Notes sur la Crypte de Sombreval, Volume III

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES 5 : Skyrim

Par Adalvald


Les Divins soient loués ! C'est la découverte que j'attendais. Après avoir affronté tous ces dangers, évité tous ces pièges, après avoir échappé à ces maudits draugr, j'y suis enfin arrivé.

Dans mon précédent opus traitant des possibles liens entre la Crypte de Sombreval et les anciens clans vampires de Bordeciel, je mentionnais une vaste chambre, la plus grande jamais trouvée à ce jour dans la crypte.

Hélas, un groupe de draugr m'avait forcé à battre en retraite, m'empêchant d'étudier ces lieux aux dimensions impressionnantes.

Eh bien Stendarr a entendu mes prières : alors que j'écris ces lignes, je viens de consacrer une journée entière à l'exploration de cette caverne.

C'était un risque plus que justifié, car ce que j'y ai trouvé défie presque l'entendement.

Au centre de cette gigantesque caverne trône une île de pierre, entourée d'un lac souterrain. J'y ai découvert ce que je pourrais décrire comme un monument cérémoniel élaboré, entouré de colonnes de pierres reliées par des arches.

Le contraste entre les deux types d'architecture est saisissant : les Nordiques de l'ancien temps ne travaillaient pas la pierre de cette manière. Et revoilà les gargouilles que j'avais déjà aperçues dans certains passages.

On ne trouve dans aucun site funéraire draugr de statues de ce type, sauf dans la Crypte de Sombreval.

Je suis maintenant certain que l'étrange monument de la salle principale a été construit bien longtemps après la crypte, et par des occupants bien différents. Sûrement les mêmes qui ont jonché la crypte de gargouilles pour effrayer les curieux.

Tout semble indiquer que les maçons de ces arches atypiques étaient au service d'un maître versé dans les arcanes de la nécromancie ou du vampirisme.

Le style et le travail très particuliers de cette oeuvre semblent évoquer une culture totalement différente de celle des anciens Nordiques, sans parler de la dextérité nécessaire pour ciseler l'ensemble.

Les marques de coupe, par exemple, trahissent l'utilisation d'outils plus élaborés que ceux employés par les architectes de la crypte.

Mes théories se confirment enfin de manière irréfutable, ce qui me comble d'aise, mais je n'en suis pas moins déçu par le nombre de questions encore en suspens. À quand ces nouvelles oeuvres remontent-elles ? Qui en est l'auteur ? Et à quoi servent-elles ?

Une chose est sûre : il faut que je retourne au Bastion des Vigiles pour prévenir mes frères et soeurs de ma découverte. Quand ils verront ça de leurs yeux, ils ne railleront plus mes théories et mes projets.

Ensuite, je me remettrai au travail. La Crypte de Sombreval est peut-être encore un mystère, mais par Stendarr, je le percerai.