TESA:Passes d'armes entre Lord Vivec et Cyrus l'Infatigable

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Texte de développeur
Auteur réel : Michael Kirkbride


Se rassembler, se réunir. Lever son verre à Papa, dire à Morwha que vous êtes désolé pour ce que vous avez fait avec méchanceté aujourd'hui sauf pour les malédictions coutumières permises contre nos ennemis, les peaux claires et les peaux vertes, ainsi que les sataks qui se roulent dans la boue sans peau du tout. Plus important, écoutez, voici un autre conte de Sura de Bend'r Mark, le Roi-Rebelle, appelé Cyrus dans la langue des Septims.

Rappelez-vous, cette histoire n'est pas forcément vraie ; aucun conte de Cyrus l'Infatigable n'est vrai dans son entièreté, mais cela n'a jamais vraiment importé. En effet, vous venez de voir que parfois des histoires qui ne sont pas forcément vraies peuvent quelquefois l'emporter.

Donc, c'était les jours suivant l'arrivée de la guerre de Tiber à Lenclume, avec ses bannières et ses phalanges, ainsi que son savoir-faire en mer, qui ne vint pour rien d'autre que pour le traité, car aucun empire des hommes ne peut gouverner les fils et filles de Yokuda. Nous sommes supérieurs dans tous les sens à toutes les autres races de ce monde, et ils le savent. Le HoonDing nous guide ; tous les autres peuvent Faire de la Place.

Autrement dit, à moins que ces autres ne viennent pas du tout de ce monde, et soient plutôt des esprits des Lointains Rivages ou de l'Entre-Deux - contrairement à ces dieux, démons et façonneurs fous, tous les hommes peuvent être rabaissés. Mais là n'est pas la question. Des règles différentes s'appliquent aux dieux, démons et façonneurs fous.

Parmi ceux-ci, je vais vous parler du Roi-Démon de l'Orient blessé par les étoiles, Vehk et Vehk l'Ambigu, aussi Ansu-Gurleht en Yoku, le dieu qui Fait de Nous des Femmes, dont les pouvoirs sont si terribles que même les Rougegardes doivent se plier à sa volonté, quoiqu’étrangère et donc ignorante ; s'il vient, nous courrons jusqu'à n'en plus pouvoir.

Il n'y a aucune honte à cela ; nous sommes autorisés à fuir les catastrophes ; témoins de la perte de Yokuda, où notre fuite a été bénie par les vents de Tava qui ont empli nos voiles. Ansu-Gurleht est sans aucun doute une catastrophe.

Mais il y en a un d'entre nous qui ne l'a jamais fui. Cyrus n'a jamais fui quoi que ce soit, sauf pour le meurtre d'Hakan, et c'était il y a si longtemps que ça ne compte pas vraiment.


Le capitaine avait arrimé le Carrick à Herne et une fois encore à Jabbour, avant de passer dans les eaux de la mer Abécéenne. La carte du Vieux Yokuda est venue de ce chat boiteux de Refuge, comme toujours. Il n'y avait pas d'ordre du jour, sauf le pillage d'un quelconque temple ; du moins, c'est tout ce que Cyrus dirait sur le sujet ; mais certains des raga de l'équipage étaient impatients de voir la patrie de leurs ancêtres. Des histoires vraies étaient parvenues, disant que des Yokus vivaient encore parmi les restes désolés ; que certains n'avaient pas (ou n'avaient pas pu) fuir quand le cataclysme est arrivé ; d'autres disaient que les îles d'orichalque étaient un lieu de censure transmise par les Na-Totambu. Tout le monde savait que l'exilé volontaire Ansu vivait toujours là-bas ; il n'avait pas été témoin de la fuite des nobles, ou de la capture de Volen, ou de la Purge de Diagna, et ainsi furent laissées aux chantelames leurs histoires au-delà des brumes du temps.


Le capitaine mit le cap au sud-sud-ouest, obliquant à travers les vents printaniers jusqu'à la Mer des Perles à l'étonnement de l'équipage. Certains des plus âgés d'entre eux marmonnèrent sombrement à l'approche des gardiens de l'Ouest, mais rien ne fût aperçu durant les longues semaines de calme navigation. Au crépuscule du 12e jour de Jabbour, Coyle, connaissant de longue date la navigation, remarqua la non-présence de la constellation de Sep et brusquement Cyrus mis le cap au nord. Les plus expérimentés expliquèrent aux nouveaux qu'ils avaient franchi la ligne ce jour-là et qu'ils étaient maintenant sûrs de tenir le coup jusqu'au Vieux Yokuda. Les vents qui avaient été favorables, tournèrent alors au nord et soufflèrent en rafales avec férocité, menaçant de mettre le Carrick sur le flanc si l'équipage n'avait pas été aussi expérimenté. Après des jours fatigants, ils touchèrent finalement terre le 17e jour.


Coyle, reste avec le bateau et commence l'orientation des voiles. Si les locaux viennent, tu parles la langue. L'ancrage s'est bien effectué, Monsieur, et Borden a déjà déposé ses pilleurs. Bien, nous nous déplacerons bientôt, la nuit tombe. Prenez Haekele avec vous, capitaine, il parle le Yoku également et le lit, s'il n'a pas menti. C'est noté. Nous allons à l'endroit indiqué par S'rathra et nulle part ailleurs. Sen nung ni-Bateki tro ki-lodo. Quoi ? C'est une prière, capitaine, au dieu des on-aimerait que nos corps-restent-intacts. Ça me va. Ach, les païens nous aident. Ne le prenez pas mal, Monsieur. C'est une tradition juste, capitaine. Oui, c'est îles que tro zhang-ga a laissées. Taisez-vous et prenez votre équipement.


À la lumière des torches, ils entrèrent, c'était sale, poussiéreux, voire pire. De grosses gouttes apparaissaient le long des chemins de pierres ou des hauts murs humides, tout cela déchiqueté par les mythiques guerres contre les Aldmers et encore illuminé par une mousse fantomatique. Cyrus se rappelait de la géographie de Morrowind et de Masser, bien que le vent semblait plus doux ici. Il lâcha quelques coudées de corde pour les emmener à travers les fragments du Tendu qui allait arriver plus tôt que son équipage ne le pensait possible. Leur capitaine avait mémorisé la carte, depuis qu'il savait qu'ils aborderaient le temple sous couvert de la nuit. Il donna quelques réglisses à Fornower, le plus jeune de ceux qui étaient présents.

Le temple était niché dans les fragments, sans lumière, sauf pour la mousse qui lui donnait un éclat sous-marin, et Borden dit un petit mot à Tsun afin qu'il garde son sang-froid. "Tout ça en un jour," dit-il.

Brisé et usé par le temps, le temple affichait un texte scintillant au-dessus de son entrée. Haekele d'Alik'r se rapprocha. Cyrus leva la main.

"C'est du daedrique," dit le capitaine "je peux le lire".

À la mention des seigneurs du désordre, l'équipage du Carrick fut saisi d'un malaise encore plus lourd.

"La vertu de la petite récompense," lit Cyrus à haute voix. Puis il fronça les sourcils en regardant l'écriture. "Eh bien, je suis content que ça ait fonctionné pour nous." Ensuite, il les guida à l'intérieur.


La statue ressemble à un Dunmer. Chut. Mais ça n'a pas de sens, Monsieur, ils ne sont pas très fort en navigation. Trouvons le bijou si nous le pouvons, cet endroit semble assez vide. Cependant, il ne semble pas saccagé. Capitaine, regardez, là, c'est probablement la raison. C'est une porte. Qui empêcherait n'importe qui d'entrer. Donne la torche. Monte, Gar, qu'est-ce que son aura indique ? Regardez sur les murs. Chut, qu’est ce qu'il indique ? Nous sommes faits, Monsieur, ça ne s'ouvre pas, c'est bloqué par le feu. L'empereur est bon à quelque chose, alors. Je suis sérieux, regardez sur les murs. Ces rois, ce ne sont pas des Dunmers, ce sont des raga. Non, ce sont des femmes, regardez. Chacune d'elles est avec un enfant. Cherchez. Le. Bijou. Oh non, Capitaine, c'est un temple dédié à Ansu-Gurleht ! C'est quoi ce bordel ?


Ils constatèrent que le bijou était en morceaux, trois par trois, un pour chaque gravure des rois-Yoku-faits-femmes du temple d'Ansu-Gurleht le Porte-Semence. Par de minutieux coups de couteau, ils les extirpèrent et grâce aux petits enchantements de Gar, ils les réunirent en un seul : l'Opale du Nogru.

"AI PADHOME ALTADOON!"

Borden dégaina son épée. "Ça vient de la porte, Monsieur."

Cyrus regarda les colonnes arquées du centre du temple, craquelées depuis longtemps par le temps et avec des traces de roues sculptées. "Oui," dit-il.

La porte parla à nouveau. "Laissez tomber la babiole, formes grossières, je baigne dans des picofilaments fondus qui viennent de six magnifiques couleurs que l'Aurbis n'a pas encore révélées et je ne veux vraiment pas faire ce voyage. Vous devez aussi savoir que je suis très dangereux."

"Bougez," dit Cyrus, et l'équipage du Carrick courut.


Le chemin du retour vers la plage fut plus rapide, car ils sautèrent ce qu'ils avaient eu à gravir plus tôt et firent abstraction de toute discrétion aussi vite que le soleil pouvait se lever. Certains d'entre eux pensèrent bêtement que la lumière du jour pourrait tenir à l'écart leur poursuivant, c'était sans aucun doute, une chose sombre ne pouvant peut-être être exposée au lever du jour, mais Cyrus leur hurla de courir. Mieux que Gar, il pouvait sentir quand des choses étranges agissaient contre lui.

Ils traversèrent le sable en courant, en direction du bateau, et leurs compagnons de bord comprirent la situation pour commencer l'appareillage. "Hissez les voiles," hurla Coyle, "Ils ont causé des ennuis !"

Le vent se leva autour d'eux, et puis une ombre, puis encore une brillante demi-étoile. Cyrus se retourna pour voir, et peut-être qu'il souriait parce qu'il aimait ce genre de choses, et sur les bords des rochers, Vivec apparut, coupant le souffle aux hommes. Personne ne s'attendait à un Dunmer sur ces rivages, encore moins un si curieusement apprêté.

"Je vais traiter avec lui," dit Cyrus, et Borden attendit une seconde pour recevoir l'Opale, mais son capitaine ne voulut pas lui lancer. "Ne m'en veux pas, mais je ne te fais pas vraiment confiance, Borden. File !"

Vivec était à moitié doré et à moitié bleu, et tout en lui rayonnait ; il était en armure légère et portait un petit bouclier et une épée courbe sur son flanc. Sa tête était nue à l'exception d'une flamme, et il souriait avec malfaisance.

"Recule, Dunmer," dit Cyrus, regardant sa tête. "Je ne veux pas te voir brûler mon bateau."

Vivec s'approcha. Par la suite, les hommes à bord du Carrick dirent qu'ils purent sentir l'équivalent d'une fortune en musc d'insecte.

"Tu ne me connais pas," dit Cyrus, "donc je te le dirai qu'une fois."

Puis Vivec parla, et les vents de la plage se calmèrent lorsqu'il le fit, car il était le seigneur de l'air intermédiaire, et ils lui étaient inféodés. Il dit à Cyrus, "Oh, je sais qui tu es, raga. Je sais que vous êtes contraint à un armistice avec Cyrodiil, que j'ai fait, mais pour d'autres desseins. Je sais aussi que même après été compétent et avoir rendu ton peuple libre à nouveau, tu es resté un voleur de coeur dans les jours suivants ; ces jours, en vérité, que j'ai faits encore et toujours, encore une fois à ma façon."

Et là, le dieu de l'est sourit un peu trop affectueusement. "Qu'il soit dit ici que vous n'avez pas idée à quel point j'adore les voleurs."

Cyrus pour sa part tournait en rond autour de Vivec, faisant un creux dans le sable, un endroit où il serait plus facile de bouger quand le combat débuterait. Ses hommes regardaient depuis le pont de son bateau. Certains avaient apporté des arcs et des flèches, mais Coyle les chassa d'un geste de la main.

Vivec leva les jambes pour flotter dans la position du lotus, sa tête sur le côté, le sourire remplacé par une expression de remords sans être moqueuse. "Je sais comment tu meurs," dit-il, "et la peine que ton âme aura à rejoindre les rivages lointains de vos étoiles prises à cause des choses que vous avez faites pour discréditer le Hist, et comment leurs longues racines s'étendent dans le vide, sensation tentaculaire pour ton entrée finale. Je sais à quoi tu penses maintenant, à l'instant ; qu'il n'y a aucun chemin à l'exception de noyer son chagrin, ou le romantisme mal inspiré du saberplay dans un paysage de long regret, prendre quiconque voudra courir avec toi jusqu'au salut toujours recherché, repartir sur chaque déferlement d'eau, ton coeur errant pour trouver quelques acquisitions hors des blâmes des lunes ; pénitent sans fin."

Les yeux de Vivec allèrent vers l'Opale bercée par le bras du pirate et il fronça les sourcils. Il regarda Cyrus, sévèrement, disant, "Je sais tout de toi, Sura, et plus encore, et cela nous accorde une parenté malgré tes crimes envers moi, et donc cela me fait toujours souffrir, car je pense que tu ne sais vraiment rien de moi et de ma maîtrise. Ou peut-être que si ? Je suis la ville qui marche, l'oeil bienveillant et sage de l'ALMSIVI, et il a été ainsi pour d'innombrables générations rouges, chacun ajoutant ensuite sa marque et pour toujours, le culte de la construction-éternelle, Architecte Amen. Que pourrais-tu savoir de moi ?"

Cyrus n'avait jamais changé d'expression. "Je sais que tu parles," dit-il, "Car je vois ta bouche bouger et j'entends des mots." Et, là-dessus, il lâcha le bijou et dégaina son sabre.

Vivec dégaina alors son épée, lentement, mais parfaitement, fouettant l'air autour de lui pour l'orienter à sa gauche. "Hmm," dit-il. "Oui, très bien, je pense."

Tous deux s'approchèrent, Vivec flottant doucement afin que l'Ostalium de son armure de droite soit face à Cyrus. La mort malgré la parenté a toujours été notre voie,"dit-il, "Je sais aussi comment c'était d’assassiner le mari de ma soeur."

Cette fois, Cyrus se fâcha enfin, comprenant maintenant que ce champion de Morrowind était réellement capable de lire son esprit, qu'il avait protégé même de ses proches, et c'est pourquoi il détestait tous les esprits de l'aether. Il lut sur son visage, qui se durcit par la suite. "Dis-moi, démon," demanda-t-il, "puisque tu sais comment je meurs, est-ce dans ce combat ?"

"Non."

"Ravi de l'entendre," dit Cyrus, et il attaqua.

Vivec fila dans les airs jambes croisées, sans jamais bouger son bras armé de sa position initiale. Il parla, "Fa-Nuit-Hen," le nom d'un vieux maître, et Cyrus reçut huit blessures apparurent sans préavis mortel. Alors, Coyle ne put plus empêcher les hommes de faire feu.

Blessé dans le sable, Cyrus pouvait voir Vivec au-dessus de lui et sans épée à la main, mais à la place le bijou volé de Nogru, et un tableau de dix-sept flèches déployées autour de sa tête de feu donnant l'aspect d'un paon, attiré par la magie du démon. Cyrus ne pouvait pas se relever et Vivec parla, "et je sais pour ton défunt père, le dramaturge et bien que certaines de ses couleurs locales soient perdues pour moi, j'aime son travail. C'est pourquoi je vais te laisser vivre. J'adore la poésie, aussi."

Le seigneur de l'air intermédiaire disparu et Coyle envoya des bateaux sur la rive avec des médicaments et leur chirurgien Khajiit, qui avait embarqué quelque temps après Herne.


Vous ne pouvez pas y retourner. Nous devons battre en retraite. Capitaine ne nous ramenez plus jamais là-bas. La miséricorde d'un démon ne se produit qu'une seule fois. Cessez de fixer votre épée, monsieur. Yokuda a été perdue pour une bonne raison. Allons-nous-en. Pourquoi ne pas simplement envoyer aux corbeaux une invitation en pleine lumière ? S'il vous plaît, Capitaine, allons-nous-en. Après tout, nous avons ramené un peu d'Akavir, ils le verront sûrement. Vous ne pouvez même pas bouger. Nous avons entendu des histoires au sujet d'Ansu-Gurleht, du moins, les raga parmi nous ; les dieux ont dit qu'il était juste de le fuir. Bon travail, Haekele, tel était les paroles sacrées. Allez chercher la pipe à skooma et dites-lui que c'est encore un jour à scalpel. S'il vous plaît, laissez-nous quitter cet endroit maudit. Les taillades vous siéent, Capitaine, pas aux faits-femmes ; écouter les hommes. Vous ne pouvez pas y retourner. Avec tout le respect que je vous dois, monsieur, vous êtes plus stupide que j'en ai l'air.


Durant son sommeil ou sous le bistouri, Cyrus ne sû pas que Coyle avait parlé avec quelques autres marins, tous des parleurs du Yoku. Connaissant trop bien son capitaine, le jeune homme partit à la recherche des légendaires ansei, les saints de l'épée d'orichalque. Coyle n'avait pas grand espoir de réussir - les ansei tenaient leurs citadelles cachées, et les varans les protégeaient, camouflés dans les roches. Dans le village de Bu-tabar, qui dévale les reliefs de la côte de l'Elthérique comme des perles survivantes, Coyle apprit que les ansei cherchaient à tenir un conseil avec Cyrus de toute façon. Il les rencontra sur la route de Samarand ; ils étaient trois comme le veut la tradition : un jeune, un ancien et une fille d'aucun des deux. Ils avaient une suite de personnes pour porter leur collection d'épées et leurs pierres-mémoires. Voyant l'équipage du Carrick, la fille d'ansei reconstitua la chute de Diag-leeki avec double fauchon, jouant chaque épisode ; ce qu'elle fit en moins d'une minute, cela voulait dire bonjour-ne-soit-pas-inutile.

"Je dois vous avertir," dit Coyle à l'ancien dans la langue ancienne, "Le capitaine Cyrus ne connaît pas le Yoku du tout."

Coyle emmena l'ancien ansei et le plus jeune rencontrer Cyrus, sous la garde du chirurgien ; la fille resta sur le pont avec la suite, pour la protéger et mettre en garde les marins avec force démonstrations. Le jeune ansei salua le capitaine en Yoku, que Coyle traduisit pour lui. Cyrus hocha simplement la tête et se souleva, ses huit blessures couvertes de bandages ; le Khajiit siffla en réaction au mouvement inutile. Surpris par le son, le jeune ansei se mit en position de Conséquence Fortifée. Coyle chassa le chirurgien rapidement, et enfin l'ancien parla.

"Nous te connaissons, Surahoon," dit-il dans la langue du capitaine, "Les appels ont été multiples l'autre matin sur cette plage, qui vibre de l'épée, que nous pouvons sentir, et cela ne peut que signifier que vous avez rencontré l'Ansu-Gurleht."

Cyrus haussa les épaules. "Si vous voulez parler du sorcier Dunmer, oui, il était ici. Je l'ai presque eu. Et je blague pas."

Le jeune ansei abandonna sa position. "Il ne peut pas être battu," dit-il à Cyrus, "Nous connaissons chaque technique d'épée créée dans l'histoire, et aucune d'elle ne prévaudra, même si vous les appreniez de nos pierres-mémoires, que nous aurions l'obligeance de vous prêter si vous le demandiez. Vous avez tué le roi blanc à l'Enclume, après tout."

"Quoi ?" dit Cyrus. "L'empereur ? Je ne l'ai pas tué."

"Bien sûr que tu l'as fait ; tu étais le Hoon Ding."

"Non je ne l'ai pas fait et non je n'étais pas celui-là."

Le jeune ansei refusa d'écouter. Derrière son masque de pierre-plume il souriait avec admiration. "Tu l'as désarmé et tu ne l'aurais pas tué s'il n'avait pas dégainé une autre lame. C'est l'honneur ra gada. Nous ne combattons pas les désarmés. Vos histoires nous sont parvenues."

"Ce n'était pas l'empereur," dit Cyrus. "C'était juste..."

"Bien sûr que c'était lui. C'est pourquoi l'Enclume se dresse. Tu étais le Hoon Ding. En tous cas, l'Ansu-Gurleht ne peut être battu. Il a été instruit par les Barons de Bouge-Ainsi, qui connaissent les techniques de l'épée du futur, également."

"Bien," Cyrus soupira. "S'il vous plaît, veuillez quitter mon navire."

Coyle s'approcha de son capitaine. "Sura," lui chuchota-t-il, "nogo tur..."

"Hors de question, Coyle." Cyrus se tourna vers l'ansei. "Maintenant, partez. Le combat avec le Dunmer est mien. J'apprécie l'offre, mais vous êtes..."

"Vous ne voulez pas prendre nos pierres-mémoires, au moins ?"

"Pourquoi ?" dit Cyrus. Il essayait de garder son sang-froid. "Vous avez déjà dit qu'elles sont inutiles contre lui."

L'ancien leva une main. "Le Hoon Ding pourrait..."

"Écoutez, je ne suis pas..."

"Le Hoon Ding pourrait lire les pierres et vous montrez que ce que nous disons est vrai : qu'aucune technique existante ne peut vaincre l'Ansu-Gurleht."

L'ancien observait le plancher de la soute. "Du moins, pas pour l'instant," dit-il, "Le Hoon Ding vous montrerait qu'il ne se manifestera pas en vous durant ce combat."

"Bien," dis Cyrus. "Il serait sur mon chemin." Là-dessus, il se rallongea. L'ancien leva les yeux et pencha la tête sur le côté.

"Surahoon," dit-il, "nous sommes les ansei, les plus grands guerriers vivants parmi les hommes. Nos épées ont envoyé les Gauchers dans les océans, dont l'empire faisait quatre fois celui du roi blanc. Quand nous combattons, nos épées peuvent briser les lois de la nature elles-mêmes. Yokuda est tel que tu la vois parce que nos épées hira-dirg peuvent couper les atomos, l'incassable, et nous l'avons fait. Nous sommes les ansei et nous te le disons maintenant : tu ne peux battre l'Ansu-Gurleht. Comment crois-tu qu'il ait obtenu ce nom ? Qui crois-tu qu'était notre meilleur étudiant ?" [pagebreak] Coyle recula. Il secoua la tête. Cyrus, pour sa part, haussa les épaules de nouveau.

"Donc, votre meilleur étudiant est une garce déguisée," dit-il, "Et un étranger avec ça. Excellent travail. Il est assez rapide, bien sûr, mais j'en ai déjà fauché de son espèce."

Cyrus leva la tête une seconde, regardant Coyle. "Il parle beaucoup aussi, et semble aimer ça. Existe-t-il un Dieu de Parle Sans Arrêt ici, aussi ?"

"Oui," dit Coyle, "Mais Ansu-Gurleht est le..."

"Bien sûr qu'il existe," dit Cyrus, "je peux faire avec, alors. Heureusement, il tient son épée comme il jacasse, ainsi mon honneur de Rougegarde restera intact quand je lui planterai mon sabre dans la bouche au milieu d'une phrase."

Le jeune ansei parla avec la voix de l'ancien. "Nous invitons le Hoon Ding à fuir."

Cyrus sourit et ferma les yeux.

"Où est la récompense là-dedans ?"


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