J'aimerais faire comprendre la bonté et la bienveillance de la dame. M'aiderez-vous à trouver les mots pour cela, ô sibylle ? »

– Légat Cyclenophus, de la Société brétonne pour la restauration impériale


La sibylle Augustine Viliane dit : « Par Ses lèvres ! Vous avez écouté un sermon de Père Pitof à la Cathédrale de Daguefilante, n'est-ce pas ? Ce père si pieux est très dévoué à la théologie, mais je sais de source sûre qu'il ne se passionne pas seulement pour notre vénération des Huit. Pour autant, il convient, après une nuit de fervente adoration de Dibella, de ne pas se montrer possessif envers sa partenaire de prière. Je crains d'avoir parlé plus durement qu'il ne l'aurait aimé, et l'ai peut-être renvoyé à Daguefilante avec un certain ressentiment contre notre Dame et ceux qui la servent. Espérons qu'avec le temps, il trouvera le chemin qui le ramènera à la joie. »


« Fidèle sibylle, puisque les Kothringiens ont presque tous disparu, un grand fossé culturel s'est installé dans les mangroves dépeuplées de leur Argonie natale. En tant que lien direct avec Dibella, vous devez certainement partager le chagrin de la déesse devant la perte de ces adorateurs si dévoués. Nous savons que la Dame de l'Amour était très estimée par les Kothringiens, mais les historiens ne savent au final pas grand-chose de leurs traditions nuptiales. Pourrez-vous leur donner voix, afin que nous honorions leur souvenir ? »

– Legoless, Doyen des Explorateurs unis des Poursuites érudites


La sibylle Augustine Viliane dit : « Les Kothringiens, quoique malheureusement disparus, étaient encore présents il y a peu, et leurs anciens voisins en gardent des souvenirs très vifs. Bon nombre des Perlés vivaient à proximité de Tourbevase. J'ai cru comprendre que des accords commerciaux récents devraient bientôt permettre de rouvrir la route entre Gidéon et Leyawiin, ce qui rétablira la circulation dans les anciennes terres kothringiennes. Alors, je transmettrai votre question très intéressante à ma sœur sibylle de Gidéon. Quoique si votre curiosité est très grande, je vous enjoins de faire vous-même le déplacement. »


« Chère Augustine Viliane, sibylle de Dibella

J'ai une question de nature assez atypique, voire dégoûtante pour certains. Non, je ne tente pas de courtiser un Daedra. Une jeune Bosmer m'attire depuis quelques semaines, notamment parce qu'elle a réussi à faire rouler la moitié des Nordiques de la Défense du horqueur sous la table sans s'évanouir. J'en fus aussitôt épris, mais elle ignore toutes mes avances. Puis un jour, tandis que je quittais l'auberge, je l'ai vue entraîner quelqu'un dans une ruelle. Intrigué par son attitude, je les ai suivis. Un instant plus tard, je l'ai vue courbée sur sa victime impuissante, les yeux rouges et la peau blanche comme la lune. Par la barbe d'Ysmir ! J'avais tenté de séduire une vampire ! Et bien que je connaisse sa véritable nature, mes sentiments n'ont en rien changé. Dibella me reprocherait-elle cette affection anormale, ou pense-t-elle que chacun est digne d'amour, quelle que soit sa forme ? Comment séduire un vampire sans y perdre la vie ? »

– Jonnlur l'Entêté, Nordique


La sibylle Augustine Viliane dit : « Hélas, pauvre Jonnlur, cette route est semée d'embûches, et si vous y persistez, vous aurez certainement davantage besoin des conseils d'un prêtre d'Arkay que de ceux d'une sibylle de Dibella. Car la non-vie est une corruption, et quiconque demeure volontairement un vampire en se nourrissant d'autrui révèle son esprit impur. J'ai discuté avec père Rangouze, première des Prêtres d'Arkay à Haltevoie, et il me confirme que vos sentiments pour cette Elfe des bois ne tiennent pas de l'amour, ni même de la joyeuse passion, mais plutôt de quelque sombre instinct que vous devez tenter d'oublier. Ne vous entêtez pas, mais détournez-vous avec force, car votre corps et votre âme courent un sinistre danger. »


« Ma dame sibylle,

Je vous écris dans l'espoir de clarifier une question de foi et, peut-être, guider mes pas vers mon partenaire.

J'ai la chance d'être aimé de mes deux parents. Ma mère m'a élevé dans la tradition altmerie, et mon père nordique l'a généralement accepté. Malheureusement, ce bel accord volait en éclats chaque fois que l'on mentionnait Dibella. Comme vous le savez, Elle est absente du panthéon altmeri. Mais père insistait que le patronage de Dibella était nécessaire pour chercher l'amour. On m'assure qu'il était fervent adorateur des Arts de Dibella, mais que mieux valait éviter la question.

Lorsque je parlais de cette imposition à mère, elle me répondait : « Jephre est le dieu de la beauté naturelle. Il a narré la Création afin que chacun connaisse son rôle et sa forme. Il a béni les Altmers et l'archipel du Couchant avec une beauté sans égale. Il a enseigné leur chant aux oiseaux, et inspiré les étoiles même avec ses poèmes. Dibella est un écho mal compris de Jephre, une invention des Nordiques étourdis par leur intérêt pour les plaisirs du corps, mais jamais de l'âme. Cherche la bénédiction de Jephre, et tu trouveras l'âme sœur. »

Mais de son côté, père me disait : « Jephre ? Par les os de Shor ! Une pâle imitation des belles formes de Dibella, pour ne pas effrayer les buveurs de lait ! Ces prudes d'Elfes aiment parler de la grandeur de leurs dieux, parce qu'ils ont la tête dans les nuages. Cherche le conseil de Dibella pour assouvir tes vertiges. »

Je soupçonne que ces deux dieux sont des aspects d'une même divinité. Savoir si l'un des deux est un aspect de l'autre ou une interprétation aedrique « plus exacte » me semble pure sémantique. Certains voient Auri-El et d'autres Akatosh. Bien sûr, je ne suis sûre de rien, et j'invoque les deux divinités chaque fois que j'entreprends une activité créative ou nourris une affection. Mais malgré cette pieuse observance, je demeure célibataire !

Dites-moi, chère sibylle, mon approche est-elle judicieuse ? Ou suis-je condamnée à une éternité de solitude faute de me consacrer à l'une des deux divinités ? Qui comprend la volonté des Aedra ? Qu'attendent-ils de nous ? La panique m'étreint, alors que je me languis d'autres bras ! Je n'en puis plus… Je vais… défaillir…

Veuillez croire en l'expression de mon désespoir,

- Dame Aereda, auteur des « Lamentations de Phynastre : étude du symbolisme tragique des faucons »


La sibylle Augustine Viliane dit : « Dame Aereda, vous êtes une universitaire, et je crains que vous n'ayez cédé au travers académique qui consiste à réfléchir aux sujets où la raison n'a pas sa place. La « piété assidue » a sans doute des vertus (quoique j'avoue n'en entrevoir aucune pour le moment), mais elle s'interpose entre vous et la satisfaction de votre cœur. Cherchez la beauté qui vous apportera la joie, et ne vous souciez pas de ses origines théologiques. »