Ligne éditoriale

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Aller à : navigation, rechercher
< La Grande Bibliotheque de Tamriel

La Grande Bibliothèque de Tamriel est un wiki encyclopédique dédié à l'univers des Elder Scrolls. Ce wiki a été créé et est maintenu par des fans, et n'a aucune affiliation avec Bethesda Softworks.
Mais que veut dire "l'univers des Elder Scrolls", sachant que les jeux et livres ont la fâcheuse tendance à se contredire les uns et les autres, se contredisent eux-mêmes, et que faire a fortiori quand on a un univers étendu ? Cette page est là pour expliquer aux lecteurs et contributeurs ce qu'est "l'univers des Elder Scrolls" dans le cadre de la Grande Bibliothèque de Tamriel, et définir la "ligne éditoriale" du site.

Canon ou non-canon ?

Dans un univers de fiction, le canon désigne toute production littéraire, cinématographique, graphique, vidéoludique ou manga, qui est considérée comme authentique ou officielle, ainsi que tous les personnages, évènements, lieux, dont l'existence dans un univers de fiction donné est indiscutable.Wikipédia

Le concept de canon pour les Elder Scrolls est flou, Bethesda se gardant bien de définir ce qui est canon ou non. De fait, la communauté des fans est divisée entre différentes visions de ce qui est ou non canon. La GBT étant un site communautaire, elle se doit de faire un choix, pour savoir ce qui peut figurer ou non sur le site.
Pour expliquer notre définition du canon, citons trois auteurs majeurs de l'univers :

La seule chose qu'a dit Pete, c'est que ce qui est écrit (NDR : par les développeurs) sur le forum officiel ne doit pas être considéré comme du canon. Le contenu d'Arena, Daggerfall, Battlespire, Redguard, Morrowind, Tribunal, Bloodmoon, et Oblivion est le lore officiel... ce qui n'est pas sans ambigüité.Ted Peterson, co-inventeur des Elder Scrolls, 2006
Je n’ai pas connaissance d’une telle database (NDR : base de données sur le lore interne à Bethesda). Je considère la TIL et les UESP comme faisant autorité. La licence est pleine de "Grands Mystères complètement allumés", mais je ne me souviens pas qu'ils aient été formellement documentés. C’est ce qui faisait leur charme… On n'a jamais voulu définir une seule vérité. On a préféré maintenir ces idées d'allumés comme une sorte de connaissance commune inconsciente.Ken Rolston, Lead Designer de Redguard à Oblivion, 2014
Tamriel n'a jamais appartenu à Bethesda. C'est Bethesda qui fait partie de Tamriel.
Concernant le canon, tout ceci n'est que fiction interactive, et cela doit vouloir dire quelque chose à tout le monde. Ceci dit, j'apprécie et comprend le tampon "officiel", mais je pense qu'il fait plus de mal que de bien sur le long terme.
Les TES doivent être open-source.
Michael Kirkbride, écrivain et designer pour Redguard, Morrowind et Oblivion, principal auteur de l'univers étendu, 2013

Ces trois citations expriment les trois points de vue principaux quant à la canonicité des Elder Scrolls. La première est stricte et se limite au contenu des jeux. La seconde définit un canon flou, et souligne que chez Bethesda, on n'en sait pas plus que nous. La troisième part du constat de la seconde, et statue qu'il ne doit pas exister de canon.

Fan-art représentant un homme-serpent de Tsaesci, non-accepté sur la GBT

La GBT se positionne sur une vision à cheval entre celle de Ken Rolston et celle de Michael Kirkbride, mais nous sommes obligés de poser une limite, car nous ne pouvons pas tout accepter, un univers "open-source" est impossible à gérer pour un wiki encyclopédique.
Est considéré comme canon par la GBT :

  • Le contenu des jeux vidéos.
  • Le contenu des livres physiques.
  • Les textes des (ex-)développeurs externes aux jeux, ainsi que le contenu de leurs messages forum/blog/chat (ce qui forme l'univers étendu).
  • Les artworks des différents jeux et livres.

Tout le reste, fan-art, fan-fiction et mods, n'ont pas leur place sur la GBT. Tout ceci appartient au domaine "open-source" défendu par Michael Kirkbride, mais apporterait trop de contradictions déjà nombreuses dans le contenu dit "officiel".

Point de vue

La GBT, à l'origine, a été pensée comme devant être une "encyclopédie se situant dans l'univers". Aussi les articles sont rédigés en utilisant un point de vue interne à l’œuvre. Ce concept introduit toutefois un certain nombre de contraintes à la rédaction des articles.

Le joueur dans Skyrim affronte Alduin, le dragon maléfique.

Ce type de phrase ne doit pas se retrouver dans la GBT, pour trois raisons :

  • On ne parle pas de joueur, cela ne fait qu'ajouter imprécision à l'article.
  • De même, on ne mentionne pas les jeux.
  • Le "dragon maléfique" est non-neutre.
Le Dovahkiin affronte Alduin, le dévoreur des mondes, en 4E 201.

Cette phrase est la correction de la première, la mention du "joueur" est remplacée par le titre (ou son nom, quand il est disponible) du héros, le nom du jeu est remplacé par sa date, et la caractérisation d'Alduin a été rendue neutre.

La neutralité est délicate à obtenir, en effet les sources que l'on a disposition sont rarement neutres. Par exemple le PGE1 décrit les Imgas comme stupides, pourtant l'un des plus importants prophètes du Culte Impérial était un Igma, sont-ils donc réellement stupides ? Probablement pas.
Il s'agit donc de prendre du recul sur les sources, et éviter les jugement de valeurs, tels que "magnifiques", "idiots" et autres "maléfiques".

Comme le point de vue adopté est interne à l’œuvre, il ne doit pas y avoir de mention au monde réel. Oui l'architecture des Tsaesci est similaire à l'architecture japonaise, mais cela est hors-contexte.

Exceptions

Il existe toutefois des exceptions :

Le contenu des rubriques "Notes et Références" des différents articles peuvent prendre un point de vue extérieur à l'univers. Ici il est tout à fait autorisé, et même conseillé, de citer les jeux vidéo comme sources, ou tel développeur.

Les articles se trouvant dans les deux catégories The Elder Scrolls et Grande Bibliothèque de Tamriel (à laquelle appartient le présent article) forment des exceptions. Ils sont fait pour parler des jeux vidéo, des auteurs et cetera. Ce serait dans la catégorie "The Elder Scrolls" qu'un article parlant des influences culturelles du monde réel est autorisé.


Important ou pas ?

En tant que site consacré au lore et non pas au gameplay, la GBT recense les informations qui relèvent de l'univers dans sa globalité, et non l'intégralité des personnages ou endroits qui apparaissent dans les jeux. Il est donc inutile de faire un article sur chaque PNJ, monstre, ennemi, grotte, etc... qui n'a pas d'impact historique ou qui ne rèvéle rien de particulier sur les modes de vie. Sur Wikipedia, vous ne trouverez pas d'article sur l'épicier au coin de votre rue, même si vous, vous le fréquentez tous les jours : c'est la même chose ici.

L'exemple classique est Lydia, acolyte de TES 5 : Skyrim : aussi "culte" et célèbre que soit ce personnage parmi la communauté des joueurs, il n'a aucun impact sur l'histoire ou l'univers en général, et ce n'est pas non plus un personnage récurrent. Il n'est donc pas recommandé de lui consacrer un article.

Les illustrations

La Porte des Âmes. Comparaison entre l'artwork et la version en jeu.

Les illustrations de la GBT proviennent pour l'essentiel de deux sources : les artworks (ou concept-art, c'est-à-dire les dessins et tableaux qui ont servi de base aux développeurs) et les captures d'écran. Quand on a le choix entre un artwork et une capture d'écran pour une même illustration, l'artwork est à privilégier. En effet, les artworks sont souvent plus détaillés et expressifs que les captures d'écran, qui subissent les limitations technologiques des jeux. En outre, les artworks reflètent exactement les intentions d'origine des développeurs et ne "vieillissent" pas, contrairement aux graphismes d'un jeu. Le portrait de Wonshala Keriayn en artwork est toujours d'actualité, alors que la sprite 2D pixelisée en jeu a pris, elle, quelques rides...

Par ailleurs, la plupart des jeux TES peuvent être moddés. Beaucoup de ces mods dénaturent l'aspect du jeu. Il convient donc de faire attention à utiliser des captures d'écran qui ne modifient pas exagérément l'esthétique originale du jeu. Les captures réalisées avec un ENB et/ou un pack de textures proches du jeu de base sont acceptables, celles qui s'en éloignent trop sont à proscrire. Quant à l'utilisation de logiciels pour retoucher les captures, elle est tolérée, mais il convient là aussi de conserver à l'objet ou à la scène concernés un aspect fidèle à celui du jeu et de son environnement général. Le bon sens est ici le critère principal.

Ces trois capture d'écran d'exemple font d'ailleurs apparaitre l'interface graphique du jeu. Ceci est à éviter. Une bonne capture d'écran ne fait pas apparaitre l'interface graphique. La plupart des jeux permettent de la désactiver, soit via les options, soit via les commandes console. Pour les jeux où cela n'est pas possible, par exemple Battlespire, l'image est à redécouper, pour supprimer l'interface, bien entendu si cela est possible, c'est à dire que ce redécoupage ne mange pas sur le sujet de la capture d'écran.
Le problème est similaire avec les bulles et textes dans les comics, autant que possible il est préférable de les masquer.

Pour résumer : pour les jeux où cela est possible, il faut désactiver l'interface. Pour les jeux où ce n'est pas possible, ainsi que pour les comics, il s'agit de faire au mieux.

Précisions

Contradictions du lore officiel

Les contradictions ont été construites dans la série dès le début.
En d'autres termes, les contradictions dans le lore ne sont pas nécessairement une erreur.
Ted Peterson, 2006

Les différents médias ont tendance à se contredire entre eux. Par exemple dans Daggerfall, Magnus est considéré comme un héros, un ancien archimage. Dans les jeux suivants, il est un dieu qui n'a jamais été un mortel. On peut aussi citer la Mère de la Nuit qui change de visage très régulièrement. Ou encore le panthéon nordique qui jusqu'à Oblivion inclus est présenté comme résistant fortement à l'impérialisation, avec Kyne comme cheftaine du panthéon. Dans Skyrim le panthéon nordique n'a au contraire, plus court depuis des millénaires, remplacé par le Culte Impérial, avec Kynareth reléguée derrière Talos et Akatosh. Avant que TESO ne remette le panthéon nordique et Kyne à l'honneur.

Satire a propos du CHIM, similaire au classique "ta gueule, c'est magique" des mauvais maîtres de jeu

Certaines de ces contradictions sont expliquées dans les médias. Par exemple, avant la sortie d'Oblivion, la province de Cyrodiil devait être une jungle, ce qui n'est finalement pas le cas dans le jeu. Les Commentaires de l'Aube mythique et le discours de Heimskr dans Skyrim expliquent que Tiber Septim, par sa toute-puissance, a magiquement terraformé la province impériale, ceci à l'aide du CHIM. Avant que TESO, qui se déroule avant cette terraformation, ne présente Cyrodiil sans qu'elle soit une jungle. Le jeu justifie cela par une "erreur de transcription". Il se trouve qu'en fait le CHIM autorise une terraformation rétroactive, c'est-à-dire que Cyrodiil n'aurait jamais été une jungle, le passé ayant été altéré en la supprimant.

On arrive là aux limites du lore officiel. Entre le CHIM qui permet de refaçonner le monde, les Cassures du Dragon qui permettent à plusieurs réalités de coexister à la fois, les Kalpas qui brouillent les cartes du passé, les voyageurs dans le temps comme Pélinal Blancserpent, et finalement les oversouls qui fusionnent plusieurs âmes en une seule, ce qui empêche de savoir qui a fait quoi (le cas du Roi des Tréfonds ou de Talos), le lore officiel est peu consistant. Cela laisse une très grande liberté aux différents auteurs et permet d'expliquer à peu près n'importe quoi, mais accessoirement cela complique beaucoup le travail de la GBT ou d'autres sites dédiés au lore.

En plus de ces nombreuses contradictions, mineures ou majeures, il y a aussi tout le contenu oublié. On peut citer la majorité des dieux présentés dans Arena et Daggerfall, qui sont totalement ignorés par la suite : Q'Olwen, Shagrath, Vigryl, Baal, Djen... Ou encore la ville de Sathil de Solstheim, introduite dans le premier roman. Cette ville n'apparaît pas dans Dragonborn, est-ce donc parce qu'elle n'existe plus ? A-t-elle jamais existé ? L'échelle de Dragonborn a-t-elle imposé son éviction ? Son développement aurait pris trop de temps ?

Autant que possible, la GBT s'attache à faire coexister ces contradictions. Parfois, cela s'avère impossible, et dans ce cas on choisit une solution : Magnus n'a jamais été un ancien archimage héroïque, la Maison Telvanni existe toujours au moment de Skyrim, en dépit des explications de Brand-Shei.
De fait chaque contradiction est traitée individuellement, nous ne pouvons appliquer de règle systématique.

C0DA

C0DA désigne à la fois un comics rédigé par Michael Kirkbride, et l'ensemble de "l'univers open-source". Comme précisé ci-dessus, l'univers open-source n'est pas intégré ni intégrable à la GBT. Le comics quant à lui est intégralement pris en compte, ainsi que tous les textes de Michael Kirkbride gravitant autour de ce projet. Il en va de même pour tous les artworks de Kirkbride ou d'autres auteurs destinés à promouvoir C0DA, tels que les illustrations sélectionnées pour Tomorrowind Today.

Il convient toutefois d'être prudent et attentif quant à l'intégration de C0DA et de ses futures évolutions dans la GBT, qui se situent dans la "zone grise" de la "canonicité".

Les RPs de Loranna

Les trois déesses nordiques Kyne, Mara et Dibella, dessinées par Michael Kirkbride dans le cadre d'un des RPs de Loranna

Les RPs de Loranna sont des jeux de rôles qui se sont déroulés sur le forum officiel, il y a des années de cela. Ces RPs racontent l'histoire entre Morrowind et Oblivion. De nombreux développeurs ont participé à ces RPs, l'on peut citer Ted Peterson, Michael Kirkbride, Gary Noonan ou encore Ken Rolston.

Le premier chapitre, nommé le Procès de Vivec a été totalement absorbé par l'univers étendu, les évènements de ce RP sont notamment mentionnés dans Recensement Impérial des Princes Daedra. Les autres RPs sont ignorés par la GBT, considérés comme de la fan-fiction. Ce statut n'est pas définitif et peut être amené à évoluer, après analyse approfondie (car ils sont peu connus de la communauté francophone), ou si leurs évènements finissent par être mentionnés dans l'univers étendu ou dans les médias officiels.

"Les Derniers Mots De Sotha Sil" et "On Boethiah's Summoning Day"

Idhdean.pngLe contenu qui suit est basé sur On Boethiah's Summoning Day et n'a pas été confirmé comme étant canon.

Il existe deux textes de l'univers étendu dont l'auteur est inconnu : Les Derniers Mots De Sotha Sil et On Boethiah's Summoning Day. Ces deux textes sont similaires sur le fond (traitent du même sujet), sur la forme et dans leur contexte. Il est donc supposé qu'ils sont du même auteur.

Plusieurs indices mènent à Gary Noonan, notamment par les personnages employés (Divayth Fyr et Chimère Graegyn, qui lui sont liés [note 1]). On note également qu'une des illustrations de On Boethiah's Summoning Day est signée "Wormgod", un des surnoms de Gary Noonan.

Autant Les Derniers Mots De Sotha Sil est un texte ancien qui a été pleinement absorbé par l'univers étendu, autant On Boethiah's Summoning Day rencontre une certaine résistance de la communauté. Aussi, pour ce second texte, nous intégrons son contenu à l'aide d'une balise dédiée, qui mentionne clairement l'origine des informations.

Idhdean.pngFin des informations basées sur On Boethiah's Summoning Day.

Version française

Différences de traduction

La langue de création des Elder Scrolls est l'anglais. Les contenus sont traduits en français par des traducteurs professionnels (les médias officiels à partir de Redguard) ou par des fans (l'univers étendu et les médias antérieurs à Redguard).

Très vite, nous avons constaté des différences de traduction en fonction des supports : l'emblématique Échassier des marais de Morrowind devient un "Chevase" dans un livre (Opus de Saint Jiub) qui apparaît dans Dawnguard et un "Marambleur" dans Dragonborn. Cela concerne de nombreux lieux, créatures et plantes. Pour pallier ce problème, nous disposons des "pages de redirection" qui permettent de donner plusieurs noms à une même page. Ainsi quelqu'un qui recherchera "Lenclume" tombera sur la page "Martelfell". Il est possible que certaines pages de redirection manquent, dans ce cas il faut les créer, plutôt que de créer une nouvelle page forcément redondante avec la page existante. Certaines pages parlent très exactement du même sujet, simplement à cause de la différence de traduction entre deux médias. Il convient dans ce cas de les fusionner et de créer une redirection.
Nous sommes parfois contraints de choisir plutôt arbitrairement une traduction plutôt qu'une autre, et il convient de respecter ce choix, afin d'éviter les petites rééditions multiples (appelées "guerres d'édition"), comme par exemple dans le cas du rituel de la Mère de la Nuit, traduit dans le Courrier du Cheval Noir par "les péchés des indignes doivent être baptisés dans le sang et la peur" et dans Un baiser, chère mère par "les péchés des indignes doivent être lavés dans le sang et la peur."

Contenu propre aux versions françaises

Il est en outre fréquent que le traducteur professionnel travaille, non pas sur la version finale d'un texte, mais sur une version en cours de développement. C'est par exemple le cas de la notice d'Arena, ou d'un certain nombre de livres et dialogues dans Morrowind.
Ces versions provisoires diffèrent parfois sensiblement des versions définitives : elles peuvent être sans incidence, mais parfois elles apportent ou suppriment du contenu, ou encore contredisent frontalement la version finale.

Parmi les cas flagrants, on peut citer la mention de "Ixtaxh-thtithil-meht" dans Le Monomythe français mais pas anglais, qui fut plus tard réintroduit dans La Cité Infernale. Ou encore Ariella Septim de la VF de la notice d'Arena qui n'est pas mentionnée dans la VO et qui n'a jamais été réintroduite par la suite.
L'ensemble de ces contenus propres à la VF est intégré dans la GBT, mais est explicitement présenté comme tel, à l'aide de balises dans les articles ou les livres concernés.

Notes

  1. Beaucoup de développeurs sont liés à des personnages de l'univers, par exemple Shéogorath est lié à Ted Peterson, Vivec à Michael Kirkbride, ou encore Jobasha à Douglas Goodall.