L'Unique

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Temple de l'Unique dans la Cité Impériale

L'Unique est la principale divinité de la religion alessienne monothéiste, de plus en plus abstraite et méconnaissable au fil du temps. Les écritures saintes et fondatrices de son culte sont les Doctrines Alessiennes, écrites par le Prophète-Singe Marukh en 1E 361. Ce dernier est un Imga, un singe intelligent, à qui le fantôme d'Alessia aurait, selon la légende, confié le soin d'instituer sa nouvelle religion en Tamriel. Les convictions de Marukh l'ont conduit à fonder l'Ordre Alessien, le clergé et le corps militaire de cette religion, et à diffuser le culte de l'Unique en Cyrodiil.

Né dans les jungles côtières de l'Ouest colovien, c'est dans la Vallée du Nibenay que le culte de l'Unique s'implante le mieux. Progressivement, il se propage en Colovie, en Hauteroche et en Bordeciel. Toutefois, il est combattu par les Elfes et les fidèles des cultes plus anciens.

Le culte de l'Unique rejette toutes les influences elfiques dans les cultures et les croyances des Impériaux, et même de tous les Hommes, et valorise exclusivement les Humains. Pour imposer ce dogme, l'Ordre Alessien use de violences et mène de véritables guerres au nom de l'Unique.

Finalement, l'Ordre Alessien est définitivement détruit au cours de la Guerre de la Vertu en 1E 2321 après de nombreux revers.

L'Unique est souvent assimilé à Akatosh et/ou à Shezarr (formant ensemble l'Aka-Tusk,) et même parfois à Talos.

Cultes pratiqués

Les croyances nédiques et le culte des Huit Divins

La religion Impériale est d'abord celle des Nédiques esclaves des Ayléides, les Hauts-Elfes de l'Intérieur (différents de ceux de l'Archipel de l'Automne), vivant en Cyrod durant l'Ère Méréthique et le début de l'Ère Première. A cette époque, les Nédiques vénèrent leurs vieilles divinités, souvent des dieux-animaux, des dieux nordiques ou encore Shezarr, le Dieu des Hommes. Cependant, au fil du temps, les Nédiques adoptent progressivement les dieux de leurs maîtres Ayléides jusqu'à ce que leurs pratiques religieuses deviennent indissociables de celles des Elfes[1].

Statue d'Alessia

En 1E 242, éclate la Révolte Alessienne, menée par Alessia, Morihaus Souffle-de-Kyne et Pélinal Blancserpent. Elle voit les esclaves nédiques de Cyrod, ralliés par le Premier Empire Nordique, se rebeller contre les Ayléides.

En 1E 243, la Tour d'Or Blanc est prise par les esclaves révoltés, et après des combats acharnés, Alessia obtient la Pierre de la Tour, Chim-el Adabal, l'Amulette des Rois, et passe avec Akatosh ou Shezarr la Convention, un accord permettant à Alessia et aux autres Sangs de Dragon d'ériger une barrière entre Nirn et l'Oblivion, barrière qui restera infranchissable tant qu'ils porteront l'Amulette[2].


Devenu Impératrice de Cyrodiil (bien qu'elle ne porte pas exactement ce titre), Alessia doit devenir la Grande Prêtresse d'Akatosh, le principal dieu des Nédiques. Or, Akatosh est une divinité d'origine elfique et les Nordiques refusent son culte. Pour préserver son alliance avec les Nordiques d'un côté, et éviter une nouvelle révolte du peuple Impérial de l'autre, Alessia institue la religion des Huit Divins, une synthèse entre les panthéons elfique et nordique, où l'image de Shezarr, le seigneur de guerre sanguinaire, l'équivalent Impérial du dieu Shor nordique, est édulcorée pour devenir l'"esprit soutenant les actions humaines". Ce compromis satisfait les Impériaux comme les Nordiques.

A cette époque, la principale divinité de Cyrodiil est donc Akatosh. Toutefois, le culte d'Akatosh est surtout important dans la Vallée du Nibenay. En Colovie, où l'Empire s'étend de plus en plus, le culte de Shor reste prépondérant.

Malgré le caractère officiel du culte des Huit Divins en tant que religion de l'Empire, d'autres cultes mineurs perdurent, surtout chez les Nibéniens, ceux de dieux-animaux ou encore de la Phalène Ancestrale[3].


La Réforme Alessienne

Portrait de Marukh

En 1E 361, un Imga, un singe intelligent, du nom de Marukh reçoit, selon la légende, la visite du fantôme de Sainte Alessia, appelée l'"Illuminée". Elle lui demande d'éliminer toute caractéristique elfique du culte Impérial et d'établir une nouvelle religion. Marukh conçoit alors une divinité unique et une religion monothéiste : le culte de l'Unique. Il rédige aussi les saintes écritures fondatrices de la nouvelle religion : les Doctrines Alessiennes, sur l'"Escarpement des supplices"[4]. Marukh, surnommé le Prophète-singe, fonde également l'Ordre Alessien (aussi nommé Ordre des Saints Frères de Marukh), le clergé et l'ordre militaire du culte de l'Unique.

Né dans les jungles côtières de l'Ouest colovien, le culte de l'Unique, ou religion alessienne, s'implante fortement dans la Vallée du Nibenay. Pour que sa religion soit mieux acceptée, l'Ordre Alessien incorpore dans l'Unique les différentes divinités des Impériaux, des Huit Divins au mille dieux mineurs, aux saints et aux esprits du canon alessien naissant. Toutefois, ces dernières restent secondaires et l'accent est avant tout mis sur l'Unique, devenant de plus en plus abstrait et méconnaissable.

Plus que cela, dans la doctrine théologique de l'Ordre Alessien, les autres divinités sont reconnues comme étant le "substrat protéiforme", c'est-à-dire la division de l'Unique en plusieurs facettes autres que Akatosh ou Shezarr, et il s'agit d'une corruption d'origine elfique[5]. Arkay est notamment les "mensonges d'une époque précédente"[6], selon un érudit de la Phalène Ancestrale durant l'Ère Troisième, suivant des Doctrines Alessiennes. Cette position n'est cependant pas relayée directement dans les premiers temps de la religion alessienne, afin de ne pas monter contre elle les population polythéistes.

Cette transformation du culte Impérial est appelé la "Réforme Alessienne"[3].


La religion alessienne s'étend progressivement en Cyrodiil, en Bordeciel et en Hauteroche. Cependant, les Direnni, les Elfes dirigeants de Hauteroche, combattent efficacement ce culte qui se propage au sein de la population brétonne. En Bordeciel, malgré la fidélité de la population envers les anciens dieux nordiques, la religion alessienne prend plutôt bien. Le fait que le culte de l'Unique s'oppose violemment aux Elfes a dû le rendre très attirant pour les Nordiques, farouchement hostiles aux Elfes de Tamriel. De plus, l'Unique peut être assimilé à l'Aka-Tusk, une très ancienne divinité bréto-nordique.


En 1E 369, le Roi Borgas de Bordeciel, dernier souverain de la lignée d'Ysgramor, converti au culte de l'Unique , se rend même en Cyrodiil pour appeler à une guerre commune contre Val-Boisé. Il n'en a pas le temps, car il est assassiné dans une Traque Sauvage, une chasse rituelle des Bosmers. Son décès déclenche la Guerre de Succession en Bordeciel.


En Cyrodiil, le culte de l'Unique divise profondément l'Empire. En Nibenay s'installe une théocratie dirigée par l'Ordre Alessien. La religion alessienne imprègne profondément l'Est de l'Empire. La Tour d'Or-Blanc, renommée la Cité Impériale, accueille le Temple de l'Unique, un haut lieu de la religion alessienne où Sainte Alessia serait enterrée, et Sancre Tor, où la sainte a reçu l'inspiration divine de sa révolte, est la capitale de l'Empire. En revanche, le culte de l'Unique suscite des réticences en Colovie. En effet, l'Ouest est sous l'influence indépendantistes des Ra-Gada rougegardes, proches de Cyrod. Les Coloviens conservent leurs cultes, notamment celui des Huit Divins et celui de Shor, et créent leur propre gouvernement autonome, celui des États Coloviens. Les relations entre l'Ouest et l'Est de Cyrodiil sont de plus en plus tendues.


Pendant toute cette période, l'Ordre Alessien interdit les cultes daedriques[7] et génocide les dernières cités-États ayléides, dont l'ancien temple de Malada[8]. Seuls quelques Ayléides de Cyrod survivent à ces persécutions, en fuyant au Val-Boisé, dans l'Archipel de l'Automne et en Hauteroche surtout, sous domination Direnni.


Contestation et déchéance de l'Ordre Alessien

Face à la montée du culte de l'Unique et de l'hégémonie alessienne, des conflits éclatent.


En 1E 478, sous le règne de l'Empereur alessien Gorieus (1E 461-1E 482), une guerre éclate entre le Roi Kjoric le Blanc de Bordeciel et ce dernier. Kjoric est tué dans les combats et l'Empire annexe le sud de Bordeciel.

La même année, suite à la mort du Roi de Skingrad, son fils, le nouveau Roi Dorald de Skingrad, prêtre de l'Ordre Alessien, offre le royaume colovien indépendant de Skingrad à l'Empire. Son frère cadet, Rislav Larich, futur Rislav le juste, tue Dorald, monte sur le trône et reprend son indépendance vis-à-vis de l'Empire. Ses actions sont soutenues par les États Coloviens et notamment le Royaume de Kvatch, dont le souverain, Justinius, est le beau-père de Rislav.

L'Empereur Gorieus entre alors en guerre contre Skingrad et Kvatch pour cette rébellion. Cependant, les Alessiens sont défaits une première fois. Les autres royaumes coloviens se joignent à Skingrad dans leur lutte contre l'hégémonie alessienne[9].

Enfin, les Direnni, les derniers Ayléides[10], les Nordiques (menés par le fils de Kjoric, Hoag Tueur-de-Mer (qui exècre pourtant les Elfes), et les Coloviens (menés par Rislav) remportent une victoire à la Pyrrhus à la Bataille des Landes de Glenumbra. Cette dernière sonne le glas de l'Empire alessien, tout comme celui de l'Hégémonie Direnni[3].


Le culte alessien se retrouve donc limité à la Vallée du Nibenay en tant que religion d'État. De plus, si la lutte contre le culte de l'Unique est bien engagée en Hauteroche ou encore en Martelfell depuis de nombreuses années, c'est à partir de 1E 482 qu'il rencontre une forte résistance en Bordeciel. En effet, le Roi Hoag Tueur-de-Mer meurt pendant la Bataille des Landes de Glenumbra et c'est Wulfharth d'Atmora qui est élu Haut-Roi de Bordeciel. Il intensifie la politique d'intransigeance de son prédécesseur vis-à-vis des Alessiens et qualifie le culte de l'Unique d'"hérésie alessienne". On incendie temples et prêtres alessiens sur ses ordres. Wulfharth réhabilite en grande partie l'ancien panthéon nordique[11].


Toutefois, aux alentours de 1E 1030, l'Impératrice Hestra soumet la Crevasse, malgré la résistance farouche des autochtones qui continueront à vénérer leurs propres dieux en dépit de la domination Impériale : le culte de l'Unique n'arrive pas à prendre dans cette région[12].


De 1E 1200 à 1E 2208, Tamriel est plongée dans la Cassure du Dragon, une ère de chaos où le temps cesse d'être linéaire. Elle est causée par les Élus Marukhati, une secte d'érudits fanatiques alessiens fondée par Marukh. Ces derniers veulent séparer l'essence d'Akatosh de celle d'Auri-El en "cassant le Dragon", c'est-à-dire en le brisant en plusieurs réalités qui coexistent toutes en même temps. Cette action est mal considérée par les autres peuples de Tamriel qui y voient une folie des monothéistes alessiens[13].


En 1E 2200, en réponse à la Peste Thrassienne lâchée par les Sloads des îles de Thras sur Tamriel, le Roi colovien Bendu Olo d'Anvil mène la Flotte de Tous les Drapeaux, une force maritime formée de la coalition de plusieurs royaumes touchés par la Peste. Elle extermine tous les Sloads sur sa route et envoie Thras par le fond. Le prestige de l'Ouest colovien grandit encore, alors que celui de l'Est ne cesse de diminuer[3].


Finalement, en 1E 2321, éclate la Guerre de la Vertu entre les Coloviens et les Nibéniens. Pendant dix ans, la guerre civile ravage Cyrodiil. Les Coloviens, renforcés par leurs récents succès, détruisent entièrement l'Ordre Alessien, saccageant leurs sanctuaires et leurs bibliothèques[14]. Le conflit aurait éliminé la moitié des Impériaux de l'époque.


En 1E 2331, la guerre s'achève sur la séparation définitive entre l'Ouest et l'Est et la fin de l'Empire. Le culte de l'Unique perd ses institutions et nombre de ses fidèles. Il ne retrouvera jamais son prestige d'antan et l'Ordre Alessien devient synonyme de folie monothéiste et de dogmatisme aveugle.


L'Unique sous les Reman et les Septim

Statue de Talos, assimilé à l'Unique

On ignore ce qu'il advient exactement du culte de l'Unique pendant l'interrègne entre la chute du Premier Empire de Cyrodiil et l'avènement de Reman. En revanche, la capitale politique et religieuse du Second Empire de Cyrodiil déménage de Sancre Tor à la Cité Impériale. Toutefois, Sancre Tor reste une forteresse et un centre religieux important jusqu'à l'avènement de la dynastie des Septim[15]. De plus, l'Empereur Reman III (2E 2877-2E 2920) se rend toujours à l'office religieuse au Temple de l'Unique[16].


Lorsque Tiber Septim (2E 854-3E 38) arrive au pouvoir, il revitalise le culte de l'Unique, qu'il assimile à un ancien culte nordique, celui de Shor ou celui de l'Aka-Tusk[17]. Toutefois, il conserve ses distances avec le dogme alessien et ne rétablit pas le culte de Shezarr pour éviter de s'attirer les foudres des détracteurs de l'Ordre Alessien et de ses méthodes.


Sous le Troisième Empire de Cyrodiil, la position d’Archevêque de l'Unique est une position extrêmement puissante au cœur de la Cité Impériale et dans toutes les régions de l'Empire où la religion Impériale est solidement implantée. L'Archevêque de l'Unique est donc l'un des plus puissant personnage de l'Empire, malgré la disparition de l'Ordre Alessien depuis des siècles.


Calaxès, l'un des fils illégitime de l'Empereur Uriel Septim VII (3E 368-3E 433), est nommé Archevêque de l'Unique. Il aurait préparé une rébellion de grande envergure pour transformer l'Empire en théocratie. En effet, les relations entre Calaxès et son père (en réalité Jagar Tharn) se seraient dégradées avant qu'il ne disparaisse sans laisser de traces (on soupçonne un assassinat de la part de la Garde Impériale)[18].

Article détaillé : Simulacrum Impérial.


Le mystérieux érudit du culte Impérial répondant au nom de Prophète des Neuf évoque quant à lui Talos, la forme déifiée de Tiber Septim, sous le terme de l'"Unique" – dans l'expression "les Huit et l'Unique"[19]. Il est ainsi plausible que l'Unique soit en fait devenu Talos pour le Troisième Empire de Cyrodiil, lui donnant une telle position dans la religion Impériale.


Rôle mythologique

L'Unique est une divinité difficile à appréhender. On peut raisonnablement penser qu'il s'agit de la divinité tutélaire d'Alessia puisque le culte de l'Unique est avant tout la religion alessienne. Donc, selon les différentes légendes, il s'agit soit de Shezarr, soit d'Akatosh, et finalement, de l'Aka-Tusk, qui regroupe les multiples aspects de l'énantiomorphe Aka/Lorkhan, les dieux du Temps et de l'Espace.


Aka (ou AKA en ehlnofex, la langue des Ehlnofeys) est issu de Anu, le Tout, la Stase. Il est le Dieu-Dragon du Temps et le premier Et'Ada (un concept divin) à s'être cristallisé. Lorkhan (ou LKHAN en ehlnofex) est issu de Padomay, le Rien, le Changement. Il est le Dieu-Serpent de l'Espace et le seul Et'Ada à être né dans le Néant. Ce sont des échos de l'énantiomorphe originel Anu/Padomay, la Stase et le Changement, en affrontement continuel, rêve l'Aurbis. L'énantiomorphe Aka/Lorkhan, le Temps et l'Espace, rêve le Mundus, l'Espace-Temps.

Cet énantiomorphe Aka/Lorkhan est l'Unique.


Dans le Mythe de la Création Impérial[20], l'Unique est représenté par Shezarr, l'initiateur du Mundus, Akatosh, le meneur des Dieux des Hommes, et Auri-El, le meneur des Dieux des Elfes. En effet, chacun d'entre eux est un aspect de l'énantiomorphe Aka/Lorkhan.

Toutefois, cette source fait difficulté. On ignore à quel moment le Mythe de la Création impérial, le "Chant de Shezarr", est fixé. On sait juste que, à cette époque, les Nédiques ont déjà adopté Akatosh, d'origine elfique, comme divinité. Il est donc difficile de savoir quel aspect est clairement défini sous le nom de chacun des dieux cités.


En effet, la Cassure du Dragon[13] créée par les Élus Maruhkati en 1E 1200 a déchiré le passé en multiples réalités qui existent toutes en même temps par la suite. En effet, refusant les origines elfiques d'Akatosh, les Élus Marukhati, des érudits alessiens conscients de ces dernières, auraient tenté de remplacer les Divins en "cassant le Dragon", voire en les divisant pour qu'ils ne soient plus que des aspects bien moins importants d'une seule divinité : l'Unique[21]. On ignore s'ils ont vraiment réussi ou non, mais à la fin de la Cassure du Dragon, huit étoiles sont tombées sur Nirn.


  • Dans les faits, l'Unique est l'énantiomorphe Aka/Lorkhan, aussi appelé l'Aka-Tusk (ce nom désigne surtout un reflet d'Aka), ancienne divinité bréto-nordique, frère-ennemi de Shor, mais qui passe la Convention avec Alessia : c'est à la fois le Dieu-Dragon du Temps et le Dieu-Serpent de l'Espace, c'est-à-dire le dieu rêvant du Mundus.


  • Dans le canon alessien, tous les dieux sont un seul : l'Unique. Toutefois, les seuls aspects acceptables de l'Unique sont Akatosh, l'Esprit Suprême, et Shezarr, l'Enfant Perdu. Toutes les autres divinités ne sont que le "substrat protéiforme", une corruption de l'Unique d'origine elfique[5].


  • Dans la mythologie impériale, l'Unique (qu'il soit nommé Shezarr, Akatosh ou l'Aka-Tusk) est celui qui inspire à Alessia sa rébellion pour la liberté, l'aide à renverser les Ayléides et conclut la Convention avec elle. Il lui offre Chim-el Adabal, l'Amulette des Rois, la Pierre de la Tour d'Or Blanc, ainsi que le Sang de Dragon héréditaire, pour qu'elle et ses descendants puissent maintenir la barrière entre Nirn et les royaumes daedriques, tant qu'ils porteront l'Amulette.


Shor et les dieux nordiques s'opposent au culte exclusif de l'Unique. En effet, Wulfharth est un avatar de Lorkhan, alias Shor, et combat l'"hérésie alessienne" en Bordeciel[11]. De plus, quand Tiber Septim arrive au pouvoir (lui même est aussi un avatar de Lorkhan), bien qu'il revitalise le culte de l'Unique, maintient le culte polythéiste des Huit Divins[17].


L'avatar d'Akatosh/Shezarr de la Crise d'Oblivion

L'Unique joue à nouveau un rôle déterminant dans l'histoire de l'Empire en 3E 433. A la toute fin de la Crise d'Oblivion, Martin Septim offre son âme et toutes celles des empereurs de Cyrodiil contenues dans l'Amulette des Rois (qu'il détruit) à la divinité vénérée au Temple de l'Unique, c'est-à-dire tant Akatosh que Shezarr, afin de combattre le Prince Daedra Mehrunes Dagon. Martin se transforme alors en avatar d'Akatosh/Shezarr qui bannit Dagon en Oblivion, sauvant ainsi le Mundus.[22].

L'avatar devient alors une statue de pierre qui maintient pour toujours la barrière entre Nirn et l'Oblivion.


Le culte de Talos efface progressivement le culte de Shezarr et cela a un impact sur les liens entre Talos et l'Unique. En effet, Talos "endosse" littéralement Shezarr, son rôle et son concept même. Ainsi, Talos est lui aussi l'Unique dans ce sens là. On note enfin que le Prophète des Neuf, un mystérieux personnage, érudit en matière de foi des Impériaux, évoque Talos sous le terme de "l'Unique" – dans "les Huit et l'Unique"[19]. Bien qu'on ignore si le Prophète des Neuf entend par là que Talos est bel et bien l'Unique de la religion alessienne ou non, on comprend la place prépondérante de Talos dans la religion du Troisième Empire de Cyrodiil et le fait qu'il remplace désormais le "frère manquant" dans le panthéon Impérial.


Certains préceptes de l'Ordre Psijique ont inspiré l'Ordre Alessien naissant, tout comme ceux de la plupart des sectes Marukhati, dont les Élus Marukhati[23]. Pratiquant le culte des ancêtres aldmeri antiques, l'Ordre Psijique vénère le concept du Changement, Padomay, qu'il nomme PSJJJJ. Au delà de PSJJJJ, les Psijiques reconnaissent l'opposition entre les deux facettes de l'énantiomorphe originel, Anu/Padomay.

Notes et références