Les chroniques du roi Kurog, livre III : Différence entre versions

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Version du 24 février 2016 à 23:33

Média d'origine : TES Online

Par Réphrine Fray, Chroniqueuse de Haltevoie


Le voyage jusqu’à Wrothgar se révéla plus agréable que je m’y attendais. Kurog était toujours aussi amusant et captivant. En fait, plus nous nous rapprochions de ses terres natales, plus son humeur s’améliorait. En route, nous parlâmes de bien des choses, y compris du désir de Kurog de changer certaines des traditions les plus oppressantes et les plus restrictives de son peuple. « Nous devrions bâtir de grandes villes, des communautés cosmopolites avec des lieux de savoir et de culture, » disait-il « Et de la cuisine. Plein de cuisine. C’est tellement mieux que la nourriture. »

Quand nous pénétrâmes enfin en Wrothgar, l’humeur de la compagnie d’Orque devînt plus sombre et plus sérieuse. Ils savaient ce qu’ils risquaient en choisissant de s’allier à Kurog contre leur clan, et ils étaient préparés à subir les conséquences, mais cela ne rendait pas le trajet vers une mort possible plus facile. Kurog, quant à lui, continuait à se montrer d’une humeur joviale, presque puérile. Il s’était préparé à ce moment toute sa vie, il était prêt à foncer tête baissée vers sa destinée. J’étais effrayée pour lui, mais j’étais aussi honorée qu’il me considère en amie. Et, si je puis oser, je sentais mon cœur battre un peu plus vite rien qu’en le regardant chevaucher, droit et fier. Je suppose que j’étais un peu saisie par son charisme.

Kurog dut remarquer que je le fixais, car il m’adressa un de ces sourires éclatants dont seuls les Orques sont capables, me fit un clin d’œil et me dit : « Quand je serai chef, vous pourriez être une de mes femmes. C’est une invitation ouverte. » Je me détournai, espérant qu’il ne remarquerait pas à quel point j’étais devenue rouge. J’ignorai si je devais rire, ou être outrée par une idée aussi saugrenue. Mais, le temps que je rassemble mes pensées et que je me retourne pour lui répondre, Kurog avait dressé un de ses poings gantelés. « À partir d’ici, j’avance seul. »

Le chef Bolazgar attendait Kurog, Quatre guerriers orques, énormes et musclés, se tenaient à ses cotés, leurs regards coléreux fixés sur le prétendant. Derrière eux, se tenait, selon moi, le clan entier, venu voir ce qui allait se produire. « Vas-tu implorer ton chef Kurgo, et demander pardon ? Renifla Bolazgar.

- Non, pas aujourd’hui, répondit un Kurog plein d’entrain. Aujourd’hui, je te défie pour devenir chef du clan. »

Même de loin, le chef Bolazgar tremblait visiblement de rage. « Comment oses-tu ? Cria-t-il. Tu crois pouvoir me battre en duel à armes égales ? Vraiement ? » Kurog haussa les épaules.

« Franchement, je sais que je peux te battre. Tu es devenu vieux et gras, pendant que je combattais au loin, affirma-t-il. En fait, je ne pense pas qu’on puisse appeler ça un combat à armes égales. »

Poussant un cri de haine pure, Bolazgar tira son arme et chargea. Kurog défourailla son épée et attendit. Puis économisant ses gestes, il bloqua la première attaque maladroite du chef du chef de clan, et enchaîna un seul moulinet dévastateur. La tête de Bolazgar rebondit trois fois avant de s’arrêter contre la botte d’un de ses gardes du corps.

L’assemblé garda le silence un long moment. Puis le premier cri retentit : « Longue vie au chef Kurog ! » Le reste du clan le reprit, puis le scanda tandis que chaque membre du clan, tour à tour mettait genou à terre devant le puissant Kurog. Il sourit et proclama : « Aujourd’hui débute une nouvelle ère pour les Orsimers ! Je vous mènerai à la gloire ! Je vous en donne ma parole ! » Il était clair que je n’étais pas la seule à le croire.