La langue plus vive : les bases du Jel

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 19 janvier 2019 à 21:04 par Chapichapo (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online

Par Éclaire-le-Chemin, mystique de la guilde des mages


L'essentiel des nuances dans la conversation argonienne naît de métaphores denses et de mouvements corporels subtils. Cela rend parfois le Jel difficile à apprendre. Mais même lorsqu'il parle le commun, mon peuple émaille son discours de mots de sa propre langue.

Comme pour la plupart des langues, apprendre quelques mots et expressions essentiels peut aider n'importe quel voyage à mieux comprendre et interagir avec les tribus du Marais noir. Pour contribuer aux relations avec les étrangers, j'ai décidé de compiler quelques notions de base pour qui voudra visiter le Marais noir. Puisse ce guide être le premier pas de votre bon voyage.

Beeko : ami. Avec les variations : Deek-Beeko, Raj-Beeko, Beek-Ojel et Uxith-Beeko.

Bok : bol ; un plat rond ou arrondi, creux et profond.

Deelith : professeur, ou plutôt celui qui transmet la sagesse à l'autre. Un titre très honorable à recevoir.

Greel : ennemi. Rarement utilisé pour décrire d'autres tribus, car les Saxhleel ne sont qu'un seul peuple sous plusieurs Hists. Plus généralement utilisé à propos des créatures hostiles ou étrangères.

Haj : se cache, caché. On comprend pourquoi cela fait partie du nom du haj-mota.

Kaal : capitaine de guerre. Plus la tribu est violente, plus ce titre est convoité.

Krona : gros, colossal. Souvent utilisé comme point d'exagération, comme : « Regarde ses krona pieds ! »

Lukiul : un Argonien assimilé dans une culture non argonienne. Ils sont souvent traités comme des étrangers par les indigènes du Marais noir.

Naheesh : ancien de la tribu. Bien que respecté, ce titre n'implique pas une position d'autorité (contrairement à ce que suggèrent de nombreux érudits).

Nalpa : mauvais. Une traduction plus littérale serait « pourri », mais il peut servir à qualifier un mauvais travail, un caractère méprisable, un repas mal préparé, etc.

Norg : interdit. Un mot peu utilisé dans ma culture, car on ne parle pas de la plupart des choses interdites.

Ojel : extérieur à une tribu, étranger. Signifie littéralement « Pas de la langue argonienne », ou peut-être « Ne parle pas le Jel. »

Reel-Ka : guerrier. Si il ou elle est digne, il ou elle pourra peut-être devenir kaal.

Saxhleel : Argonien. Ou plutôt, le mot argonien pour désigner les Argoniens.

Thtithil : œuf. J'ai découvert que beaucoup de personnes peinent à prononcer ce mot. Dommage, car le thtithil est l'un des piliers de la culture saxhleel.

Thuxis : serpent. Désigne aussi les gens qui ont recours à la tromperie pour arriver à leurs fins.

Toteik : grandiose. Un mot très peu utilisé, car il dénote une opinion très forte sur le sujet en question. À utiliser rarement, voire pas du tout.

Tsona : nager. (Nota : je déconseille de nager dans les eaux du Marais noir.)

Uxith : nid, foyer. Pour mon peuple, ces concepts sont interchangeables. Attention si l'on vous demande de devenir l'uxith-beeko de quelqu'un.

Vastei : changement. Sans doute la plus grande force motrice de mon peuple. Aller contre le changement est l'expression de la plus grande folie.

Xal : sacré. Souvent utilisé en conjonction avec d'autres mots ou expressions. Par exemple, le Xinchei-Konu, un monument connu pour créer le xal-vastei.

Xeech : noix, graine. Aussi le début, la naissance, tout ce qui contient un potentiel encore retenu.

Xul : mort, ou relatif à la mort. Aussi appelé renaissance, car c'est la même chose aux yeux de mon peuple.

Vakka : soleil. J'ai lu des érudits convaincus que nous vénérons le soleil. C'est faux. Nous apprécions sa chaleur et nous délectons de sa lumière, c'est tout.