Regroupement de Force/Chapitre 5

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Real author : David S. J. Hodgson (Écrivain), Caio Cacau (Artiste)

By Longinus Attius, 2E 581


Armes et armures de la Guilde des Guerriers
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Les meilleurs forgerons de Havre-Tempête ont spécialement préparé un ensemble d'armes et d'armures cérémonielles.


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T
OUT COMME DANS les guildes les plus respectées de la Colovie occidentale, tous les hommes compétents avec une lame ou un arc sont les bienvenus ici, peu importe leur rang dans la société (bien que les descendants de lignées militaires sont souvent favorisés). Pour ceux qui ont prouvé leur valeur au combat, ou qui sont pleinement impliqués dans notre cause, les meilleurs forgerons de ce côté de Havre-Tempête ont spécialement préparé un ensemble cérémoniel d'armure et des armes de qualité, confectionnées et perfectionnées à partir d'une collection de parchemins de l'explorateur impérial Politus Platorius, ainsi que de ses croquis des mythiques (et armurés) habitants d'Akavir.

Que vous optiez pour les volutes de tissus de notre armure légère encapuchonnée, ou l'extravagant heaume avec son étrange mais pratique cordon au menton et sa crête frontale travaillée, votre armure est à la fois imposante et impressionnante pour ceux que vous rencontrez. Une structure d'épaulières de plates, teintées de bleu, complète le travail de plates d'un brun profond et le filigrane de poitrine d'un or intense. Du cuir, spécialement coloré de la même teinte bleue, est délicatement enroulé autour du manche de chaque épée, de chaque masse ou de chaque poignée d'arc. Les lames sont solides et légèrement incurvées pour ceux qui préfèrent le poids d'un cimeterre, ou fuselées et droites pour les plus traditionnels d'entre vous. Des ornements, semblables à ceux des parchemins, ornent la garde ou la hampe d'un arc. La plupart des armes sont d'un ton doré et leur tranchant extérieur est argenté, exceptées les pointes de matraquage des masses.


Armes et armures de la Guilde des Mages
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Je ne peux qu'apprécier le don et le savoir-faire exceptionnels possédés par les maîtres de forge responsables de ces chefs-d'œuvres.


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B
IEN QUE MON SANG colovien se glace lorsque j'essaie de faire confiance à ceux dotés d'une aptitude à la magie (bien souvent vus comme des traîtres à notre voie - ou pire, de connivence avec les Daedra), nombreux sont ceux qui souhaitent brandir à la fois une épée et un poing tourbillonnant d'incantations. Mettant de côté les robes appréciées par de nombreux magiciens de la Guilde, au profit d'armures légèrement plus restrictives (des pièces d'armure en métal conçues afin de laisser libre l'écoulement de magie), nos camarades en provenance de la Guilde de Mages nous révèlent un ensemble finement cannelé de plates dorées.

Alors que je préfère des modèles plus solides et moins aérés lorsqu'il s'agit de se jeter dans une bataille sanglante, et tandis que certains considèrent que les épaulières de plates décorées de plumes et les cimiers manquent d'une certaine férocité sauvage, je ne peux qu'apprécier le don et le talent exceptionnels possédés par les maîtres de forge responsables de ces chefs-d'œuvres, que l'on dit inspirés des armures et armements des anciens Elfes. Un Nordique peut ne pas apparaître digne dans cette tenue étroitement attachée, mais un mage peut y tisser sa magie, tout comme il est capabable de punir ses adversaires avec une arme de verre qui peut sembler délicate mais qui possède en fait la même force que l'acier. Des runes incrustées et de nombreuses formes raffinées montrent que les magelames de cette guilde possèdent un équipement pouvant rivaliser avec nos propres lames et gantelets.


L'émissaire cendrais, Tanethen Rotheloth
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Les artisans cendrais préfèrent la résine scellée, les sangles enveloppantes de cuir ainsi que les masses pointues ou les épées aux bords dentelés.


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P
UISSIEZ-VOUS TUER vite et bien !" Ainsi parlent les Cendrais, une tribu de Dunmers prônant le retour aux anciennes voies du culte du Nérévarine et du prophète Véloth. Bien qu'il existe une difficile trêve entre notre émissaire cendrais et Bekleri Llenim, la championne dunmeri, des résidences séparées et une gorgée de vin doré ont temporairement diminué les tensions. Alors que la malédiction d'Azura a permis aux Dunmers d'assumer leur air sinistre, le guerrier cendrais ajoute des peintures et marques rituelles pour accentuer le contraste entre sa peau aux tons gris-bleus et ses yeux rouges perçants.

Les armures les plus lourdes ne sont quasiment jamais revêtues (elle ne semblent fabriquées que pour être présentées à un membre de haut rang du village comme les chefs ou les anciens). À la place, cuir de guar et plaques de chitine ornent les plus primitifs des Dunmers : des carapaces chauffées avec attention et refroidies jusqu'à être malléables, puis pressées et tordues pour former des plastrons, des lames de coque, des tassettes, ou encore des épaulières. L'ébonite est généralement évitée ; les artisans cendrais préfèrent la résine jointée, les enroulements de sangles de cuir et les masses pointues rudimentaires ou les épées aux bords crantés. Ceux qui voudraient porter la lame incurvée d'une telle dague pourraient la comparer aux armes des Crevassais. Personnellement je ne m'abaisserais jamais à cela.


L'hypothétique conseiller dwemer
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Bien que nos meilleurs forgerons tentent d'imiter ces reliques du passé, toutes les connaissances sur la création des pièces originales ont été perdues.


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B
IEN QUE L'HISTOIRE des Dwemers soit difficile à appréhender après les évènements du cataclysme de la Bataille du Mont Écarlate en 1E 668, les artéfacts de ces mystérieux mers sveltes et barbus sont occasionnellement récupérés par des spoliateurs se risquant dans les cités mécaniques souterraines des provinces du nord. Vous devrez trouver un riche marchand ou explorer les vastes et résonnantes tombes de pierre et de bronze, où d'imprévisibles et implacables statues d'airain tintent de vie et déploient admirablement leur protections ornées. L'armure vue ici fut dûment apprêtée et revêtue par mon délégué Hardalio Orestillus, qui nous força à admettre le resplendissement des armures de cet étrange peuple et de leurs hommes mécaniques.

Il faut un œil aiguisé et une bonne connaissance de ce bronze minéral unique, que les anciens Nains ont infusé dans leurs créations, pour faire la différence entre un individu complètement habillé d'artéfacts dwemers et un cliquetant et grinçant golem, sifflant et tournoyant de colère (bien que les fuites de vapeur sont un indice). L'armure est d'une qualité spectaculaire ; même sous mon verre grossissant, les imperfections sont presque invisibles.

Les motifs sont angulaires et abstraits. La plupart des armes ont été dérobées des doigts dorés de pantins à vapeur. Une masse ou une hache dwemer possède une odeur souterraine, mais sans les engrenages grinçants et les pistons sifflants. Bien que nos meilleurs forgerons tentent d'imiter ces reliques du passé, toutes les connaissances sur la création des pièces originales ont été perdues.


La crasse gobeline, Grutbug le Malsain
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Cette pitoyable créature brandit mollement une hache contre nous, une autre pièce dérobée à une race supérieure, mal entretenue, rouillée, avec des lanières pourrissantes et recouverte de crasse.


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F
ÉTIDE CORRUPTION DES Orques, du moins c'est ce que les parchemins historiques essaient de vous faire croire, les Gobelins se répandent à travers les terres. Ne ressentant pas le besoin de communiquer, si ce n'est avec une série de grognements et de bruyants hurlements durant le combat, notre prisonnier semble avoir porté les guenilles typiques d'un chef de guerre, dont il fut dûment dépouillé après que nos membres de guilde ont rencontré et massacré sa bande confuse de fourrageurs boueux. Après l'avoir enchaîné dans notre cachot, résistant obstinément à nos tentatives d'échanges amicaux, notre champion khajiit l'affronta dans la fosse et en sortit facilement victorieux.

Les férus érudits d'armurerie pourront reconnaître les plastrons maculés de traces et les grèves trouées de ce répugnant spécimen, car les Gobelins n'ont aucune aptitude à l'artisanat ni de vision claire : ce sont des pièces volées, sans doute récupérées sur un chasseur poignardé. Les dagues plus petites ressemblent à des imitations extrêmement primitives, créées sans la chaleur et les compétences appropriées ; et le résultat frôle le désastreux : plutôt que de percer la chair, une épée s'est brisée lors du combat contre un de mes hommes. Cette pitoyable créature a brandi mollement une hache contre nous, une autre pièce dérobée à une race supérieure, mal entretenue, rouillée, avec des lanières pourrissantes et recouverte de crasse. Il est préférable de détruire de telles armes plutôt que de les réparer.


Le sauvage barbare crevassais, Cagarach
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L'armure la plus lourde est faite de peaux de créatures écorchées, tannées et pliées en un cuir extrêmement dur, puis renforcées avec de la résine bouillie et, occasionnellement, de la magie de sorcière.


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A
TTRAPÉ LE LONG DE la frontière occidentale de la châtellerie de Blancherive par notre ami nordique Skegglund Sombrage, ce fléau des provinces de Bordeciel et de Wrothgar est une brute bâtarde et crasseuse, compagnon de couche des harfreuses. Priant Daedra et hommes-sorcières, marqué de tatouages infects et de signes rituels , Cagarach était prêt et enclin à accepter un nœud de ronces empoisonnées à la place de son cœur, afin de devenir invincible sur le champ de bataille. Pourtant est-il assis ici, nous crachant au visage et se vautrant dans sa fange. L'odeur de son armure aurait fait pleurer un troll. Mais les confections claniques et les coutures primitives requièrent davantage d'attention.

Mis à part les pieds, que les Crevassais gardent parfois nus pour aider dans leurs mouvements à travers la pierraille et les ravines basses, l'armure la plus lourde est faite de peaux de créatures écorchées, tannées en un cuir extrêmement dur et pliées, puis renforcées avec de la résine bouillie et, occasionnellement, de la magie de sorcière. Des os sont taillés pour s'assurer que d'un simple frottement contre une épaulière, résulte de profondes entailles pour les victimes ; les plus infortunées d'entre elles sont percées jusqu'au crâne. Les heaumes sont fait d'os tordus ou de ramures pointues. L'armement est fait d'ossements d'ours, de loup ou de charogne, ou encore de silex aiguisé et tranchant pour les haches, entrelacés avec des cordes de cuir, de la salive et autres liants moins appétissants. Les pointes de flèches, faites d'épines de ronces noires et de plumes rectrices de corbeaux, s'envolent de leurs arcs, tirées grâce aux cordes faites des boyaux de ceux récemment tués. Un obscène chante-tombe, que j’empalerai bientôt de mon épée.


La pestilence des Daedra et les cultistes du Ver
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Des crochets de métal jaillissent du gorgerin aux solerets d'un combattant daedrique, toujours rouges de férocité infernale.


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J
E FUS FORMÉ à rester un diplomate impassible quant à ma haine personnelle des Daedra, alors que la récente et ostensible vénération des seigneurs Daedra dans les terres de Cyrodiil par l'aristocratie a créé une faille. Mais regardez ou cet apaisement nous a menés. Maintenant cette faille s'est changée en un gouffre béant, les morts se sont levés pour danser selon la volonté des prêtres du culte du Ver, et les ancres de Molag Bal enserrent les campagnes désormais abandonnées. Je ne puis faire taire mes pensées. Les forces des Daedra doivent être anéanties à tout prix.

Soyez certains de découvrir la bête qui se cache derrière cette armure de rouge et de noir, un ensemble cruel d'instruments acérés faits pour trancher et arracher. Craignez la malveillance de ces haches et de ces épées d'ébonite, conçues pour infliger des souffrances avant la mort, enduites d'un minerai pourpre, faites de métal fondu en des forges d'un autre monde et souvent améliorées, au manche ou au pommeau, avec une gemme volcanique toujours rouge comme le sang. Il est des maléfices dans cette héraldique ; des visages cornus et moqueurs apparaissent sur les boucliers et les plaques d'épaulières, effigies de faux dieux ou de ceux qui rôdent au-delà de notre royaume. Si l'adepte du culte du Ver se relève de la mort en robes goudronnées et en lambeaux, des crochets de métal jaillissent du gorgerin aux solerets d'un combattant daedrique, toujours dans ce rouge de l'infernale férocité. Seuls des yeux sont visibles derrière cet obscène mur de métal. Seulement des yeux.

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Les forces des Daedra doivent être anéanties à tout prix.