Le premier parchemin de Baan Dar

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 30 décembre 2005 à 20:56 par Najah (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher

Le Premier Parchemin de Baan Dar

Arkan


[Ce qui suit est la traduction de la première partie d'une série de parchemins vélins trouvés dans 3 urnes Alabastre enfermées à l'intérieur d'une grotte. Ils ont été découverts par un vagabond, quelque part sur les rives du Lac de Vread dans la Province d'Elsweyr.

Je ne peux pas me porter garant de leur authenticité ou véracité, ni les nier - je peux seulement dire que ces parchemins EXISTENT, en l'état. Lisez et jugez par vous-même.]

Baan Dar, La Légende... Voleur, Sorcier, Maître de l'Ombre, Assassin Impitoyable, Vengeur Eternel, Sombre Dieu, Prince Cambrioleur, Cerveau d'Infâmes Complots. Toutes ces choses et plus sont le Légendaire Baan Dar, celui que l'on appelle Le Dieu Brigand. Mais quelle est la Vérité ?

Baan Dar, l'Homme, est bien plus simple et plus complexe. Je rédige ce conte car je me meurs lentement de vieillesse et d'une mortelle blessure de flèche. Je n'arrive pas à savoir si la vérité diminuera ou ajoutera à la légende qu'est Baan Dar, d'ailleurs je ne sais pas si Baan Dar voudrait que la vérité soit connue. Aussi, je laisserai ce conte caché quand je m'en irai, et laisserai le Destin (qui a toujours été le vrai maître de Baan Dar et sa motivation) décider.

J'étais un enfant de 12 Saisons lorsque je rencontrai Baan Dar pour la première fois. Orphelin d'un raid de Négriers pendant l'une des nombreuses guerres entre les provinces frontalières. Vivant de mon esprit vif, de mes doigts agiles, et par la grâce de Dame Chance dans les ruelles de ma ville natale.

Je venais juste de "soulager" d'une miche de pain et de quelques petites pommes l'étalage d’un vendeur de rue en bordure de la ville près du mur extérieur, et m'étais retiré dans une ruelle mal éclairée pour me régaler de mon butin, lorsque j'ai été assailli par une des plus vieilles bandes de ma connaissance, de la variété la plus ancienne et la plus feignante, celle qui ne s'adonne qu'au plus simple et au moins dangereux des arts du vol chez les voleurs.

Ils étaient 5 terreurs qui avaient décidé qu'ils étaient plus méritant de mon butin que moi, et ils m'ont rossé jusqu'à me laisser à moitié mort avec des bâtons, entre morsures et rires en même temps. Etendu sur le sol, roulé en une boule aussi petite que possible, essayant de protéger ma tête et mon bas-ventre, j'ai entendu une voix tranquille qui demanda s'ils ne seraient pas "plus à leur place en descendant sur le quai et en piquant leur nourriture à vos frères les rats, ou aimeriez vous essayer vos trucs à un jeu un peu plus à votre taille et à votre nombre ?"

Puisque mes "compagnons" étaient devenus autrement occupés avec le nouvel arrivant et avaient pour un temps cesser de me cogner, de me donner des coups de pieds et de me gifler, j'ai levé les yeux pour voir une sombre silhouette de bottes, cape et armure de chaînes appuyée contre le mur au bout de la ruelle.

Les autres, étant ce qu'ils étaient, prirent cela comme un défi à leur virilité - pour une proie facile à leur supériorité numérique avec la promesse d'argent du royaume comme récompense supplémentaire (sans quoi la première partie aurait été ignorée). Le chef de ma bande de camarades suggéra que l'étranger fasse un saut au quai mentionné à moins qu'il ne souhaite me rejoindre ici quand ils en auraient fini avec leur repas du matin.

Ayant obtenus les gloussements et le courage de ses sous-fifres, il s'avança alors avec un bâton. Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qui suivit, mais en un court laps de temps, le Chef des Brutes était étendu dans les ordures avec une dague de lancer dans le buste, Brute numéro deux avait perdu trois dents d'un coup de botte (je les ai toujours sur moi dans une pochette de cuir comme souvenir), et Brute numéro trois était neutralisé par son propre bâton appliqué fortement entre ses orteils (les deux plus gros !). Brutes numéros quatre et cinq ont pensé avoir déjà eu le meilleur de l'amusement et s'enfuirent rapidement en des lieux inconnus.

Baan Dar me releva, me dépoussiéra, et m'entraîna dans une taverne proche ou nous avons partagé un repas et une chope. Je voulais le remercier de m'avoir sauver la vie. "Comment pourrais-je jamais payer ma dette ?", demandais-je. Sa réponse fut courte, sur ce point, et a guidée toutes mes actions dans la vie depuis...

"LA VRAIE MANIERE DE REMBOURSER UNE DETTE, EST DE LUI SURVIVRE."

Les choses n'avaient pas bien tournées pour moi le long des lignes de santé, de richesse et de bonheur jusqu'à ce point de ma vie où elles tombèrent sur un changement soudain cette nuit là. J'ai appris plus tard (parmi BEAUCOUP d'autres choses) que Baan Dar s'était pris d'un intérêt direct et immédiat pour moi parce que ma situation lui rappelait beaucoup le mauvais début que sa propre vie avait pris, ainsi que les problèmes qu'il avait du affronter pour survivre.

Cette nuit là, il m'a pris sous son aile comme une sorte d'apprenti. Il voyait en cela que j'apprenais l'art des armes et la discrétion, que j'apprenais à lire et à écrire ! Il m'a pris avec lui dans ses voyages durant toute l'année suivante. Je servais de messager, valet, mule de charge, guetteur, cuisinier - plein de choses. J'ai vu d'autres villes, d'autres cités, d'autres races, d'autres provinces, et élargit ma vue et ma connaissance du monde loin au delà de mes croyances. Il m'enseigna à être à la fois moral et insensible et impitoyable - et quand et comment l'appliquer chaque fois que l'éthique de la situation l'exigeait.

A la fin de l'année, il m'a donne une bonne dague, un cheval correct, les 3 dents, et m'a laissé (non, commandé) de suivre ma propre voie dans le monde à partir de ce jour - mais de me rappeler tout ce qui m'avait été donné, et de tenter de transmettre un tel cadeau à un autre, ou et quand je trouverais le besoin et l'opportunité. Ce que j'ai fait, plusieurs fois ... comme je suppose qu'il l'a fait aussi, et comme j'espère mes différents élèves l'ont fait après moi (et les leurs aussi).

Ainsi a été vu le Légendaire Baan Dar toujours et encore dans différents pays de notre monde, beaucoup de fois en même temps que les jours de besoins. Ainsi, bien que la description soit très dure à obtenir et à suivre - en vérité, il y a eu, et il continuera d'y avoir, beaucoup de Baan Dar dans le monde.

La leçon la plus importante qu'il ne m'ait jamais apprise était que "pour le Mal, triompher ne nécessite pas plus que beaucoup de mauvais hommes fassent le mal, que UN homme bon échoue à faire ce qui était juste". Nous espérons seulement que nos efforts combinés et assemblés ont produit assez d'hommes et de femmes qui n'échoueront pas à faire ce qui est juste, en regard de la morale, des lois, de la religion, des croyances ou de l'attrait de l'argent du royaume.

La légende grandit toujours. La Sombre Lame Vengeresse sur les silencieuses Ailes de la Nuit. Le Saint Patron du Loup Solitaire. Les Mille Yeux et Oreilles, les Cent Bras irrespectueux du Temps ou de la Distance. Immortel, Maître du Déguisement, Homme aux Mille Visages, Formes et Tailles, Doux, Tranchant, Vif, Sévère. Tout le Mystère de "l'Homme Inconnu et Immortel"... pas un simple homme ni Dieu non plus, mais une file de graines semées sur la terre et parties grandir dans la forêt. Comment concilier cette vérité avec les histoires de cruauté et les gangs de "Baan Dar" ou "Bandits" ?

Certains sont des Voleurs jaloux qui prennent son nom seulement pour l'aura de mystère et espèrent se cacher dans son Ombre. Les autres sont des histoires tordues à l'inverse par ceux qui sont justement servis par les techniques de loi et les usages sans entrave de Baan Dar. Certains sont des récidivistes écartes du vrai chemin par la tentation et retournant à leurs anciennes manières. Beaucoup sont des choses auxquelles n'importe quel Baan Dar ne pourrait répondre, tandis que les autres sont des actions faites en son nom. Certaines sont des histoires de charretiers, inventées de toutes pièces pour effrayer les enfants. Certaines sont laissées comme une partie du "Mystère" qui est à la fois la cape et le bouclier des desseins cachés - un cas où la peur inspirée par le conte sert à contourner le besoin des bras ou de l'action.

Mais, dans l'ensemble, le vrai Baan Dar est une chaîne d'êtres humains qui ont appris à agir sur ce en quoi ils croient, et restent pour porter le poids de l'action nécessaire sur leurs propres épaules.

Ne vous battez pas si vous pouvez éviter le sang ou la guerre, mais si vous devez faire la Guerre, faites-la avec tout votre Coeur et votre Puissance.

Restez-en aux Menaces si les Menaces suffisent - mais ne faites jamais de menaces si vous êtes réticents à les mettre à exécution si nécessaire.

Utilisez tous les arts à portée de main. Mais gardez toujours le vrai but à l'esprit.

Restez Grand, mais n'oubliez jamais comment vous incliner pour aider un autre.

[Note : Le reste des parchemins sont des contes et parlent des différentes parties de la Légende, certains comme passés de Bardes en Bardes, certains comme les histoires vraies sous- jacentes dans les Ballades. Ces fragments doivent encore être traduits et débattus. Ce fragment, cependant, contient le noyau de la Révélation et la vraie source des questions entourant la Légende de Baan Dar. Qu'en dites-vous, Lecteur ? En ce qui me concerne, je ne sais pas... mais Dieu ou une chaîne d'esprit liés, sans rapport les uns avec les autres, comme explique ici... je sais que Baan Dar EST une force dans nos Terres et dans nos Vies, et qui apporte Chance à beaucoup qui en ont besoin, et arrête beaucoup que je méprise.]

-- Arkan, Scribe de Daggerfall en l'an 2E24.