Les Sept Combats de L'Aldudagga - 6e combat, "La 911e Vache" : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 28 juin 2017 à 12:08

Texte de développeur
Auteur réel : Michael Kirkbride
Commentaire : Ces extraits proviennent du texte L'Aldudaggavelashadingas, ou "Les chants du Dragon et de Dagon", ici les textes ont été raccourcis tout autant que leur titre. Ces chants proviennent d'un nombre inconnu de skalds bréto-nordiques.
Traduction communautaire.


C'était l'époque d'Anna Kuhlsdotter, qui jadis conduisit ses sœurs-nuages dans une guerre victorieuse contre les Skalds des Livres Détruits…

Et des Géants nous parlons peu, encore moins aux étrangers, car leur histoire est cachée dans les longs cris de pouvoir. A la maison, ça fait mal au cul de raconter leurs histoires et il faut ensuite nettoyer toutes les choses renversées durant le récit… Et dans un foyer étranger, c'est [tout simplement grossier]. Nous parlons donc d'eux (car c’est notre devoir - qui n'honore pas ses parents ?) sous la voûte du ciel, ou, ici, écrit sur des morceaux de peau car telles sont leurs fougueuses menaces. C'est [un chant (ou une complainte, le manuscrit n'est pas clair)], donc, sur la menace des Géants et, comme dans la plupart, il y est question de vaches peintes.

[Tout d'abord], laissez-nous présenter les deux Pouvoirs en place : le Dragon et le Dagon, car c'est aussi et avant tout l'Histoire de Leur Combat [si cela est approprié]… [texte manquant]… le seul à avoir eu lieu le jour de naissance du Roi Démon (non, ce jour honteux ne sera pas révélé car il est dangereux et, oui, une fois, il y a très longtemps - UNE SEULE FOIS - nous avons tous été piégés pour le célébrer au cours d’un très grand tapage-chochotte où on nous faisait porter des chapeaux spéciaux.

Dagon [comme on peut le supposer] trouva un inlassable sorcier femme-homme de l'Ouest pour l’aimer par-dessus tout, et ainsi, par un travail très, très dur de sa sort-cellerie… [le seigneur démon] promettant et chuchotant des récompenses démoniaques de l'indicible et puissant à l'oreille du sorcier… apparut à travers la brume sous des formes familières trop petites pour que le Dagon ne note qu'il n'était pas entièrement dans [l'Oblivion] où il avait été banni autrefois… et peut-être heureux (car les anniversaires SONT heureux) et infectant ainsi assez pour engendrer une grande industrie, profanant encore son aspect pour conserver sa stature devant les yeux des mauvais, d'où ses partisans proviennent toujours (quand ils ne viennent pas en place des imbéciles).

[Et le sorcier amoureux]…[texte perdu]… dansa follement dans les manières de l'art magique de l'Ouest [et] invoqua son maître infernal ce jour de grands auspices par la folie et l'amour forgé par la magie [qui durait au-delà du mandat] de vraie invocation. Après quoi, le Dagon surgit d'une tarte aux myrtilles.

« Je ne pensais pas que ça fonctionnerait DU TOUT ! » dit-il, ce vieux seigneur du désordre, et il commença à louer l'art du boulanger dans de tels caquètements et une telle longueur que [le sorcier qu'il avait pris comme amant] devint jaloux comme les femmes à tête de loup (vous les connaissez, celles-là).

« Psst », dit Dagon, « Moi, Seigneur des rasoirs et de la Boisson Rouge, Roi aux Intentions Terribles, Mehrunes le Prince de Quatre Enfers et d'Un Paradis, moi Qui Commande quatre-vingt-huit Légions daedriques... Je viens juste de sortir d'une TARTE, espèce de harpie défaillante ! C'est *******ement débile. Fou ! »

Après quoi, il arracha d'un coup de dent le cou du sorcier éconduit et joua dans le sang.

(C'est pourquoi toutes les boulangeries dans notre village font du « Secouez le Dagon » une partie du sifflement de leur farine)

Maintenant, le rôle du Dagon ici est plus subtil, et n'a réellement existé que dans la peur d'une petite fille de ferme dans les hautes terres de Nouvellevine. Comme ceux qui ne craignent pas Alduin, le Dragon Mangeur, et spécialement les enfants, qui pensent toujours qu'ils sont les derniers à venir car ils sont les plus récemment arrivés ? (Et les enfants, ETANT spéciaux, ont peut-être raison et peut-être est-ce seulement par leurs peurs que [ce kalpa] survit encore, nous ne les mettrons donc pas en doute.)

En tous cas, son nom était Aless (son père aimait le Sud, et Ald Cyrod, et connaissait l'histoire de leur célèbre et ancienne reine), et elle avait une telle peur que le Dragon ne se réveille un jour pour manger tout ce qu'elle avait jamais connu qu'elle se détermina à faire tout ce qu'elle pourrait [pour les protéger]. Évidemment, elle commença à peindre beaucoup, beaucoup de vaches.

Voici pourquoi : les Géants vinrent de l'ancien Atmora, là-haut à travers la Glace du Nord à l'âge du mythe parti-dans-le-crépuscule… Et ils se sont installés ici, dans le Bord du ciel et tout le long des montagnes de nos côtes. (Oui, ce sont nos vrais ancêtres, ne croyez pas vos tantes de l'université – et, oui nous avons été aussi gros qu'eux—aussi grands que CA — mais c'est une autre histoire)… [texte perdu]… et après que [la grande calamité] arrive [les choses-du-clan (gens ? tribus ? le texte semble indiquer l'humanité dans son ensemble bien que cela puisse être débattu)] nous étions en quelque sorte perturbés… et nous, les Nordiques tombâmes dans le combat et emmenâmes notre famille-géante au sommet des montagnes [et nous fûmes un mauvais peuple pendant de nombreuses années] … [jusqu'à ce que toutes] les choses aient changées à jamais. Une fois la plaidoirie reprise [(non spécifié) années plus tard] les choses revinrent en un nouveau semblant de normalité et les frontières furent redessinées et agrées au milieu d'une discussion arrosée par la bière ; et les pillages des territoires mers devinrent dans l'esprit de chacun de vieilles querelles, et très vite (enfin pas assez vite, mais peu importe) les Géants commencèrent à revenir des montagnes. Et ils étaient un peu différents de ce que nous, Nordiques, nous rappelions, ou peut-être avions nous beaucoup oublié, mais ils ne nous parleraient plus — ils souriraient seulement, de leur manière paresseuse, piétineraient et prendraient nos affaires.

Si nous les avions combattus, ils auraient rugi plus fort que les Langues du Haut Hrothgar, et les places courageuses auraient été soufflés en tellement de purée, [poulets, et tous ( ?)] … [et] finalement nous avons appris que si nous laissions des affaires pour les Géants, et peignons ces affaires vivement avec des tourbillons (ils aiment les tourbillons) et posions de grands panneaux pointant vers tout cela, ils prendraient simplement CES affaires et rien d'autre du tout, et on ne devrait pas les combattre (non pas que ce que j'ai décrit aient été de vrais combats — personne ne combat les Géants, voilà ce qui est important). Et ceci explique la tradition de peintre la vache, car aussi paresseux et souriants qu'ils sont, à tel point qu'il semblerait qu'ils ne feraient pas de mal à une âme (ha !), les Géants mangent de la viande, et en mangent beaucoup. Aless (vous vous en rappelez encore ?) se dit à elle-même : « J'ai tellement, tellement peur que le Dragon ne se réveille et ne mange le monde - DU JOUR AU LENDEMAIN - que je vais peindre toutes les vaches que je verrai afin d'invoquer tous les Géants que je pourrai afin de frapper ce vieux Visage Écailleux, et le frapper vraiment, vraiment fort - assez fort pour l'assommer et le rendormir.» (Aless avait entendu, comme vous à présent, que « Personne ne peut combattre les Géants.» et le prenait un petit peu trop à cœur.)

Elle commença par le troupeau de chez elle, à peu près quatre douzaines de bêtes fortes [dont] deux taureaux (le vieux rompu dans une étable séparée, pour terminer ses vieux jours dans une plainte – et Aless avait fait jurer à son père de ne pas tuer ce vieux taureau car elle l'avait aimé de la façon dont les enfants aiment les choses que d'autres voient inutiles et dépassées. Et alors à la septième vache, Aless avait manqué de peinture. « Je n'aurais pas dû faire tant de tourbillons », dit-elle en soupirant. Et c'est là qu'il apparut, le Dagon, établi dans une peau de Nordique volée à un Homme Intelligent, venu de l'ouest par une dérobade [à travers le réel].

« Non », dit-il à travers son impressionnante barbe tricotée de perles. « Tu as bien fait. Si j'étais un Géant, celles-ci seraient de très bonnes vaches à prendre. Mais pourquoi en peindre tant ? [Une par saison et par lieu] est la norme. »

Aless fronça les sourcils vers Dagon-rendu-Intelligent, et sans suspicion, car elle était une enfant et on leur apprend à respecter nos [Hommes-magiques] : « Parce que je hais le Dragon » admit-elle, en craignant l'avertissement. (Il n'est pas très sage de mal parler d'Alduin n'importe quand, et surtout en présence d'un Vraiment, Vraiment Sage). Elle se corrigea elle-même : « Enfin... c'est plutôt que je déteste la peur qu'il inspire. Je suis désolée pour le truc que j'ai dit avant. »

« Hmmm... » dit Dagon, « Votre peur est bien fondée. Le Mangeur de Temps viendra bientôt. »

« JE LE SAVAIS » dit Aless, saisissant ses pots de peinture et ses brosses [hâtivement], en ayant l'intention de retourner à son foyer pour prendre ses poupées et ses boucliers d'enfant et de les vendre pour avoir plus de réserves. « Je dois y aller, monsieur, je dois appeler les Géants VRAIMENT VITE et UN TAS. »

« Enfant » rit Dagon, « Tu n'en peindras jamais autant que cela, étant donné ton petit pouvoir. Mais, oui, ton plan est bon. Beaucoup de Géants, très rapidement. Oui. C'est astucieux. Maintenant, viens avec moi. Kyne... » et, au Nom du Sacré, le démon s'étouffa presque, « ...elle m'a prêté les vents et je peux nous faire aller de l'un à l'autre. Et Tsun... » et à ce Nom Dagon s'étouffa effectivement, toussant durement, mais en le cachant comme si cela était dû à l'âge, « ... il m'a accordé des provisions venant de l'éther. Tu auras toute la peinture nécessaire, et tu seras assez rapide pour tourbillonner toutes les vaches entre ici et Vendeaume. »

« C'est TROP cool ! » dit Aless en sautant. Mais en ayant parlé de tellement de Dieux [et des Châteaux Célestes dans lesquels ils vivent], Dagon s'était fait une horrible éraflure à la gorge. Il toussa de nouveau, longuement, se pliant enfin en deux. Aless fronça de nouveau les sourcils, cette fois-ci avec ce qui semblait être de la pitié et mit sa main sur son dos. « Vous allez bien, monsieur ? Je vous crois à propos de toute votre magie, mais peut-être devriez-vous juste vous reposer. Je peux vendre mes poupées et gagner de la peinture et courir, genre, vite. »

« Je vais bien, ma chère » dit Dagon, la repoussant d'un mouvement de la main trop sec, et ensuite [se rendant compte qu'il était effrayant] retrouva son calme. « Et je m'excuse de t'avoir effrayée à l'instant. C'est seulement parce que je peux sentir que l'Age tourne, et je suis malade de la mort imminente de Monde. »

« Hum », dit Aless. « Vous êtes encore effrayant. »

« Allons, peins le reste de celles-ci, et allons-y. Tu es courageuse et méritante, mais ne peux courir aussi vite que nous en avons besoin. Nous avons des vaches à tourbillonner et des Géants à faire descendre des montagnes. Ce n'est que par leur puissance que nous pourrons faire se retirer dans son sommeil le Dragon et ainsi sauver tous ceux que nous connaissons. » Et bientôt le Dagon et la fillette s'engouffrèrent dans un vent [et disparurent].

[Désormais] on peut deviner que Dagon était un sac à m**** menteur - le Dragon ne venait pas du tout et resterait assoupi jusqu'à… [texte manquant] …ce qui est loin de nos jours. Mais le Seigneur des Rasoirs a toujours haï le Nord, car c'est ici qu'il est né (en quelque sorte) et qu'il a été maudit, et ainsi, le jour de son anniversaire, il avait décidé qu'il détruirait tout Bordeciel et tous les Nordiques qui y étaient. Il avait effectivement besoin de sa peintre-de-vaches pour amener les Géants (ou peut-être cela l'amusait-il seulement d'utiliser l'une des nôtres, on ne peut pas le savoir), et donc il [joua sa peur] dans un but plus répugnant : il savait que tellement de Géants descendant des montagnes feraient penser au Haut-Roi que c'était la guerre et le rassemblement. Et n'importe quelle guerre contre les Vieux Pères nous détruirait.

A présent, Dagon-aussi-Malin fit comme il l'avait dit : "venta" Aless de lieu en lieu, et la surveilla à mesure qu'elle peignait les vaches, invoquant chaque fois [des brouillards-de-neige pour dissimuler son travail pressé] de Nouvellevine à Gante et les Collines Absolues du Comté de Jarlmung, remplissant ses seaux [de rapides incantations] et bénissant même chaque vache au nom de Kyne à ses côtés, toussant chaque fois. A la quatre-centième vache, sa barbe était entremêlée-coincée [de vomissures]. A la six-cent-cinquantième vache, il ne dirait plus de nom forgé par les Dieux. Et c'est à la sept-centième vache que Dagon remarqua qu'Aless peignait les tourbillons [d'une manière différente], ce qu'elle expliqua : « Chaque comté a un différent Motif Regardez-Ici » et, fronçant des sourcils en le regardant, elle demanda : « Mais vous le saviez, n'est-ce pas ? »

« Oh, exact, exact, en effet » dit-il, "Blâme mon état et notre mission pressée. Elle m'a laissée un perplexement au cerveau. Continue à marquer !" ce à quoi Aless sourit. « Pas de prob', je commence à être fatiguée, moi aussi. Allez, sept-cent-cinquante-deux ! Combien vous pensez qu'on en aura besoin ? »

« Au moins neuf-cent-dix. » dit Dagon, « C'est un nombre chanceux. »(Ceci est vrai.) Et puis ils disparurent [dans le vent] à nouveau pour réapparaitre dans Vendeaume, la forteresse-domaine du Haut-Roi. « On ferait mieux de se dépêcher, ici » conseilla Dagon.

« Pourquoi ? »

« Pourquoi quoi ? »

« Pourquoi se dépêcher ici ? Vous voulez dire plus que sept-cent-cinquante-deux vaches en cinq heures ? »

« Ha » dit Dagon, feignant plus de nausées, « Parce que celles-ci sont les vaches du roi, et que nous n'avons pas le Permis Royal Spécial Peinte de Vache, ni le temps d'expliquer [l'Age qui tourne]. Trop peu de temps nous sépare de l'arrivée du Dragon pour parlementer de telles choses. »

Et alors qu'elle commençait à tourbillonner ces nouvelles vaches (sous la couverture de rideaux-de-neige et dans l'ombre du Mur des Thanes), Aless demanda : « Mais comment ça se fait que le Haut-Roi il ne sait pas déjà ça ? Il n'a pas des conseillers intelligents, d'épouses sorcières pour lui dire ? Et la reine, elle a pas cette sextuple paires de Tentacules d'Yeux Clairvoyantes du Vieil Homme Mora ? »

« Qui connaît les voies des rois et reines, petite fille de ferme », riposta Dagon, commençant à perdre patience en voyant maintenant cette Aless poseuse-de-questions telle une cuisse de dinde dans son estomac. « Mais non », pensait-il, je peux attendre. [Je peux attendre.]

Aless haussa les épaules, peignant les vaches dans ce que Dagon supposait être [le cachet] de Vendeaume maintenant, et dit seulement « Je crois que vous avez raison, monsieur. Mais je suis nommée après une reine, une très jolie, selon les livres. » Et [à cela] Aless parla du Cyrod du Sud et ses histoires de tueries de Mers par les Hommes et des héros envoyés par les Dieux, et le tête de Dagon commença à être en nage avec cela, de vent en vent et de troupeau en troupeau sur les terres de Vendeaume avec la fille qui parlait et parlait toujours, car le démon haïssait les [Terres des tribus d’Aleshut] presque autant que les nôtres, mais pour des raisons différentes, et juste comme il était sur le point de défouler sa rage (car c’était sa nature originelle), Aless dit fort, riant sottement de victoire : « Neuf-cent-dix, avec de la peinture en trop ! »

À ce moment, Dagon pensa que tout était fait, et il commença à faire grandir des crocs derrière sa barbe.

« Ah, la merde ! » dit Aless en regardant sa robe couverte de peinture. « On a complètement oublié les panneaux ! »

« Hein ? »

« Dans toute cette peinture follement rapide, monsieur, nous avons oublié de dresser les Panneaux Regardez-Ici ! Les Géants ne sauront pas qu’ils doivent venir ! On s'est vraiment plantés ! »

Dagon glissa ses crocs à l’arrière, car ce qu’elle disait était [vrai]. Il soupira : « Oui. Les signes. Complètement oubliés. Merde. »

« Je vais vous dire » reprit Aless, « Ramenez-moi à la maison. Nous pouvons prendre les signes que j’y ai faits et vous pourrez, par Tsun, les ramener, et en faire plus, et vous disperser partout où nous avons été et partout ailleurs pour les mettre en place. Et pendant ce temps je peindrai UNE VACHE DE PLUS pour faire neuf-cent-ONZE. Ça doit être encore plus chanceux, hein ? »

Dagon-aussi-Malin fronça maintenant les sourcils, car il voulait la guerre bientôt, et dit : « Je suppose. Vraiment, quel mal de plus une vache pourrait-elle faire ? » Et [ils reculèrent] à travers les vents jusqu’au propre foyer d’Aless, après quoi elle courut à la cabane à panneaux et en rapporta autant qu’elle pouvait en porter, les jetant presque sur les pieds de Dagon. « Oh, par les seize enfers je vais manger cette fille idiote », pensa-t-il, « avec du WASABI ! »" Mais il ramassa les Panneaux Regardez-Ici et les multiplia en un plus gros paquet, les portant tous sur une épaule.

« La nuit tombe vite, monsieur, vous devriez vous hâter ! »

Et Dagon sombra dans le vent, étourdi par ses plans et sourires et pensées, posant panneau après panneau à chaque troupeau de vaches de Nouvellevine à Vendeaume et tous les lieux entre. Se souhaitant un autre sorcier à mordre pour tout son mal, il fit finalement grandir ses quatre bras pour augmenter sa cadence, d’étapes venteuses en poses de panneaux, rêvant d’une [marée] de Géants venant des pics de Bordeciel pour faire sauter les Nordiques loin de tous les temps, et du temps il perdit la notion, jusqu’à ce qu’il soit finalement de retour au foyer d’Aless la Haïsseuse du Dragon.

« Salut » dit-elle en voyant la vraie forme de Dagon, « Tu as complètement oublié que nous avons peint toutes les vaches ici au début de tout cela, grosse andouille que t'es. J’ai donc peint ce vieux taureau à la place. » Et c’était vrai, Aless avait pris dans la grange le taureau qui avait été épargné car elle avait supplié à son père de le faire, et au lieu de tourbillons, elle avait peint [des ailes dessus]. Devant les yeux de Dagon, ce taureau [se transforma à la manière d’un déguisement magique d’un Dieu] en Mor, le Taureau du Sud, fils de Kyne, et demi-prince de tous les Vents. Mor grogna par le cercle que forme l'anneau de son nez et accueillit [le roi des Rasoirs]. « Bonjour, Dagon. Les prières des enfants passent très rarement inaperçues. »

Aless dit : « Ca veut dire moi. »

Mor continua : « Vous vous introduisez en dehors de votre jour autorisé d’invocation, Seigneur Daedroth. Les Cieux ne sont pas contents de cela. »

Aless sourit et leva un doigt. « Un, on est censés ne JAMAIS calomnier Alduin devant un Homme Sage. Et VOUS ne m’avez pas réprimandée. » Elle en leva un second. « Deux, vous ne pouvez même pas prononcer les noms des Dieux sans vous étouffer, et chaque Homme Sage a assez de vent dans sa voix pour les révérer sans critique, involontaire ou pas. » Trois doigts, maintenant quatre, cinq, et six avec une seconde main. « Ensuite, évidemment, les tourbillons. Nous Nordiques les peignons pareils sans se soucier du clan auquel nous appartenons, car les Géants ne parlent qu’UN seul langage et c’est dans notre intérêt de parler de façon directe avec eux. Je pourrais en mentionner beaucoup d’autres, mais vous les avez toutes devinées : le sort dont vous souffrez à la mention de mon antique homonyme, dont j’ai parsemé l’Histoire de dictons qui sont supposés être répétés par quiconque est proche de l’entrée des hymnes, et les yeux de divination qui Disent Quoi Hein ? Qu'ils n’EXISTENT même pas et vous aviez acquiescé de votre fausse tête de Sage, et... »

« Je pense, petite homonyme » beugla Mor, « qu’il a saisi. »

Dagon fulminait maintenant, la neige fondant autour de ses sabots nouvellement apparus, s’étirant dans et hors de sa peau démoniaque, rouge comme la terreur, armé d’ébonite et écumant. Aless se tenait debout sur le sol. Mor frappa deux fois, une fois [d’approbation et une fois de menace.]

« Vous auriez rendu mon aimée fière de votre courage. » dit le Taureau à Aless ; et à Dagon : « Recule, Roi Démon, et va-t’en. Tu ne gagneras pas aujourd’hui, même si ce jour est couronné du pouvoir de ta première venue. »

« QUOI, MAINTENANT ? » rugit Dagon, les envoyant tous les deux en arrière avec [un souffle de feu.] « TU N’ES RIEN DEVANT MOI, MORIHAUS DEMI-ESPRIT ! LE DAGON NE COMBAT PAS LES FILS DES CONCUBINES DU CIEL, MAIS LE ROI DU CIEL LUI-MÊME »

« Ouais, c’est sûr » rigola Aless. « Et comment ça se finit pour vous ? Tous les combats que vous avez avec le Dragon finissent par votre défaite, Roi des Ballots. Et il en sera toujours ainsi. Ici, là, alors, maintenant, ou dans le futur : Le Dragon prend le dessus sur vous, comme il prend le dessus sur nous tous. Je n’ai plus peur de cela. Plus important, je n’ai plus peur de TOI. »

Dagon s’avança, crépitant maintenant [avec la flamme et le vieux Malheur]. Mor tourna ses cornes pour être prêt. Aless resta où elle était.

« Je ne ferais pas cela, monsieur » dit-elle. « Ces tourbillons que j’ai commencé à peindre dès que nous avons volé avec les vents ? Ce n’était pas des Tourbillons Brillants d’Appel de Géants, mais des avertissements aux foyers… que VOUS étiez ici. Dans le langage de chaque clan, sur toutes les vaches qu'ils regardent EN CE MOMENT puisque vous avez posé ces panneaux. Que vous êtes ici - juste ici, juste là où je vous ai demandé de retourner. Je pense que vous commencerez bientôt à entendre les cornes. Et même toi ne peux te charger de tous les fils et filles de Kyne, espèce de ******. »

Et c’est là qu’ils entendirent [les cornes de tous les clans], et la plus proche était comme le chant de la tempête du tonnerre de nach, car Mor était à côté, et il était [de la descendance du Grand Ciel]. Et Dagon sut que là où le son des cornes arrivait, les Langues du Haut Hrothgar pouvaient intervenir, et que ensemble, les Grises-Barbes pouvaient respirer jusqu’à incarner le fantôme de Shor, qui rendait tous les Pouvoirs faibles [même dans la demi-mort].

« Une malédiction sur la maison d’Alessia », marmonna Dagon avant d’invoquer une porte vers [L’Oblivion], car il savait que son travail avait été entièrement défait. « Et huit de plus sur les Hommes du Dragon. Il y aura une heure où...»

Aless s’appuya sur son taureau.

« Hé, Toussoteux », dit-elle, « Ferme-la et va-t’en vite. Mon heure de coucher est déjà passée. »

Et c’est ce qu’il fit, manquant l’arrivée des osts de Hrothgar et Nouvellevine, et les coureurs proches [de Hjaalmarch] et évidemment les thanes du propre foyer d’Aless - ce qui incluait son père - et tous virent la fillette de ferme dans sa robe sale s’appuyant contre le [Taureau du Ciel], glorifié dans les histoires et les chants depuis les jours de notre première aube, et tous prêts pour la bataille et confus [qu’ils ne la rencontreraient pas] et encore plus submergés par les bénédictions de Bordeciel des Dieux que nous tenons hauts.

Ce à quoi Aless put seulement répondre : « C’est vraiment une longue histoire, les gars. »