Les Sept Combats de L'Aldudagga - 6e combat, "La 911e Vache" : Différence entre versions

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[[Catégorie:Textes Non Officiels à traduire|The Seven Fights of The Aldudagga - Figh6]]
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{{Book|developpeur=1|auteurIRL=[[Méta:Michael Kirkbride|Michael Kirkbride]]|dateIRL=|source=|commentaire=Ces extraits proviennent du texte L'Aldudaggavelashadingas, ou "Les chants du Dragon et de Dagon", ici les textes ont été raccourcis tout autant que leur titre. Ces chants proviennent d'un nombre inconnu de skalds bréto-nordiques.<br>Traduction communautaire.|sous titre=|auteur=|titre auteur=|date=|resume=|langue=}}
These [were the days] of Anna Kuhlsdotter, who once led her cloud-sisters into victorious war against the Skald of Broken Books....
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C'était l'époque d'Anna Kuhlsdotter, qui jadis conduisit ses sœurs-nuages dans une guerre victorieuse contre les Skalds des Livres Détruits…
  
And of the Giants we speak little, even less to strangers, for their history is hidden in long loud power-shouts. At home, it is a pain in the ass to tell their stories and then clean all the things knocked down in the telling... and in a foreign hearth it is [just plain rude]. So we speak of them (for we must-- who does not honor their parents?) under the rim of the sky or, here, written on sheafs of pelt, for such is the mettle of their threat. This is [a song (or dirge, manuscript unclear)], then, of the threat of Giants and, like most, it involves painted cows.
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Et des Géants nous parlons peu, encore moins aux étrangers, car leur histoire est cachée dans les longs cris de pouvoir. A la maison, ça fait mal au cul de raconter leurs histoires et il faut ensuite nettoyer toutes les choses renversées durant le récit… Et dans un foyer étranger, c'est [tout simplement grossier]. Nous parlons donc d'eux (car c’est notre devoir - qui n'honore pas ses parents ?) sous la voûte du ciel, ou, ici, écrit sur des morceaux de peau car telles sont leurs fougueuses menaces. C'est [un chant (ou une complainte, le manuscrit n'est pas clair)], donc, sur la menace des Géants et, comme dans la plupart, il y est question de vaches peintes.
  
[First, though] let us put two Powers in place, the Dragon and the Dagon, for this is also and foremost a Fight of Theirs Story [so such is proper]... [text lost]... the only one to have occurred on the Demon King's birthday. (No, that inglorious day-month will not be revealed here for it is dangerous and, yes, once, a very long time ago-- ONCE-- we were all tricked into celebrating it in a very big sissy-fuss where we were made to wear special hats.)
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[Tout d'abord], laissez-nous présenter les deux Pouvoirs en place : le Dragon et le Dagon, car c'est aussi et avant tout l'Histoire de Leur Combat [si cela est approprié][texte manquant]… le seul à avoir eu lieu le jour de naissance du Roi Démon (non, ce jour honteux ne sera pas révélé car il est dangereux et, oui, une fois, il y a très longtemps - UNE SEULE FOIS - nous avons tous été piégés pour le célébrer au cours d’un très grand tapage-chochotte où on nous faisait porter des chapeaux spéciaux.
  
Dagon [it can be surmised] found some indefatigable lady-man wizard from the west to love him from [topside(?)] and thus-by work very, very hard in his witch-craft... [the demon lord] making warlock promises and whispering rewards of the unspeakable and mighty... appearing through shade or familiar in guises too small for the Dragon to notice that he was not in his entirety in [the oblivion] where he had been banished beforetimes... and perhaps happy (because birthdays ARE happy) and infectious with it enough to engender great industry, yet profane still in aspect to retain his stature among the eyes of the wicked from whence his followers always come (when they do not come from fools instead).
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Dagon [comme on peut le supposer] trouva un inlassable sorcier femme-homme de l'Ouest pour l’aimer par-dessus tout, et ainsi, par un travail très, très dur de sa sort-cellerie… [le seigneur démon] promettant et chuchotant des récompenses démoniaques de l'indicible et puissant à l'oreille du sorcier… apparut à travers la brume sous des formes familières trop petites pour que le Dagon ne note qu'il n'était pas entièrement dans [l'Oblivion] où il avait été banni autrefois… et peut-être heureux (car les anniversaires SONT heureux) et infectant ainsi assez pour engendrer une grande industrie, profanant encore son aspect pour conserver sa stature devant les yeux des mauvais, d'où ses partisans proviennent toujours (quand ils ne viennent pas en place des imbéciles).
  
[And the warlock-in-love]... [text lost]... made a mad dance of it all as in the manner of the magic arts of the west [and] summoned his infernal master on this very auspicious day through crazed and love-wrought wizardry [that went beyond the mandate] of right summonings... whereupon the Dagon popped out of a blueberry pie.
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[Et le sorcier amoureux][texte perdu]… dansa follement dans les manières de l'art magique de l'Ouest [et] invoqua son maître infernal ce jour de grands auspices par la folie et l'amour forgé par la magie [qui durait au-delà du mandat] de vraie invocation. Après quoi, le Dagon surgit d'une tarte aux myrtilles.
  
"I didn't think that would work AT ALL!" he said, that old Lord of Misrule, and he began to praise the baker's craft in such great cackle and length that [the warlock he had taken as paramour] became jealous in the way of wolf-headed women (you know the ones).
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« Je ne pensais pas que ça fonctionnerait DU TOUT ! » dit-il, ce vieux seigneur du désordre, et il commença à louer l'art du boulanger dans de tels caquètements et une telle longueur que [le sorcier qu'il avait pris comme amant] devint jaloux comme les femmes à tête de loup (vous les connaissez, celles-).
  
"Pssh," Dagon said, "I, the Lord of Razors and Red-drink, King of Terrible Intent, Mehrunes the Prince of Four Dooms and One Paradise, I Who Commandeth 88 Legions Daedric... I just came out of a PIE, you swooning harpy! That is totally bat-*** insane!"
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« Psst », dit Dagon, « Moi, Seigneur des rasoirs et de la Boisson Rouge, Roi aux Intentions Terribles, Mehrunes le Prince de Quatre Enfers et d'Un Paradis, moi Qui Commande quatre-vingt-huit Légions daedriques... Je viens juste de sortir d'une TARTE, espèce de harpie défaillante ! C'est *******ement débile. Fou ! »
  
Whereafter he bit out the neck of the spurned warlock and played in the blood.
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Après quoi, il arracha d'un coup de dent le cou du sorcier éconduit et joua dans le sang.
  
(This is why all bakeries in our village make "Shake the Dagon Out" part of their flour-whistling.)
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(C'est pourquoi toutes les boulangeries dans notre village font du « Secouez le Dagon » une partie du sifflement de leur farine)
  
Now the Dragon's role here is more subtle, and existed really only in the fear of a little farm girl in the highlands of Newkreath. For who does not fear Alduin the World Eater, and especially children, who always think they are the last to come for they are the newest to be? (And children, BEING special, perhaps are right and maybe it is only through their fears that [this kalpa] still survives, so we will not question it.)
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Maintenant, le rôle du Dagon ici est plus subtil, et n'a réellement existé que dans la peur d'une petite fille de ferme dans les hautes terres de Nouvellevine. Comme ceux qui ne craignent pas Alduin, le Dragon Mangeur, et spécialement les enfants, qui pensent toujours qu'ils sont les derniers à venir car ils sont les plus récemment arrivés ? (Et les enfants, ETANT spéciaux, ont peut-être raison et peut-être est-ce seulement par leurs peurs que [ce kalpa] survit encore, nous ne les mettrons donc pas en doute.)
  
Anyhow, her name was Aless (her father was fond of the South, and Ald Cyrod, and knew the stories of their famous and ancient Queen), and she had such a fear that any day now the Dragon would awake to eat up everything she ever knew that she became determined to do all she could [to protect it]. Naturally, she began to paint many, many cows.
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En tous cas, son nom était Aless (son père aimait le Sud, et Ald Cyrod, et connaissait l'histoire de leur célèbre et ancienne reine), et elle avait une telle peur que le Dragon ne se réveille un jour pour manger tout ce qu'elle avait jamais connu qu'elle se détermina à faire tout ce qu'elle pourrait [pour les protéger]. Évidemment, elle commença à peindre beaucoup, beaucoup de vaches.
  
Here is why: the Giants came from Old Atmora, up there across the Northern Ice back in the gone-to-twilight-now age of myth... and settled here in the Skyrim, and all along the mountain ranges of our coasts. (Yes, they are our true ancestors-- do not believe your aunt from the university-- and, yes, we were once as big as them-- as tall as THIS-- but that is another story)... [text lost]... and after [the Great Calamity] happened [the clan-things (peoples? tribes? Text seems to indicate mankind as a whole, though that is debateable)]... we were of a kind disrupted... and we Nords fell into fighting and drove our Giant-kin up unto the mountaintops [and we were a wicked-folk for many years]... [until all] things had changed forever. Once the Moot resumed [(unspecified) years later] things got back to a new semblance of normalcy and borders were redrawn and agreed with in beer-talk, and raidings of the merethlands took everyone's mind off old feuds, and pretty soon (well, not pretty soon but whatever) the Giants began to come down from the mountains again. And they were a bit different than we Nords remembered, or perhaps we had forgotten much, but they would not speak to us anymore-- they would only smile in their lazy way, stomp over, and take our stuff.
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Voici pourquoi : les Géants vinrent de l'ancien Atmora, là-haut à travers la Glace du Nord à l'âge du mythe parti-dans-le-crépuscule… Et ils se sont installés ici, dans le Bord du ciel et tout le long des montagnes de nos côtes. (Oui, ce sont nos vrais ancêtres, ne croyez pas vos tantes de l'université – et, oui nous avons été aussi gros qu'eux—aussi grands que CA — mais c'est une autre histoire)[texte perdu]… et après que [la grande calamité] arrive [les choses-du-clan (gens ? tribus ? le texte semble indiquer l'humanité dans son ensemble bien que cela puisse être débattu)] nous étions en quelque sorte perturbés… et nous, les Nordiques tombâmes dans le combat et emmenâmes notre famille-géante au sommet des montagnes [et nous fûmes un mauvais peuple pendant de nombreuses années] [jusqu'à ce que toutes] les choses aient changées à jamais.
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Une fois la plaidoirie reprise [(non spécifié) années plus tard] les choses revinrent en un nouveau semblant de normalité et les frontières furent redessinées et agrées au milieu d'une discussion arrosée par la bière ; et les pillages des territoires mers devinrent dans l'esprit de chacun de vieilles querelles, et très vite (enfin pas assez vite, mais peu importe) les Géants commencèrent à revenir des montagnes. Et ils étaient un peu différents de ce que nous, Nordiques, nous rappelions, ou peut-être avions nous beaucoup oublié, mais ils ne nous parleraient plus — ils souriraient seulement, de leur manière paresseuse, piétineraient et prendraient nos affaires.
  
If we fought them, they roared louder than the Tongues of High Hrothgar, and brave steads would be blasted whole into so much paste, [chickens and all (?)]... [and] eventually we learned that if we left stuff out for the Giants, and painted this stuff brightly and with swirls (they love swirls) and stuck big signs up pointing to it all, they would simply take THAT stuff and not anything else and no fighting would be have to be done (not that what I have described was really fighting-- no one fights the Giants is the point). And that explains the Painting The Cows tradition, for as lazily-smiled as they are, so much that they seem that they wouldn't hurt a soul (ha!), the Giants eat meat and lots of it. Aless (remember her still?) thought to herself, "I am so, so afraid the Dragon will awake and eat the world-- ANY DAY NOW-- that I will paint every cow I see so as to summon all the Giants I can to beat up old Scaly Face, and beat him up really, really hard-- hard enough to knock him out and back to sleep!" (Aless had heard, as you have now, that "no one fights the Giants" and took it a little bit too much to heart.)
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Si nous les avions combattus, ils auraient rugi plus fort que les Langues du Haut Hrothgar, et les places courageuses auraient été soufflés en tellement de purée, [poulets, et tous ( ?)] [et] finalement nous avons appris que si nous laissions des affaires pour les Géants, et peignons ces affaires vivement avec des tourbillons (ils aiment les tourbillons) et posions de grands panneaux pointant vers tout cela, ils prendraient simplement CES affaires et rien d'autre du tout, et on ne devrait pas les combattre (non pas que ce que j'ai décrit aient été de vrais combats — personne ne combat les Géants, voilà ce qui est important). Et ceci explique la tradition de peintre la vache, car aussi paresseux et souriants qu'ils sont, à tel point qu'il semblerait qu'ils ne feraient pas de mal à une âme (ha !), les Géants mangent de la viande, et en mangent beaucoup.
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Aless (vous vous en rappelez encore ?) se dit à elle-même : « J'ai tellement, tellement peur que le Dragon ne se réveille et ne mange le monde - DU JOUR AU LENDEMAIN - que je vais peindre toutes les vaches que je verrai afin d'invoquer tous les Géants que je pourrai afin de frapper ce vieux Visage Écailleux, et le frapper vraiment, vraiment fort - assez fort pour l'assommer et le rendormir.» (Aless avait entendu, comme vous à présent, que « Personne ne peut combattre les Géants.» et le prenait un petit peu trop à cœur.)
  
She began with her stead's herd, some four-dozens strong [with] two bulls (the old one broken off in a separate cattle-gate to stomp out his last days in complaint-- and Aless made her father swear not to kill this old bull for she loved him in the way children love the things others see as useless or spent) ...and yet by the seventh cow Aless had run out of paint. "I shouldn't have done so many swirls," she said, sighing. And that is when he appeared, the Dagon, drawn up in the stolen Nordskin of a Clever Man, come from the west by side-stepping [through the real].
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Elle commença par le troupeau de chez elle, à peu près quatre douzaines de bêtes fortes [dont] deux taureaux (le vieux rompu dans une étable séparée, pour terminer ses vieux jours dans une plainte – et Aless avait fait jurer à son père de ne pas tuer ce vieux taureau car elle l'avait aimé de la façon dont les enfants aiment les choses que d'autres voient inutiles et dépassées. Et alors à la septième vache, Aless avait manqué de peinture. « Je n'aurais pas dû faire tant de tourbillons », dit-elle en soupirant. Et c'est là qu'il apparut, le Dagon, établi dans une peau de Nordique volée à un Homme Intelligent, venu de l'ouest par une dérobade [à travers le réel].
  
"No," he said through his impressive bead-knit beard, "You did well. If I were a giant, these would be mighty fine looking cows to take. But why paint so many? [One a season per stead] is the norm."
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« Non », dit-il à travers son impressionnante barbe tricotée de perles. « Tu as bien fait. Si j'étais un Géant, celles-ci seraient de très bonnes vaches à prendre. Mais pourquoi en peindre tant ? [Une par saison et par lieu] est la norme. »
  
Aless frowned up at Dagon-turned-Clever, and with no suspicion, for she was a child and they are taught to respect our [magic-men]. "Because I hate the Dragon," she admitted, immediately fearing admonishment. (It is not very wise to talk ill of Alduin at any time, especially in the presence of the Very, Very Wise.) She corrected herself: "Well, more like I hate the fear of him. I'm sorry for saying the thing before."
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Aless fronça les sourcils vers Dagon-rendu-Intelligent, et sans suspicion, car elle était une enfant et on leur apprend à respecter nos [Hommes-magiques] : « Parce que je hais le Dragon » admit-elle, en craignant l'avertissement. (Il n'est pas très sage de mal parler d'Alduin n'importe quand, et surtout en présence d'un Vraiment, Vraiment Sage). Elle se corrigea elle-même : « Enfin... c'est plutôt que je déteste la peur qu'il inspire. Je suis désolée pour le truc que j'ai dit avant. »
  
"Hmm," Dagon said, "Your fear is well-founded. The Time Eater comes soon."
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« Hmmm... » dit Dagon, « Votre peur est bien fondée. Le Mangeur de Temps viendra bientôt. »
  
"WHAT I SO KNEW IT" Aless said, grabbing her paint buckets and brushes [in a scramble], intent on going back to her hearth to get her play-dolls and kid-shields to sell them for more supplies. "I gotta go, mister, I need to summon the Giants REAL FAST and A BUNCH."
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« JE LE SAVAIS » dit Aless, saisissant ses pots de peinture et ses brosses [hâtivement], en ayant l'intention de retourner à son foyer pour prendre ses poupées et ses boucliers d'enfant et de les vendre pour avoir plus de réserves. « Je dois y aller, monsieur, je dois appeler les Géants VRAIMENT VITE et UN TAS. »
  
"Child," Dagon laughed, "You will never paint so many as that, given your little power. But, aye, your plan is a good one. Many Giants, really fast. Yes. That's smart. Now come with me. Kyne--" and at this name of the Sacred, the demon almost choked, "--she lends me the winds and I can walk us from one to another. And Tsun--" and at this Name Dagon finally did choke, coughing harshly but hiding it as age, "--he grants my craft-wit with provisions from the aether. You will have all the paint you need, and be swift enough to swirl every cow from here to Windhelm."
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« Enfant » rit Dagon, « Tu n'en peindras jamais autant que cela, étant donné ton petit pouvoir. Mais, oui, ton plan est bon. Beaucoup de Géants, très rapidement. Oui. C'est astucieux. Maintenant, viens avec moi. Kyne... » et, au Nom du Sacré, le démon s'étouffa presque, « ...elle m'a prêté les vents et je peux nous faire aller de l'un à l'autre. Et Tsun... » et à ce Nom Dagon s'étouffa effectivement, toussant durement, mais en le cachant comme si cela était dû à l'âge, « ... il m'a accordé des provisions venant de l'éther. Tu auras toute la peinture nécessaire, et tu seras assez rapide pour tourbillonner toutes les vaches entre ici et Vendeaume. »
  
"That is SO cool!" Aless said, jumping. But by speaking of so many Gods [and the Heavenly Halls in which they live], Dagon had brought a horrible scratch to his throat. He coughed again, and at length, finally doubling over. Aless frowned again, this time with what looked like pity, and put her hand on his back. "You okay, mister? I believe you about all your magic, but maybe you should just rest. I can sell my play-dolls and get paint and just, like, run fast--"
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« C'est TROP cool ! » dit Aless en sautant. Mais en ayant parlé de tellement de Dieux [et des Châteaux Célestes dans lesquels ils vivent], Dagon s'était fait une horrible éraflure à la gorge. Il toussa de nouveau, longuement, se pliant enfin en deux. Aless fronça de nouveau les sourcils, cette fois-ci avec ce qui semblait être de la pitié et mit sa main sur son dos. « Vous allez bien, monsieur ? Je vous crois à propos de toute votre magie, mais peut-être devriez-vous juste vous reposer. Je peux vendre mes poupées et gagner de la peinture et courir, genre, vite. »
  
"I'm fine, dear," Dagon said, waving her off, too harshly, and then [realizing he was frightful] found a composure, "And I am sorry myself for scaring you just then. It is only because I can feel the Age turning, and so am sick with the impending death of the World."
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« Je vais bien, ma chère » dit Dagon, la repoussant d'un mouvement de la main trop sec, et ensuite [se rendant compte qu'il était effrayant] retrouva son calme. « Et je m'excuse de t'avoir effrayée à l'instant. C'est seulement parce que je peux sentir que l'Age tourne, et je suis malade de la mort imminente de Monde. »
  
"Um," Aless said. "You're still being scary."
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« Hum », dit Aless. « Vous êtes encore effrayant. »
  
"Then paint the rest of these and let us move. You are brave, and worthy, but cannot run so fast as we need. We have cows to swirl and Giants to bring down from the mountains. Through their might only can we make the Dragon retreat back into slumber and thereby save all that we know." And soon then did the Dagon and the girl step into a wind [and disappear].
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« Allons, peins le reste de celles-ci, et allons-y. Tu es courageuse et méritante, mais ne peux courir aussi vite que nous en avons besoin. Nous avons des vaches à tourbillonner et des Géants à faire descendre des montagnes. Ce n'est que par leur puissance que nous pourrons faire se retirer dans son sommeil le Dragon et ainsi sauver tous ceux que nous connaissons. » Et bientôt le Dagon et la fillette s'engouffrèrent dans un vent [et disparurent].
  
[Now] it can be guessed that Dagon was a lying sack of ****-- the Dragon wasn't coming at all and would be asleep til...[text lost]...which is far from now. But the Lord of Razors has ever hated the North, for it was here that he was born (after a fashion), and it was here he was cursed, and so on this, his birthday, he had determined that he would destroy all of the Skyrim and all the Nords in it. He indeed needed his little cow-painter to draw down the Giants (or maybe it only amused him to use one of our own, we cannot say), and so he [played her fear] for a fouler purpose: he knew that so many Giants come down from the mountains would cause the High King to think it war, and muster. And any war with the Old Fathers would undo us.
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[Désormais] on peut deviner que Dagon était un sac à m**** menteur - le Dragon ne venait pas du tout et resterait assoupi jusqu'à… [texte manquant] …ce qui est loin de nos jours. Mais le Seigneur des Rasoirs a toujours haï le Nord, car c'est ici qu'il est né (en quelque sorte) et qu'il a été maudit, et ainsi, le jour de son anniversaire, il avait décidé qu'il détruirait tout Bordeciel et tous les Nordiques qui y étaient. Il avait effectivement besoin de sa peintre-de-vaches pour amener les Géants (ou peut-être cela l'amusait-il seulement d'utiliser l'une des nôtres, on ne peut pas le savoir), et donc il [joua sa peur] dans un but plus répugnant : il savait que tellement de Géants descendant des montagnes feraient penser au Haut-Roi que c'était la guerre et le rassemblement. Et n'importe quelle guerre contre les Vieux Pères nous détruirait.  
  
Now Dagon-as-Clever did as he said, wind'ng Aless from stead to stead, watching over her as she painted the cows at each, summoning [snow-fogs to hide her quickened labors], from Newkreath to Gant and the Uttering Hills of Jarlmung County, filling her buckets [in fast conjurations] and even blessing each cow in Kyne's name alongside her, coughing each time. By the 400th cow, his beard was hack-stuck [with sickness]. By the 650th cow, he would speak no more names wrought by the Gods. And it was by the 700th cow that the Dagon noticed that Aless was painting the swirls [in a different fashion], to which she explained, "Each county has a different Lookit Me Stamp," and frowning at him she asked, "But you know that, right?"
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A présent, Dagon-aussi-Malin fit comme il l'avait dit : "venta" Aless de lieu en lieu, et la surveilla à mesure qu'elle peignait les vaches, invoquant chaque fois [des brouillards-de-neige pour dissimuler son travail pressé] de Nouvellevine à Gante et les Collines Absolues du Comté de Jarlmung, remplissant ses seaux [de rapides incantations] et bénissant même chaque vache au nom de Kyne à ses côtés, toussant chaque fois. A la quatre-centième vache, sa barbe était entremêlée-coincée [de vomissures]. A la six-cent-cinquantième vache, il ne dirait plus de nom forgé par les Dieux. Et c'est à la sept-centième vache que Dagon remarqua qu'Aless peignait les tourbillons [d'une manière différente], ce qu'elle expliqua : « Chaque comté a un différent Motif Regardez-Ici » et, fronçant des sourcils en le regardant, elle demanda : « Mais vous le saviez, n'est-ce pas ? »
  
"Oh, right, right, indeed," he said, "Blame my ailment and our hasty mission. It has left me with a perplextion of the brain. Stamp away!" to which Aless smiled, "No problem, I'm getting tired, too. There, seven hundred and fifty-two! How many do you think we'll need?"
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« Oh, exact, exact, en effet » dit-il, "Blâme mon état et notre mission pressée. Elle m'a laissée un perplexement au cerveau. Continue à marquer !" ce à quoi Aless sourit. « Pas de prob', je commence à être fatiguée, moi aussi. Allez, sept-cent-cinquante-deux ! Combien vous pensez qu'on en aura besoin ? »
  
"At least nine hundred and ten," Dagon said, "That is a lucky number." (This is true.) And then they vanished [into the wind] again, coming out into Windhelm, fortress-lands of the High King. "We'd better hurry here," Dagon advised.
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« Au moins neuf-cent-dix. » dit Dagon, « C'est un nombre chanceux. »(Ceci est vrai.) Et puis ils disparurent [dans le vent] à nouveau pour réapparaitre dans Vendeaume, la forteresse-domaine du Haut-Roi. « On ferait mieux de se dépêcher, ici » conseilla Dagon.
  
"Why?"
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« Pourquoi ? »
  
"Why what?"
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« Pourquoi quoi ? »
  
"Why hurry here? You mean more than seven hundred and fifty-two cows in five hours hurry?"
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« Pourquoi se dépêcher ici ? Vous voulez dire plus que sept-cent-cinquante-deux vaches en cinq heures ? »
  
"Um," Dagon said, feigning more sickness, "Because these are the king's cows and we have not the Special Royal Cow Painting Permits, nor the time to explain [the turning of the Age]. The Dragon is coming too soon for parley such as that."
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« Ha » dit Dagon, feignant plus de nausées, « Parce que celles-ci sont les vaches du roi, et que nous n'avons pas le Permis Royal Spécial Peinte de Vache, ni le temps d'expliquer [l'Age qui tourne]. Trop peu de temps nous sépare de l'arrivée du Dragon pour parlementer de telles choses. »
  
And just as she started swirling these new cows (under cover of snow-curtains and in the shadow of the Thaneswall) Aless asked, "But why doesn't the High King know this already? Doesn't he have Clevermen advisors and Witching Wives to tell him? And the Queen, doesn't she have that six-pair of Scrying Eyestalks of Old Man Mora?"
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Et alors qu'elle commençait à tourbillonner ces nouvelles vaches (sous la couverture de rideaux-de-neige et dans l'ombre du Mur des Thanes), Aless demanda : « Mais comment ça se fait que le Haut-Roi il ne sait pas déjà ça ? Il n'a pas des conseillers intelligents, d'épouses sorcières pour lui dire ? Et la reine, elle a pas cette sextuple paires de Tentacules d'Yeux Clairvoyantes du Vieil Homme Mora ? »
  
"Who knows the way of kings and queens, little farm girl," Dagon countered, beginning to lose his temper and seeing now this always-questioning Aless as a turkey-leg in his stomach. But no, he thought, I can wait. [I can wait.]
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« Qui connaît les voies des rois et reines, petite fille de ferme », riposta Dagon, commençant à perdre patience en voyant maintenant cette Aless poseuse-de-questions telle une cuisse de dinde dans son estomac. « Mais non », pensait-il, je peux attendre. [Je peux attendre.]
  
Aless shrugged, painting the cows in what Dagon assumed was [the manner] of Windhelm now, and saying only, "I guess you're right, mister. But I'm named after a queen, a really pretty one, the books say." And [at this] Aless spoke of South Cyrod and its tales of mereth-kill by Men and heroes sent by the Gods, and Dagon's head began to swim with it, wind to wind and herd to herd in the Windhelmlands with the girl always talking and talking, for the demon hated the [lands of the Aleshut-tribes] nearly as much as our own but for different reasons, and just as he was about to let loose his rage (for that was his Base Nature), Aless spoke up, giggling with victory, "Nine hundred and ten with paint to spare!"
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Aless haussa les épaules, peignant les vaches dans ce que Dagon supposait être [le cachet] de Vendeaume maintenant, et dit seulement « Je crois que vous avez raison, monsieur. Mais je suis nommée après une reine, une très jolie, selon les livres. » Et [à cela] Aless parla du Cyrod du Sud et ses histoires de tueries de Mers par les Hommes et des héros envoyés par les Dieux, et le tête de Dagon commença à être en nage avec cela, de vent en vent et de troupeau en troupeau sur les terres de Vendeaume avec la fille qui parlait et parlait toujours, car le démon haïssait les [Terres des tribus d’Aleshut] presque autant que les nôtres, mais pour des raisons différentes, et juste comme il était sur le point de défouler sa rage (car c’était sa nature originelle), Aless dit fort, riant sottement de victoire : « Neuf-cent-dix, avec de la peinture en trop ! »
  
At which point, Dagon thought the deed to be done, and he began to grow fangs behind his beard.
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À ce moment, Dagon pensa que tout était fait, et il commença à faire grandir des crocs derrière sa barbe.
  
"Holy crap!" Aless said, looking at her paint-covered dress. "We totally forgot the signs!"
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« Ah, la merde ! » dit Aless en regardant sa robe couverte de peinture. « On a complètement oublié les panneaux ! »
  
"Huh?"
+
« Hein ? »
  
"In all of this crazy fast painting, mister, we forgot to stick up the Look Over Here signs! The Giants won't know to come! We really screwed this up!"
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« Dans toute cette peinture follement rapide, monsieur, nous avons oublié de dresser les Panneaux Regardez-Ici ! Les Géants ne sauront pas qu’ils doivent venir ! On s'est vraiment plantés ! »
  
Dagon slid his fangs back in, for what she spoke was [true]. He sighed, "Yes. The signs. Totally forgot them. Crap."
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Dagon glissa ses crocs à l’arrière, car ce qu’elle disait était [vrai]. Il soupira : « Oui. Les signes. Complètement oubliés. Merde. »
  
"Tell you what," Aless said, "Take me back home. We can grab the signs I've made there and you can Tsun-them-up and make more and zip everywhere we've been to everywhere ELSE we've been putting them all up. And meanwhile I'll paint ONE MORE COW to make it nine hundred and ELEVEN. That's gotta be luckier than lucky, right?"
+
« Je vais vous dire » reprit Aless, « Ramenez-moi à la maison. Nous pouvons prendre les signes que j’y ai faits et vous pourrez, par Tsun, les ramener, et en faire plus, et vous disperser partout où nous avons été et partout ailleurs pour les mettre en place. Et pendant ce temps je peindrai UNE VACHE DE PLUS pour faire neuf-cent-ONZE. Ça doit être encore plus chanceux, hein ? »
  
Dagon-as-Clever now frowned, for he wanted war soon, and said, "I suppose so. Really, what's one more cow going to hurt?" And [they stepped back] through the wind to Aless' own stead, whereupon she ran to the sign-sheds and retrieved as many as she could carry, dumping them nearly on Dagon's foot. Oh by the sixteen hells I'm going to eat this dumb girl, he thought, with WASABI! But he picked up the Look Over Heres and multiplied them unto a bigger bundle, shouldering them all.
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Dagon-aussi-Malin fronça maintenant les sourcils, car il voulait la guerre bientôt, et dit : « Je suppose. Vraiment, quel mal de plus une vache pourrait-elle faire ? » Et [ils reculèrent] à travers les vents jusqu’au propre foyer d’Aless, après quoi elle courut à la cabane à panneaux et en rapporta autant qu’elle pouvait en porter, les jetant presque sur les pieds de Dagon. « Oh, par les seize enfers je vais manger cette fille idiote », pensa-t-il, « avec du WASABI ! »" Mais il ramassa les Panneaux Regardez-Ici et les multiplia en un plus gros paquet, les portant tous sur une épaule.
  
"Night is falling fast, mister, you better hurry!"
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« La nuit tombe vite, monsieur, vous devriez vous hâter ! »
  
And Dagon faded into the winds, dizzy with his plannings and smirkings and thinkings, stamping sign after sign at each herd of cows from Newkreath to Windhelm and all the places between, wishing himself another warlock-bite for all this trouble, finally growing out his four arms to make the goings-on faster, wind-step to sign-post, dreaming of [a tide] of Giants come down from the peaks of Skyrim to blast the Northmen away for all time, and time it was he lost track of, until he finally arrived back at the stead of Aless the Dragon Hater.
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Et Dagon sombra dans le vent, étourdi par ses plans et sourires et pensées, posant panneau après panneau à chaque troupeau de vaches de Nouvellevine à Vendeaume et tous les lieux entre. Se souhaitant un autre sorcier à mordre pour tout son mal, il fit finalement grandir ses quatre bras pour augmenter sa cadence, d’étapes venteuses en poses de panneaux, rêvant d’une [marée] de Géants venant des pics de Bordeciel pour faire sauter les Nordiques loin de tous les temps, et du temps il perdit la notion, jusqu’à ce qu’il soit finalement de retour au foyer d’Aless la Haïsseuse du Dragon.
  
"Hi," she said, seeing Dagon's true form, "You totally forgot we painted every cow here at the beginning of all of this, you big dummy. So I painted this old bull instead."
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« Salut » dit-elle en voyant la vraie forme de Dagon, « Tu as complètement oublié que nous avons peint toutes les vaches ici au début de tout cela, grosse andouille que t'es. J’ai donc peint ce vieux taureau à la place. »
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Et c’était vrai, Aless avait pris dans la grange le taureau qui avait été épargné car elle avait supplié à son père de le faire, et au lieu de tourbillons, elle avait peint [des ailes dessus]. Devant les yeux de Dagon, ce taureau [se transforma à la manière d’un déguisement magique d’un Dieu] en Mor, le Taureau du Sud, fils de Kyne, et demi-prince de tous les Vents.
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Mor grogna par le cercle que forme l'anneau de son nez et accueillit [le roi des Rasoirs]. « Bonjour, Dagon. Les prières des enfants passent très rarement inaperçues. »
  
And it was true, Aless had taken from its cattle-gate the bull she had begged her father not to kill and to which her father had agreed, and instead of swirls, she had painted [wings on it]. Before the Dagon's eyes this bull [transformed itself as in the manner of god-guiser magic] into Mor, the Bull of the South, Son-of-Kyne, and demiprince of All Winds.
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Aless dit : « Ca veut dire moi. »
  
Mor snorted through the hoop of his nose-ring and greeted the [King of Razors]. "Hello, Dagon. The prayers of children very seldom go unnoticed."
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Mor continua : « Vous vous introduisez en dehors de votre jour autorisé d’invocation, Seigneur Daedroth. Les Cieux ne sont pas contents de cela. »
  
Aless said, "That means me."
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Aless sourit et leva un doigt. « Un, on est censés ne JAMAIS calomnier Alduin devant un Homme Sage. Et VOUS ne m’avez pas réprimandée. » Elle en leva un second. « Deux, vous ne pouvez même pas prononcer les noms des Dieux sans vous étouffer, et chaque Homme Sage a assez de vent dans sa voix pour les révérer sans critique, involontaire ou pas. » Trois doigts, maintenant quatre, cinq, et six avec une seconde main. « Ensuite, évidemment, les tourbillons. Nous Nordiques les peignons pareils sans se soucier du clan auquel nous appartenons, car les Géants ne parlent qu’UN seul langage et c’est dans notre intérêt de parler de façon directe avec eux. Je pourrais en mentionner beaucoup d’autres, mais vous les avez toutes devinées : le sort dont vous souffrez à la mention de mon antique homonyme, dont j’ai parsemé l’Histoire de dictons qui sont supposés être répétés par quiconque est proche de l’entrée des hymnes, et les yeux de divination qui Disent Quoi Hein ? Qu'ils n’EXISTENT même pas et vous aviez acquiescé de votre fausse tête de Sage, et... »
  
Mor continued: "You are trespassing outside your mandated day of summoning, Lord Daedroth. Heaven is not happy of it."
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« Je pense, petite homonyme » beugla Mor, « qu’il a saisi. »
  
Aless smiled and lifted up one finger, "One, you're NEVER supposed to badmouth Alduin in front of a Clever Man. And YOU didn't berate me." She lifted up a second. "Two, you can't even speak the names of the Gods without choking, and every Clever Man has wind enough in his throat to revere them without censure, involuntary or not." Three fingers, now four; five, and six with a second hand. "Then of course the swirls, which we Nords paint the same no matter whichever clan we belong to, because the Giants speak only ONE language and it's in our best interest to talk straight with them. I could mention several others, but you've guessed them all: the spell you suffered at the mention of my ancient namesake, whose story I peppered with sayings that are supposed to be repeated by any that are near as in the hymnal halls, and the Eyestalks of Say What Huh? that don't even EXIST which you just nodded your fake Clever head to, and--"
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Dagon fulminait maintenant, la neige fondant autour de ses sabots nouvellement apparus, s’étirant dans et hors de sa peau démoniaque, rouge comme la terreur, armé d’ébonite et écumant. Aless se tenait debout sur le sol. Mor frappa deux fois, une fois [d’approbation et une fois de menace.]
  
"I think, little namesake," Mor bellowed, "That he gets the point."
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« Vous auriez rendu mon aimée fière de votre courage. » dit le Taureau à Aless ; et à Dagon : « Recule, Roi Démon, et va-t’en. Tu ne gagneras pas aujourd’hui, même si ce jour est couronné du pouvoir de ta première venue. »
  
Dagon was fuming now, snow melting around his new-wrought hooves, stretching up and out into demon-skin, red like terror, ebon-armed and frothing. Aless stood her ground. Mor stamped twice, an [approval and a threat].
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« QUOI, MAINTENANT ? » rugit Dagon, les envoyant tous les deux en arrière avec [un souffle de feu.] « TU N’ES RIEN DEVANT MOI, MORIHAUS DEMI-ESPRIT ! LE DAGON NE COMBAT PAS LES FILS DES CONCUBINES DU CIEL, MAIS LE ROI DU CIEL LUI-MÊME »
  
"You would have made my beloved proud with your courage," the Bull said to Aless, and to Dagon: "Stand down, Demon King, and go down. You will not win this day, even though it is crowned with the power of your first coming."
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« Ouais, c’est sûr » rigola Aless. « Et comment ça se finit pour vous ? Tous les combats que vous avez avec le Dragon finissent par votre défaite, Roi des Ballots. Et il en sera toujours ainsi. Ici, là, alors, maintenant, ou dans le futur : Le Dragon prend le dessus sur vous, comme il prend le dessus sur nous tous. Je n’ai plus peur de cela. Plus important, je n’ai plus peur de TOI. »
  
"WHAT NOW," Dagon roared, sending them both back with a [bellows-fire], "YOU ARE NOTHING TO ME, MORIHAUS HALF-SPIRIT! THE DAGON FIGHTS NOT THE SONS OF HEAVEN'S CONCUBINES BUT HEAVEN'S KING ITSELF."
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Dagon s’avança, crépitant maintenant [avec la flamme et le vieux Malheur]. Mor tourna ses cornes pour être prêt. Aless resta où elle était.
  
"Yeah, sure," Aless giggled, "And how does that work out for you? Every single fight you have with the Dragon ends up with you losing, King Chump. And it will always be like that. Here, there, then, now, or in the future: the Dragon wins over you, as he wins over us all. I'm not afraid of that anymore. More importantly, I'm not afraid of YOU."
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« Je ne ferais pas cela, monsieur » dit-elle. « Ces tourbillons que j’ai commencé à peindre dès que nous avons volé avec les vents ? Ce n’était pas des Tourbillons Brillants d’Appel de Géants, mais des avertissements aux foyers… que VOUS étiez ici. Dans le langage de chaque clan, sur toutes les vaches qu'ils regardent EN CE MOMENT puisque vous avez posé ces panneaux. Que vous êtes ici - juste ici, juste là où je vous ai demandé de retourner. Je pense que vous commencerez bientôt à entendre les cornes. Et même toi ne peux te charger de tous les fils et filles de Kyne, espèce de ******. »
  
Dagon stepped forward, crackling now [with flame and old woe]. Mor bent his horns to the ready. Aless stayed where she was.
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Et c’est là qu’ils entendirent [les cornes de tous les clans], et la plus proche était comme le chant de la tempête du tonnerre de nach, car Mor était à côté, et il était [de la descendance du Grand Ciel]. Et Dagon sut que là où le son des cornes arrivait, les Langues du Haut Hrothgar pouvaient intervenir, et que ensemble, les Grises-Barbes pouvaient respirer jusqu’à incarner le fantôme de Shor, qui rendait tous les Pouvoirs faibles [même dans la demi-mort].
  
"I wouldn't do that, mister" she said. "Those swirls that I started painting as soon as we went a-wind'ng? They weren't Giant-Come-Shiny Swirls but hearth-warnings... that YOU were here. In the language of each clan, on all the cows they're looking at RIGHT NOW since you put all those signs up. That you're here-- right here, right where I asked you to return. I think pretty soon you'll start to hear the horns. And even you can't take on all the Sons and Daughters of Kyne, you *******."
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« Une malédiction sur la maison d’Alessia », marmonna Dagon avant d’invoquer une porte vers [L’Oblivion], car il savait que son travail avait été entièrement défait. « Et huit de plus sur les Hommes du Dragon. Il y aura une heure où...»
  
And that's when they did hear [the horns of all clans], and the closest was as like a stormsong of thundernachs, for Mor was near, and he [was the issue of the Greater Sky]. And Dagon knew that where the horn soundings landed, the Tongues of High Hrothgar could step, and, when together, the greybeards could breathe unto being the ghost of Shor, which lay all Powers low [even in half-death].
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Aless s’appuya sur son taureau.
  
"A curse on the house of Alessia," Dagon muttered before summoning himself a Gate to [the oblivion], for he knew his works were all undone, "And eight more on the Men of the Dragon. There will be an hour when--"
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« Hé, Toussoteux », dit-elle, « Ferme-la et va-t’en vite. Mon heure de coucher est déjà passée. »
  
Aless leaned against her bull.
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Et c’est ce qu’il fit, manquant l’arrivée des osts de Hrothgar et Nouvellevine, et les coureurs proches [de Hjaalmarch] et évidemment les thanes du propre foyer d’Aless - ce qui incluait son père - et tous virent la fillette de ferme dans sa robe sale s’appuyant contre le [Taureau du Ciel], glorifié dans les histoires et les chants depuis les jours de notre première aube, et tous prêts pour la bataille et confus [qu’ils ne la rencontreraient pas] et encore plus submergés par les bénédictions de Bordeciel des Dieux que nous tenons hauts.
  
"Hey, Coughy," she said, "Shut up and go already. It's way past my bedtime."
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Ce à quoi Aless put seulement répondre : « C’est vraiment une longue histoire, les gars. »
  
And he did, missing the arrival of the hosts of Hrothgar and Newkreath, and the runners of nearby [Hjaalmarch], and, of course, the thanes of Aless' own stead, which included her father, all of which saw the farm girl in her messy dress leaning against the [Bull of Heaven], glorified in story and song since the days of our first dawn, and all afit for battle and confused [that it would not be met] and more still overcome with the blessings of the Skyrim by the Gods we hold aloft.
 
  
To which Aless could only answer: "It's a really long story, guys."
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[[en:The Seven Fights of The Aldudagga - Fight Six, "The 911th Cow"]]
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{{LivreSerieBarre | titre=Les Sept Combats de L'Aldudagga | precedent=Les Sept Combats de L'Aldudagga - 4e combat, "L'Hiver à Dix Sous... Encore"{{!}}4<sup>e</sup> combat }}

Version actuelle datée du 28 juin 2017 à 12:08

Texte de développeur
Auteur réel : Michael Kirkbride
Commentaire : Ces extraits proviennent du texte L'Aldudaggavelashadingas, ou "Les chants du Dragon et de Dagon", ici les textes ont été raccourcis tout autant que leur titre. Ces chants proviennent d'un nombre inconnu de skalds bréto-nordiques.
Traduction communautaire.


C'était l'époque d'Anna Kuhlsdotter, qui jadis conduisit ses sœurs-nuages dans une guerre victorieuse contre les Skalds des Livres Détruits…

Et des Géants nous parlons peu, encore moins aux étrangers, car leur histoire est cachée dans les longs cris de pouvoir. A la maison, ça fait mal au cul de raconter leurs histoires et il faut ensuite nettoyer toutes les choses renversées durant le récit… Et dans un foyer étranger, c'est [tout simplement grossier]. Nous parlons donc d'eux (car c’est notre devoir - qui n'honore pas ses parents ?) sous la voûte du ciel, ou, ici, écrit sur des morceaux de peau car telles sont leurs fougueuses menaces. C'est [un chant (ou une complainte, le manuscrit n'est pas clair)], donc, sur la menace des Géants et, comme dans la plupart, il y est question de vaches peintes.

[Tout d'abord], laissez-nous présenter les deux Pouvoirs en place : le Dragon et le Dagon, car c'est aussi et avant tout l'Histoire de Leur Combat [si cela est approprié]… [texte manquant]… le seul à avoir eu lieu le jour de naissance du Roi Démon (non, ce jour honteux ne sera pas révélé car il est dangereux et, oui, une fois, il y a très longtemps - UNE SEULE FOIS - nous avons tous été piégés pour le célébrer au cours d’un très grand tapage-chochotte où on nous faisait porter des chapeaux spéciaux.

Dagon [comme on peut le supposer] trouva un inlassable sorcier femme-homme de l'Ouest pour l’aimer par-dessus tout, et ainsi, par un travail très, très dur de sa sort-cellerie… [le seigneur démon] promettant et chuchotant des récompenses démoniaques de l'indicible et puissant à l'oreille du sorcier… apparut à travers la brume sous des formes familières trop petites pour que le Dagon ne note qu'il n'était pas entièrement dans [l'Oblivion] où il avait été banni autrefois… et peut-être heureux (car les anniversaires SONT heureux) et infectant ainsi assez pour engendrer une grande industrie, profanant encore son aspect pour conserver sa stature devant les yeux des mauvais, d'où ses partisans proviennent toujours (quand ils ne viennent pas en place des imbéciles).

[Et le sorcier amoureux]…[texte perdu]… dansa follement dans les manières de l'art magique de l'Ouest [et] invoqua son maître infernal ce jour de grands auspices par la folie et l'amour forgé par la magie [qui durait au-delà du mandat] de vraie invocation. Après quoi, le Dagon surgit d'une tarte aux myrtilles.

« Je ne pensais pas que ça fonctionnerait DU TOUT ! » dit-il, ce vieux seigneur du désordre, et il commença à louer l'art du boulanger dans de tels caquètements et une telle longueur que [le sorcier qu'il avait pris comme amant] devint jaloux comme les femmes à tête de loup (vous les connaissez, celles-là).

« Psst », dit Dagon, « Moi, Seigneur des rasoirs et de la Boisson Rouge, Roi aux Intentions Terribles, Mehrunes le Prince de Quatre Enfers et d'Un Paradis, moi Qui Commande quatre-vingt-huit Légions daedriques... Je viens juste de sortir d'une TARTE, espèce de harpie défaillante ! C'est *******ement débile. Fou ! »

Après quoi, il arracha d'un coup de dent le cou du sorcier éconduit et joua dans le sang.

(C'est pourquoi toutes les boulangeries dans notre village font du « Secouez le Dagon » une partie du sifflement de leur farine)

Maintenant, le rôle du Dagon ici est plus subtil, et n'a réellement existé que dans la peur d'une petite fille de ferme dans les hautes terres de Nouvellevine. Comme ceux qui ne craignent pas Alduin, le Dragon Mangeur, et spécialement les enfants, qui pensent toujours qu'ils sont les derniers à venir car ils sont les plus récemment arrivés ? (Et les enfants, ETANT spéciaux, ont peut-être raison et peut-être est-ce seulement par leurs peurs que [ce kalpa] survit encore, nous ne les mettrons donc pas en doute.)

En tous cas, son nom était Aless (son père aimait le Sud, et Ald Cyrod, et connaissait l'histoire de leur célèbre et ancienne reine), et elle avait une telle peur que le Dragon ne se réveille un jour pour manger tout ce qu'elle avait jamais connu qu'elle se détermina à faire tout ce qu'elle pourrait [pour les protéger]. Évidemment, elle commença à peindre beaucoup, beaucoup de vaches.

Voici pourquoi : les Géants vinrent de l'ancien Atmora, là-haut à travers la Glace du Nord à l'âge du mythe parti-dans-le-crépuscule… Et ils se sont installés ici, dans le Bord du ciel et tout le long des montagnes de nos côtes. (Oui, ce sont nos vrais ancêtres, ne croyez pas vos tantes de l'université – et, oui nous avons été aussi gros qu'eux—aussi grands que CA — mais c'est une autre histoire)… [texte perdu]… et après que [la grande calamité] arrive [les choses-du-clan (gens ? tribus ? le texte semble indiquer l'humanité dans son ensemble bien que cela puisse être débattu)] nous étions en quelque sorte perturbés… et nous, les Nordiques tombâmes dans le combat et emmenâmes notre famille-géante au sommet des montagnes [et nous fûmes un mauvais peuple pendant de nombreuses années] … [jusqu'à ce que toutes] les choses aient changées à jamais. Une fois la plaidoirie reprise [(non spécifié) années plus tard] les choses revinrent en un nouveau semblant de normalité et les frontières furent redessinées et agrées au milieu d'une discussion arrosée par la bière ; et les pillages des territoires mers devinrent dans l'esprit de chacun de vieilles querelles, et très vite (enfin pas assez vite, mais peu importe) les Géants commencèrent à revenir des montagnes. Et ils étaient un peu différents de ce que nous, Nordiques, nous rappelions, ou peut-être avions nous beaucoup oublié, mais ils ne nous parleraient plus — ils souriraient seulement, de leur manière paresseuse, piétineraient et prendraient nos affaires.

Si nous les avions combattus, ils auraient rugi plus fort que les Langues du Haut Hrothgar, et les places courageuses auraient été soufflés en tellement de purée, [poulets, et tous ( ?)] … [et] finalement nous avons appris que si nous laissions des affaires pour les Géants, et peignons ces affaires vivement avec des tourbillons (ils aiment les tourbillons) et posions de grands panneaux pointant vers tout cela, ils prendraient simplement CES affaires et rien d'autre du tout, et on ne devrait pas les combattre (non pas que ce que j'ai décrit aient été de vrais combats — personne ne combat les Géants, voilà ce qui est important). Et ceci explique la tradition de peintre la vache, car aussi paresseux et souriants qu'ils sont, à tel point qu'il semblerait qu'ils ne feraient pas de mal à une âme (ha !), les Géants mangent de la viande, et en mangent beaucoup. Aless (vous vous en rappelez encore ?) se dit à elle-même : « J'ai tellement, tellement peur que le Dragon ne se réveille et ne mange le monde - DU JOUR AU LENDEMAIN - que je vais peindre toutes les vaches que je verrai afin d'invoquer tous les Géants que je pourrai afin de frapper ce vieux Visage Écailleux, et le frapper vraiment, vraiment fort - assez fort pour l'assommer et le rendormir.» (Aless avait entendu, comme vous à présent, que « Personne ne peut combattre les Géants.» et le prenait un petit peu trop à cœur.)

Elle commença par le troupeau de chez elle, à peu près quatre douzaines de bêtes fortes [dont] deux taureaux (le vieux rompu dans une étable séparée, pour terminer ses vieux jours dans une plainte – et Aless avait fait jurer à son père de ne pas tuer ce vieux taureau car elle l'avait aimé de la façon dont les enfants aiment les choses que d'autres voient inutiles et dépassées. Et alors à la septième vache, Aless avait manqué de peinture. « Je n'aurais pas dû faire tant de tourbillons », dit-elle en soupirant. Et c'est là qu'il apparut, le Dagon, établi dans une peau de Nordique volée à un Homme Intelligent, venu de l'ouest par une dérobade [à travers le réel].

« Non », dit-il à travers son impressionnante barbe tricotée de perles. « Tu as bien fait. Si j'étais un Géant, celles-ci seraient de très bonnes vaches à prendre. Mais pourquoi en peindre tant ? [Une par saison et par lieu] est la norme. »

Aless fronça les sourcils vers Dagon-rendu-Intelligent, et sans suspicion, car elle était une enfant et on leur apprend à respecter nos [Hommes-magiques] : « Parce que je hais le Dragon » admit-elle, en craignant l'avertissement. (Il n'est pas très sage de mal parler d'Alduin n'importe quand, et surtout en présence d'un Vraiment, Vraiment Sage). Elle se corrigea elle-même : « Enfin... c'est plutôt que je déteste la peur qu'il inspire. Je suis désolée pour le truc que j'ai dit avant. »

« Hmmm... » dit Dagon, « Votre peur est bien fondée. Le Mangeur de Temps viendra bientôt. »

« JE LE SAVAIS » dit Aless, saisissant ses pots de peinture et ses brosses [hâtivement], en ayant l'intention de retourner à son foyer pour prendre ses poupées et ses boucliers d'enfant et de les vendre pour avoir plus de réserves. « Je dois y aller, monsieur, je dois appeler les Géants VRAIMENT VITE et UN TAS. »

« Enfant » rit Dagon, « Tu n'en peindras jamais autant que cela, étant donné ton petit pouvoir. Mais, oui, ton plan est bon. Beaucoup de Géants, très rapidement. Oui. C'est astucieux. Maintenant, viens avec moi. Kyne... » et, au Nom du Sacré, le démon s'étouffa presque, « ...elle m'a prêté les vents et je peux nous faire aller de l'un à l'autre. Et Tsun... » et à ce Nom Dagon s'étouffa effectivement, toussant durement, mais en le cachant comme si cela était dû à l'âge, « ... il m'a accordé des provisions venant de l'éther. Tu auras toute la peinture nécessaire, et tu seras assez rapide pour tourbillonner toutes les vaches entre ici et Vendeaume. »

« C'est TROP cool ! » dit Aless en sautant. Mais en ayant parlé de tellement de Dieux [et des Châteaux Célestes dans lesquels ils vivent], Dagon s'était fait une horrible éraflure à la gorge. Il toussa de nouveau, longuement, se pliant enfin en deux. Aless fronça de nouveau les sourcils, cette fois-ci avec ce qui semblait être de la pitié et mit sa main sur son dos. « Vous allez bien, monsieur ? Je vous crois à propos de toute votre magie, mais peut-être devriez-vous juste vous reposer. Je peux vendre mes poupées et gagner de la peinture et courir, genre, vite. »

« Je vais bien, ma chère » dit Dagon, la repoussant d'un mouvement de la main trop sec, et ensuite [se rendant compte qu'il était effrayant] retrouva son calme. « Et je m'excuse de t'avoir effrayée à l'instant. C'est seulement parce que je peux sentir que l'Age tourne, et je suis malade de la mort imminente de Monde. »

« Hum », dit Aless. « Vous êtes encore effrayant. »

« Allons, peins le reste de celles-ci, et allons-y. Tu es courageuse et méritante, mais ne peux courir aussi vite que nous en avons besoin. Nous avons des vaches à tourbillonner et des Géants à faire descendre des montagnes. Ce n'est que par leur puissance que nous pourrons faire se retirer dans son sommeil le Dragon et ainsi sauver tous ceux que nous connaissons. » Et bientôt le Dagon et la fillette s'engouffrèrent dans un vent [et disparurent].

[Désormais] on peut deviner que Dagon était un sac à m**** menteur - le Dragon ne venait pas du tout et resterait assoupi jusqu'à… [texte manquant] …ce qui est loin de nos jours. Mais le Seigneur des Rasoirs a toujours haï le Nord, car c'est ici qu'il est né (en quelque sorte) et qu'il a été maudit, et ainsi, le jour de son anniversaire, il avait décidé qu'il détruirait tout Bordeciel et tous les Nordiques qui y étaient. Il avait effectivement besoin de sa peintre-de-vaches pour amener les Géants (ou peut-être cela l'amusait-il seulement d'utiliser l'une des nôtres, on ne peut pas le savoir), et donc il [joua sa peur] dans un but plus répugnant : il savait que tellement de Géants descendant des montagnes feraient penser au Haut-Roi que c'était la guerre et le rassemblement. Et n'importe quelle guerre contre les Vieux Pères nous détruirait.

A présent, Dagon-aussi-Malin fit comme il l'avait dit : "venta" Aless de lieu en lieu, et la surveilla à mesure qu'elle peignait les vaches, invoquant chaque fois [des brouillards-de-neige pour dissimuler son travail pressé] de Nouvellevine à Gante et les Collines Absolues du Comté de Jarlmung, remplissant ses seaux [de rapides incantations] et bénissant même chaque vache au nom de Kyne à ses côtés, toussant chaque fois. A la quatre-centième vache, sa barbe était entremêlée-coincée [de vomissures]. A la six-cent-cinquantième vache, il ne dirait plus de nom forgé par les Dieux. Et c'est à la sept-centième vache que Dagon remarqua qu'Aless peignait les tourbillons [d'une manière différente], ce qu'elle expliqua : « Chaque comté a un différent Motif Regardez-Ici » et, fronçant des sourcils en le regardant, elle demanda : « Mais vous le saviez, n'est-ce pas ? »

« Oh, exact, exact, en effet » dit-il, "Blâme mon état et notre mission pressée. Elle m'a laissée un perplexement au cerveau. Continue à marquer !" ce à quoi Aless sourit. « Pas de prob', je commence à être fatiguée, moi aussi. Allez, sept-cent-cinquante-deux ! Combien vous pensez qu'on en aura besoin ? »

« Au moins neuf-cent-dix. » dit Dagon, « C'est un nombre chanceux. »(Ceci est vrai.) Et puis ils disparurent [dans le vent] à nouveau pour réapparaitre dans Vendeaume, la forteresse-domaine du Haut-Roi. « On ferait mieux de se dépêcher, ici » conseilla Dagon.

« Pourquoi ? »

« Pourquoi quoi ? »

« Pourquoi se dépêcher ici ? Vous voulez dire plus que sept-cent-cinquante-deux vaches en cinq heures ? »

« Ha » dit Dagon, feignant plus de nausées, « Parce que celles-ci sont les vaches du roi, et que nous n'avons pas le Permis Royal Spécial Peinte de Vache, ni le temps d'expliquer [l'Age qui tourne]. Trop peu de temps nous sépare de l'arrivée du Dragon pour parlementer de telles choses. »

Et alors qu'elle commençait à tourbillonner ces nouvelles vaches (sous la couverture de rideaux-de-neige et dans l'ombre du Mur des Thanes), Aless demanda : « Mais comment ça se fait que le Haut-Roi il ne sait pas déjà ça ? Il n'a pas des conseillers intelligents, d'épouses sorcières pour lui dire ? Et la reine, elle a pas cette sextuple paires de Tentacules d'Yeux Clairvoyantes du Vieil Homme Mora ? »

« Qui connaît les voies des rois et reines, petite fille de ferme », riposta Dagon, commençant à perdre patience en voyant maintenant cette Aless poseuse-de-questions telle une cuisse de dinde dans son estomac. « Mais non », pensait-il, je peux attendre. [Je peux attendre.]

Aless haussa les épaules, peignant les vaches dans ce que Dagon supposait être [le cachet] de Vendeaume maintenant, et dit seulement « Je crois que vous avez raison, monsieur. Mais je suis nommée après une reine, une très jolie, selon les livres. » Et [à cela] Aless parla du Cyrod du Sud et ses histoires de tueries de Mers par les Hommes et des héros envoyés par les Dieux, et le tête de Dagon commença à être en nage avec cela, de vent en vent et de troupeau en troupeau sur les terres de Vendeaume avec la fille qui parlait et parlait toujours, car le démon haïssait les [Terres des tribus d’Aleshut] presque autant que les nôtres, mais pour des raisons différentes, et juste comme il était sur le point de défouler sa rage (car c’était sa nature originelle), Aless dit fort, riant sottement de victoire : « Neuf-cent-dix, avec de la peinture en trop ! »

À ce moment, Dagon pensa que tout était fait, et il commença à faire grandir des crocs derrière sa barbe.

« Ah, la merde ! » dit Aless en regardant sa robe couverte de peinture. « On a complètement oublié les panneaux ! »

« Hein ? »

« Dans toute cette peinture follement rapide, monsieur, nous avons oublié de dresser les Panneaux Regardez-Ici ! Les Géants ne sauront pas qu’ils doivent venir ! On s'est vraiment plantés ! »

Dagon glissa ses crocs à l’arrière, car ce qu’elle disait était [vrai]. Il soupira : « Oui. Les signes. Complètement oubliés. Merde. »

« Je vais vous dire » reprit Aless, « Ramenez-moi à la maison. Nous pouvons prendre les signes que j’y ai faits et vous pourrez, par Tsun, les ramener, et en faire plus, et vous disperser partout où nous avons été et partout ailleurs pour les mettre en place. Et pendant ce temps je peindrai UNE VACHE DE PLUS pour faire neuf-cent-ONZE. Ça doit être encore plus chanceux, hein ? »

Dagon-aussi-Malin fronça maintenant les sourcils, car il voulait la guerre bientôt, et dit : « Je suppose. Vraiment, quel mal de plus une vache pourrait-elle faire ? » Et [ils reculèrent] à travers les vents jusqu’au propre foyer d’Aless, après quoi elle courut à la cabane à panneaux et en rapporta autant qu’elle pouvait en porter, les jetant presque sur les pieds de Dagon. « Oh, par les seize enfers je vais manger cette fille idiote », pensa-t-il, « avec du WASABI ! »" Mais il ramassa les Panneaux Regardez-Ici et les multiplia en un plus gros paquet, les portant tous sur une épaule.

« La nuit tombe vite, monsieur, vous devriez vous hâter ! »

Et Dagon sombra dans le vent, étourdi par ses plans et sourires et pensées, posant panneau après panneau à chaque troupeau de vaches de Nouvellevine à Vendeaume et tous les lieux entre. Se souhaitant un autre sorcier à mordre pour tout son mal, il fit finalement grandir ses quatre bras pour augmenter sa cadence, d’étapes venteuses en poses de panneaux, rêvant d’une [marée] de Géants venant des pics de Bordeciel pour faire sauter les Nordiques loin de tous les temps, et du temps il perdit la notion, jusqu’à ce qu’il soit finalement de retour au foyer d’Aless la Haïsseuse du Dragon.

« Salut » dit-elle en voyant la vraie forme de Dagon, « Tu as complètement oublié que nous avons peint toutes les vaches ici au début de tout cela, grosse andouille que t'es. J’ai donc peint ce vieux taureau à la place. » Et c’était vrai, Aless avait pris dans la grange le taureau qui avait été épargné car elle avait supplié à son père de le faire, et au lieu de tourbillons, elle avait peint [des ailes dessus]. Devant les yeux de Dagon, ce taureau [se transforma à la manière d’un déguisement magique d’un Dieu] en Mor, le Taureau du Sud, fils de Kyne, et demi-prince de tous les Vents. Mor grogna par le cercle que forme l'anneau de son nez et accueillit [le roi des Rasoirs]. « Bonjour, Dagon. Les prières des enfants passent très rarement inaperçues. »

Aless dit : « Ca veut dire moi. »

Mor continua : « Vous vous introduisez en dehors de votre jour autorisé d’invocation, Seigneur Daedroth. Les Cieux ne sont pas contents de cela. »

Aless sourit et leva un doigt. « Un, on est censés ne JAMAIS calomnier Alduin devant un Homme Sage. Et VOUS ne m’avez pas réprimandée. » Elle en leva un second. « Deux, vous ne pouvez même pas prononcer les noms des Dieux sans vous étouffer, et chaque Homme Sage a assez de vent dans sa voix pour les révérer sans critique, involontaire ou pas. » Trois doigts, maintenant quatre, cinq, et six avec une seconde main. « Ensuite, évidemment, les tourbillons. Nous Nordiques les peignons pareils sans se soucier du clan auquel nous appartenons, car les Géants ne parlent qu’UN seul langage et c’est dans notre intérêt de parler de façon directe avec eux. Je pourrais en mentionner beaucoup d’autres, mais vous les avez toutes devinées : le sort dont vous souffrez à la mention de mon antique homonyme, dont j’ai parsemé l’Histoire de dictons qui sont supposés être répétés par quiconque est proche de l’entrée des hymnes, et les yeux de divination qui Disent Quoi Hein ? Qu'ils n’EXISTENT même pas et vous aviez acquiescé de votre fausse tête de Sage, et... »

« Je pense, petite homonyme » beugla Mor, « qu’il a saisi. »

Dagon fulminait maintenant, la neige fondant autour de ses sabots nouvellement apparus, s’étirant dans et hors de sa peau démoniaque, rouge comme la terreur, armé d’ébonite et écumant. Aless se tenait debout sur le sol. Mor frappa deux fois, une fois [d’approbation et une fois de menace.]

« Vous auriez rendu mon aimée fière de votre courage. » dit le Taureau à Aless ; et à Dagon : « Recule, Roi Démon, et va-t’en. Tu ne gagneras pas aujourd’hui, même si ce jour est couronné du pouvoir de ta première venue. »

« QUOI, MAINTENANT ? » rugit Dagon, les envoyant tous les deux en arrière avec [un souffle de feu.] « TU N’ES RIEN DEVANT MOI, MORIHAUS DEMI-ESPRIT ! LE DAGON NE COMBAT PAS LES FILS DES CONCUBINES DU CIEL, MAIS LE ROI DU CIEL LUI-MÊME »

« Ouais, c’est sûr » rigola Aless. « Et comment ça se finit pour vous ? Tous les combats que vous avez avec le Dragon finissent par votre défaite, Roi des Ballots. Et il en sera toujours ainsi. Ici, là, alors, maintenant, ou dans le futur : Le Dragon prend le dessus sur vous, comme il prend le dessus sur nous tous. Je n’ai plus peur de cela. Plus important, je n’ai plus peur de TOI. »

Dagon s’avança, crépitant maintenant [avec la flamme et le vieux Malheur]. Mor tourna ses cornes pour être prêt. Aless resta où elle était.

« Je ne ferais pas cela, monsieur » dit-elle. « Ces tourbillons que j’ai commencé à peindre dès que nous avons volé avec les vents ? Ce n’était pas des Tourbillons Brillants d’Appel de Géants, mais des avertissements aux foyers… que VOUS étiez ici. Dans le langage de chaque clan, sur toutes les vaches qu'ils regardent EN CE MOMENT puisque vous avez posé ces panneaux. Que vous êtes ici - juste ici, juste là où je vous ai demandé de retourner. Je pense que vous commencerez bientôt à entendre les cornes. Et même toi ne peux te charger de tous les fils et filles de Kyne, espèce de ******. »

Et c’est là qu’ils entendirent [les cornes de tous les clans], et la plus proche était comme le chant de la tempête du tonnerre de nach, car Mor était à côté, et il était [de la descendance du Grand Ciel]. Et Dagon sut que là où le son des cornes arrivait, les Langues du Haut Hrothgar pouvaient intervenir, et que ensemble, les Grises-Barbes pouvaient respirer jusqu’à incarner le fantôme de Shor, qui rendait tous les Pouvoirs faibles [même dans la demi-mort].

« Une malédiction sur la maison d’Alessia », marmonna Dagon avant d’invoquer une porte vers [L’Oblivion], car il savait que son travail avait été entièrement défait. « Et huit de plus sur les Hommes du Dragon. Il y aura une heure où...»

Aless s’appuya sur son taureau.

« Hé, Toussoteux », dit-elle, « Ferme-la et va-t’en vite. Mon heure de coucher est déjà passée. »

Et c’est ce qu’il fit, manquant l’arrivée des osts de Hrothgar et Nouvellevine, et les coureurs proches [de Hjaalmarch] et évidemment les thanes du propre foyer d’Aless - ce qui incluait son père - et tous virent la fillette de ferme dans sa robe sale s’appuyant contre le [Taureau du Ciel], glorifié dans les histoires et les chants depuis les jours de notre première aube, et tous prêts pour la bataille et confus [qu’ils ne la rencontreraient pas] et encore plus submergés par les bénédictions de Bordeciel des Dieux que nous tenons hauts.

Ce à quoi Aless put seulement répondre : « C’est vraiment une longue histoire, les gars. »