Les Sept Combats de L'Aldudagga - 3e Combat, "La Baleine-des-Neiges et l'Oiseau-de-Terre"

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Texte de développeur
Auteur réel : Michael Kirkbride
Commentaire : Ces extraits proviennent du texte L'Aldudaggavelashadingas, ou "Les chants du Dragon et de Dagon", ici les textes ont été raccourcis tout autant que leur titre. Ces chants proviennent d'un nombre inconnu de skalds bréto-nordiques.
Traduction communautaire.


C'était à l'époque de Reddotter, qui surpassait son père dans l’art de mordre son propre bouclier.

Il arriva une chose étrange : Alduin, le Dévoreur du Monde, qui dormait comme toujours entre les kalpas, fut agité par un rêve qui mit ses sens en semi-alerte. Rien qui vaille d’engendrer un nouvel anéantissement. La tête lourde, il retomba dans son sommeil d’attente, non sans avoir, auparavant, émis un léger bâillement. C’était une première, et ainsi naquit la Parcelle-de-Terre-qui-ne-conservait-pas-la-Neige.

En fait, cet endroit ne figure sur aucune carte de Bordeciel : nos compétences en cartographie, à nous les Nordiques, ne sont pas en cause (après tout, nous avons traversé le Cap des Déchirures et recensé des passages que même les Démons de l'Est utilisent encore…) car voyez-vous, c'est une chose qui ne devrait pas être, une petite destruction du monde qui relève plus du hoquet que de l'intention. La Parcelle-de-Terre se déplace d’ailleurs comme un hoquet, ce qui a causé toutes sortes d’ennuis (l’histoire est bien connue) jusqu'à ce que Fjork Barbe-aux-Orteils de la Gorge-du-Monde parvienne à la stabiliser en partie avec un [thu’um]. La Parcelle se contente désormais de sautiller vers l’ouest.

(Bien sûr, cela cause des ennuis à certains fermiers de la Crevasse, hahaha).

Quoi qu’il en soit, après de nombreuses années, il fallait bien que ça arrive, une forme de vie animale décida qu’il ferait meilleur vivre dans un endroit précis, plus que dans n’importe quel autre endroit, et jeta son dévolu sur la Parcelle-de-Terre. C’étaient des oiseaux. (Comment expliquer un acte d’oiseau ?) Nous ne savons pas d'où ils venaient, mais ils sont venus et parvinrent, encore et toujours, à retrouver la Parcelle-de-Terre et à en faire leur domicile, creusant profondément dans son terreau friable pour y construire leurs nids (Ce n'est pas le comportement d'oiseaux normaux, je sais, mais comment expliquer un acte d’oiseau ?) avant de s’envoler à la recherche de la Parcelle qui avait de nouveau sauté, et de la retrouver, comme chaque fois. (C'est pourquoi quand vous voyez un Oiseau-de-Terre volant vers le nord, vous vous tournez vers le sud.)

C’est alors que se produit un évènement des plus idiots : la Parcelle-de-Terre se retrouva dans le ciel ! Juste au-dessus d'une chaine de montagnes ! (Nul ne se rappelle exactement où, mais c'est arrivé). Et les Oiseaux-de-Terre la rejoignirent quand même, et commencèrent à creuser leurs nids dans la terre qui planait. Ils chutaient avec consternation avant de s'envoler de nouveau au-dessus et autour de la Parcelle-de-Terre pour essayer de nouveau. Assez rapidement, ils comprirent qu'ils ne pourraient tout simplement pas y construire leurs nids. (On aurait pu penser qu’une chose insensée, comme une grande étendue de terre dans le ciel, serait reconnue comme vide de sens par des animaux dénués de sens commun, comme des oiseaux ; mais voilà, on y est pourtant.) Ils entonnèrent tous ensemble un gazouillis strident qui forma une terrible et irritante lamentation.

Ce qui, bien entendu, attira les Baleines-des-Neiges.

Des Baleines-des-neiges vivaient en Bordeciel depuis le retour des Humains, au sommet des plus hautes montagnes, chantant dans des tonalités magiques, sautant des cimes aux nuages et des nuages aux cimes ; en soufflant triomphalement par leurs évents des gerbes de Neige-de-Joie. Il fut un temps où nous les chassions : nos meilleurs grimpeurs bravaient les rochers et les calottes glaciaires avec cordes et harpons, car les baleines fournissaient beaucoup de viande et de graisse, ainsi que des fluides qui entraient dans la fabrication de pigments et d’eau de toilette pour les femmes. Les premiers chasseurs n'y parvinrent pas, car les jets de Neige-de-Joie, propulsés par les baleines au-dessus d’eux, dévalaient des nuages et rendaient les hommes complètement dingos : ils riaient comme des gamines heureuses, certains étaient tellement aux anges qu'ils glissaient sur les versants montagneux telles de grosses méduses – provoquant de nouveaux fous rires. D’autres se donnaient de grandes tapes dans le dos ou des accolades viriles, histoire d’exprimer leur affection et leur camaraderie. En fait, la Neige-de-Joie leur montait à la tête, et ils oubliaient ce qu’ils faisaient là. Finalement, Huggert-Parchemin-Froissé, un de nos érudits, rappela à nos chasseurs qu'ils devaient de temps en temps se frapper les uns les autres à l'improviste, faire des blagues obscènes sur leurs femmes, mères et progénitures respectives, chiper et dissimuler les chausses de leurs collègues, et enduire leur bouclier de wasabi, de sorte que, lorsqu’ils le mordaient, toute joie s’évanouisse à cause de leur nez brûlant et de leur gorge serrée. Toutes ces mesures ne servirent à rien, car la Neige-de-Joie des Baleines-des-Neiges demeurait toute aussi puissante, et résistait à toute tentative d’incursion de la colère. Elle continuait à transformer inexorablement nos chasseurs en enfants ricaneurs, qui à la vue de leur équipement de guerre et de leur état, redoublaient de gloussements et de pitreries.

Nous comprimes la leçon et laissâmes les Baleines des Neiges en paix.

Revenons à nos Oiseaux-de-Terre et à leur tourment du moment, qui attirèrent avec leurs trilles et leurs "chak chak chak" un troupeau de Baleines-des-Neiges qui déboulèrent des sommets montagneux, intriguées par tout ce tapage. Elles furent surprises comme tout un chacun de trouver un bras de terre suspendu dans le ciel, et des oiseaux au jabot couvert de terre voletant tout autour dans un désespoir hystérique.

"Merde alors", dit l’une des baleines. "Je n'ai jamais rien vu d'aussi stupide." Elles entonnèrent une chorale à leur façon, et certaines, poussées par la pitié, envoyèrent une tempête de joie sur les Oiseaux-de-Terre pour couvrir leur triste mélopée. Mais tout comme la Parcelle-de-Terre avait été enchantée pour ne pas conserver la neige, les êtres qui l’avaient adoptée se trouvaient eux aussi immunisés contre la Neige-de-Joie. Les trublions à plumes étaient toujours aussi intensément tristes.

Une des baleines, un jeune cétacé qui venait juste d’obtenir ses taches, sauta du pic jusqu'au nuage, puis dans l'autre sens, se tortillant pour que ses deux yeux puissent contempler cet incroyable bazar. Il s’ébroua et déclara : "Ce que nous voyons ici, mes frères, est sans aucun doute l’œuvre malsaine de Dagon".

A cet instant, un des Oiseaux-de-Terre, une jeune femelle, entendit cette déclaration et interrompit sa complainte pour s’envoler vers l’œil du cétacé et demander : "Qu’est-ce c’est que cette histoire à propos du seigneur des tumultes et des esprits déloyaux, qui est partout connu comme le fouteur de merde de toutes les choses du monde, et dont la tricherie est même connue des fils et filles de Tava ? (Tava est un dieu païen. Celui des oiseaux, rien que ça.) Mais le cétacé l’ignora et sauta dans les glaces de la montagne la plus proche. Cependant, la glace étant plus dure que la neige, la large nageoire de sa queue se coinça pendant une seconde de plus que la normale, et, n'ayant pas obtenu de réponse, l'Oiselle-de-Terre plongea et l'attrapa dans son bec. C’est ainsi qu'elle suivit la Baleine-des-Neiges en Oblivion.

Les Erudits disent que les royaumes de l'Oblivion sont nombreux, bien que certains limitent ce nombre à seize. Et nul ne peut compter les multiples passages d'un domaine à l'autre, parce qu'ils changent souvent et sont d’une nature aussi capricieuse que celle des démons qui les parcourent ou les gouvernent. Néanmoins, il existe un passage vers Havreglace, les terres de Molag Bal, que la plupart des créatures de glace ont foulées ou traversées au moins une fois, fût-ce en cauchemar. Sans doute est-ce pour cela et par la volonté des Dieux que la Baleine-des-Neiges trouva son chemin à travers le néant qui s'étend au-delà du monde réel, l’Oiseau-de-Terre derrière lui, serrant son bec de toutes ses forces et maintenant ses petits yeux fermés aux visions diaboliques alentours.

Le jeune cétacé progressait vers la cour gelée du Roi du Viol, écrasant tout sur son passage jusqu’à la grande fontaine de la cour intérieure de Bal, fracassant les obscènes sculptures de glace qui ornaient la fontaine dans les plus froides luxures. Sans laisser le temps aux soldats de réagir, un son cuivré traversa la cour et recouvrit la scène d’un brouillard de joie, qui les fit tous rire, ce qui fut horrible à entendre. Et à ce son, Molag Bal daigna se lever de son trône pour aller dans la cour, afin de confondre l'audace du cétacé des brumes nordiques. "Et... bordel, qu'est-ce que vous voulez au juste ?" demanda-t-il.

Le cétacé regarda le prince et fit une révérence, comme le lui avaient appris les anciens bovidés, et commença : "Puissant Lion du Soir, Vulgaire et Bas, Gardien de Havreglace depuis la chute de Lyg, Destructeur du Cœur des Hommes, je suis venu pour..." Mais il fut interrompu par le pépiement autoritaire et menaçant de sa passagère clandestine, qui avait quitté sa queue pour voler directement vers le visage du prince. La diatribe furieuse de la jeune Oiselle-de-Terre est trop haineuse et agressive pour être répétée ici, mais elle dit plus ou moins : "honte sur ta p***** de famille qui détruit notre p***** de Parcelle-de-Terre, qui est le seul p**** d'endroit où mon peuple peut bâtir ses p***** de nids, et depuis qu'il flotte dans ce p***** de ciel c'est impossible d’enterrer nos p***** d'œufs cette saison, tu vois, à cause d'une p***** de calamité surnaturelle, et nous avons été forcés de nous lamenter, p*****, nous lamenter, espèce d’enc*** !"

La Baleine confirma que c’était la vérité, ajoutant simplement en hochant la tête : "Cette situation est aussi un enfer pour nous autres là-haut, évidemment".

Le Roi du Viol fit une pause. Cela faisait des siècles que quelqu'un ne s'était adressé à lui ainsi, et cela n'avait jamais, au grand jamais été un oiseau. Bal réfléchit un instant, et fronça finalement les sourcils, en haussant les épaules. "Eh bien, tout d'abord, qu'est-ce que cette p***** de Parcelle-de-Terre ?"

Et tour à tour la Baleine-des-Neiges et l'Oiseau-de-Terre racontèrent l'histoire en détails, et dans sa magnificence Molag Bal comprit que c'était effectivement là l’œuvre onirique de Mehrunes Dagon, son frère adepte des rasoirs, le seul Prince qui avait osé troubler le sommeil du dragon-dévoreur, Alduin. Mais bien que la loyauté entre les souverains de l'Oblivion fût ténue, Bal ne vit aucun intérêt à contrecarrer les manœuvres de son frère, et en informa ses visiteurs, les menaçant en outre de terribles sanctions s'ils ne s'en retournaient pas immédiatement et sans un mot. L'Oiselle-de-Terre resta insatisfaite et (rappelez vous que les oiseaux sont insensés) commença à becqueter furieusement la tête du Prince, lui reprochant ainsi qu’à ses semblables toutes ses manigances et son machiavélisme.

Peut-être la Baleine-des-Neiges prit-elle cette sottise pour de la bravoure, ou peut-être admirait-t-elle cette Oiselle-de-Terre venue dans les royaumes damnés sans y être invitée, ou peut-être était-ce un mélange des deux, avec cette touche de tendresse que toutes les créatures volantes éprouvent les unes pour les autres. Quoi qu’il en soit, le cétacé sut, à cet instant, qu’il aimait cet Oiselle-de-Terre effrontée, sale et casse-cou, de tout son très grand cœur. Avant que le Roi du Viol ne puisse la tuer en l’écrasant, il arrosa de nouveau la cour de la poudre de joie, espérant envoyer Molag Bal dans une félicité handicapante afin qu'ils puissent s'enfuir tous les deux.

"Ho Ho Ho, " gronda Molag Bal en souriant, bien que sans la moindre joie. Son aspect devint si féroce que même la jeune Oiselle-de-Terre arrêta de becqueter sa tête et vola soudain avec effroi derrière la massive Baleine-des-Neiges. Le Prince de Havreglace parla : "Toi, idiote petite Baleine-des-Neiges, ne sais-tu pas que je ne peux éprouver aucune joie ? J’y ai renoncé il y a bien longtemps, afin de renforcer ma rage. Et bien que je reconnaisse l'amour entre des créatures dissemblables, j'ai bâti un rempart contre cette joie et..."

"Attends, attends, attends", l’interrompit l’oiseau. "Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’amour entre créatures dissemblables ?". Si tant est qu’une Baleine-des-Neiges soit capable de rougir, c’est surement ce qui arriva au cétacé à cet instant. Même Molag Bal resta sans voix, tant il était intimement persuadé qu’une femelle qui suit un mâle en enfer ne pouvait agir ainsi que par amour. De son côté, l’oiselle quitta sa cachette et voleta à nouveau vers le visage du démon.

"Hein ?" - dit-il en clignant des yeux. Vous n’êtes pas ensemble, vous deux ?

"Je suis un OISEAU-DE-TERRE, génie." répondit-elle, "Et lui c’est une p***** de BALEINE-DES-NEIGES, tu piges ? Il ne s’agit pas d’amour, il s’agit de pouvoir couver des œufs dans un bras de terre suspendu, et il s’agit de ton frère qui est un enf**** complet et qui doit réparer tout ça. Sinon… "

Le Roi du Viol réagit en levant un sourcil bien fourni.

La Baleine-des-Neiges se racla la gorge, l’air sérieux. « Sinon… » Commença-t-elle, en peu hésitante… « Sinon je rassemblerai tous mes proches. » A cette pensée elle retrouva tout son courage. « Absolument tous, jusqu'au dernier petit nouveau-né, de tous les sommets de Bordeciel, des nuages au-dessus, et de chaque ouverture de neige qu'il y a dans le pays, et nous partirons. Pour toujours. »

C'était déconcertant pour Bal, seigneur du désordre, qui haïssait comme il respirait, et avait gardé depuis longtemps sous les verrous son plaisir envers toute forme de joie. Et même l'Oiselle-de-Terre se détourna de lui pour regarder le cétacé, car elle non plus ne comprenait tout simplement pas.

Bal reprit la parole : "Et en quoi cela m'importerait-t-il ?"

A ce moment, les soldats du Prince de Havreglace avaient réprimé leurs fous rires et repris leurs piques. Se souvenant de leur devoir et de leur vilenie, ils entourèrent la fontaine que le cétacé avait utilisée comme porte d’entrée. L'évent de la Baleine-des-Neiges était vide, la laissant sans défense à leur approche. Cela dut se voir dans son regard, car Molag Bal commença à sourire méchamment, et l'Oiseau-de-Terre déglutit avec angoisse.

"Cela vous concerne", dit le cétacé, "Puissant Lion du Soir, Vulgaire et Bas, Gardien de Havreglace depuis la chute de Lyg, Destructeur du cœur des Hommes… Cela vous importe car ma famille apporte la joie au monde du dessus, qui n'a pas encore sacrifié une telle chose au bénéfice de leur rage. Les habitants du monde du dessus accueillent l'amour, le bonheur, et la bonne humeur… autant qu'ils craignent la venue de la ruine, la couleur de la trahison, ou le passage des démons. Ceux-ci sont les instruments de l’Oblivion, et votre force vitale. Vous ne les employez avec tant de satisfaction que parce que la joie existe. Ils ne seraient rien si vous les utilisiez sur des êtres qui d’emblée ne connaitraient que le désespoir. Seigneur Bal, comment détruire les cœurs des Hommes si ces cœurs sont déjà vides ?"

Sur ce, la Baleine-des-Neiges replongea dans la fontaine comme elle était venue, et laissa la large nageoire de sa queue une seconde de plus que nécessaire à la surface. L’Oiselle-de-Terre la prit dans son bec.

"Quand ils arrivèrent en Bordeciel, qui scintillait de neige au zénith, la Baleine-des-Neiges et l'Oiselle-de-Terre ne trouvèrent que le silence. Leurs familles étaient parties, baleines comme oiseaux, et avec eux, le bruit des chants et la cacophonie des lamentations. Mais la jeune oiselle sentit l'odeur de la Parcelle-de-Terre par ses sens, et elle sentit qu'elle était au sud, et plus subrepticement, elle sentit que les choses étaient rentrées dans l’ordre. Elle lâcha la queue de la baleine, et vola vers son œil. "Ça a marché", dit-elle, "Bal a raisonné son frère, le Dagon. Je peux le sentir dans mon jabot."

"Je le suppose", dit le cétacé. "Et j’entends mon troupeau sauter entre les sommets et le bleu du ciel, par là." Et peut-être parce qu'elle savait que la Baleine-des-Neiges s'en irait bientôt rejoindre les siens, peut-être parce qu'il lui avait montré un courage qui était différent du sien mais aussi puissant, ou peut-être était-ce un mélange des deux avec cette touche de tendresse que tous les êtres volants éprouvent les uns pour les autres… quoi qu’il en soit, l’Oiselle-de-Terre sut, à cet instant, qu’elle aimait ce cétacé noble, imposant et ridicule de tout son petit cœur.

"Là où je vis, la neige ne peut pas être récoltée," dit-elle d’une voix infiniment basse. Le cétacé acquiesça, et dit : "Et il y a, évidemment, la différence de taille." Alors, ils sourirent, et s'envolèrent loin l'un de l'autre, et furent accueillis par leurs familles avec des chants de louanges.

(Et c'est pourquoi quand vous voyez un Oiseau-de-Terre se diriger vers le nord, vous vous arrêtez… et regardez le ciel avant de vous tourner au sud. Parfois, si vous avez de la chance, vous pouvez le voir, le cétacé des nuages nordiques, cherchant la jeune fille aimée de Tava, Dieu païen dont nous sommes parfois bien obligés de reconnaître qu’il a raison.)