Sagesse-d'épée de Saikhalar

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 12 juillet 2019 à 13:21 par Goultard (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online

Par Anonyme


Ainsi advint-il ce jour que Saikhalar était de bonne humeur après sa matinée d'entraînement, car ses élèves menaient avec succès leurs exercices, et il était impressionné par leurs progrès. L'esprit léger, il invita ses élèves à s'asseoir en cercle pour les récompenser de sa sagesse. Les jeunes, débordant de questions, vociféraient à qui parlerait le premier, mais il les fit taire, et les appela l'un après l'autre.

L'un d'eux demanda : « Maître, pourquoi ne nous entraîner qu'à l'épée, alors qu'il existe tant de formes d'armes ? »

Le Maître répondit : « L'épée est notre âme. Le puissant Onsi a enseigné à notre peuple comment rallonger les lames, et nous connaissons depuis leur vertu sainte dans nos victoires. Concentrez-vous sur elle, et vous vaincrez toutes les armes. vous irez plus loin que les dagues, éviterez les pesants marteaux, et dévierez les flèches de votre ennemis. Si vous vous écartez de la voie de l'épée, vous ne trouverez que confusion, et la voie de la maîtrise disparaîtra sous vos pieds. »

Un autre demanda : « Maître, pourquoi devons-nous répéter les mêmes exercices chaque jour ? »

Le Maître répondit : « Tu penses encore comme le chacal assoiffé qui court vers un mirage. Il s'écroule dans le sable, alors qu'il aurait trouvé le ruisseau caché, s'il avait examiné les rochers enjambés d'un bond ! Concentrez-vous sur la tâche qui est vôtre, et la perfection suivra. Ne pensez pas à ce que vous ferez demain, mais concentrez-vous pour parfaire chaque exercice lorsqu'on vous le donne. Ainsi, vous vous unirez à votre arme. »

Ainsi continuèrent-ils, le Maître partageant sa sagesse avec ses jeunes élèves. Après de nombreuses questions, il remarqua un élève qui se dandinait, mal à l'aise. Irrité par l'attention divisée du garçon, il demanda : « Toi, que veux-tu savoir ? »

Le garçon, l'air penaud, leva les yeux tandis que son estomac grondait. « Maître, n'est-ce pas l'heure du déjeuner ? »

Saikhalar poussa un rire plein de joie. « Alors filez aux cuisines ! Ma sagesse est grande, mais elle ne remplit pas le ventre ! »