Kwama

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 17 septembre 2018 à 08:12 par Svartalfar (discussion | contributions) (Maladies)
Aller à : navigation, rechercher

Les Kwamas sont de grands insectes[1] qui vivent en société dans des colonies souterraines. Ils creusent des galeries, des réseaux de tunnels en sous-sol, et se nourrissent de matériaux organiques de la terre[2].

Les Kwamas sont originaires de Morrowind et c'est dans la province dunmer qu'on les trouve essentiellement. Néanmoins ils ont été transportés, volontairement ou non, en de nombreux endroits en Tamriel[2].

Morphotype

Ces créatures se différencient en plusieurs types d'individus, spécialisés pour des fonctions différentes :

  • Les Ouvriers kwamas s'occupent de tous les travaux de la colonie. Ils creusent les tunnels au fur et à mesure de son extension, s'occupent de la Reine ainsi que de ses oeufs. Ils déplacent ces derniers dans les divers tunnels et chambres, selon les besoins en termes d'espace, de conditions environnementales et de maturité des œufs. Ils ne sont pas agressifs tant qu'on ne les menace pas ou que leur reine n'est pas exposée à un quelconque danger[3]. Ils restent assez peu dangereux mais les blessures qu'ils occasionnent sont venimeuses.
  • Les Éclaireurs kwama conservent une apparence larvaire, cela étant ils sont capables de se déplacer plus ou moins rapidement. L'éclaireur parcourt en effet les plaines et les cavernes à la recherche d'endroits où fonder une nouvelle colonie. Bien qu'agressif, il est faible et pas vraiment dangereux. Les gardiens de kwamas ont appris à les "orienter" vers les sites où ils voudraient que s'implante un nouvelle mine[3].
  • Les Soldats kwamas protègent le nid des intrus. Contrairement aux ouvriers quadrupèdes, ces guerriers sont bipèdes, dotés d'une force considérable et capables de lancer des sorts électriques[3]. Ils sont agressifs et plus robustes que les éclaireurs. Les blessures qu'ils peuvent causer sont venimeuses.
  • Les Reines kwama pondent tous les oeufs de la société. Elles sont si massives qu'elles ne peuvent bien souvent se déplacer sans assistance des ouvriers. À moins qu'on ne les provoque, elles sont pacifiques. Toutes les mines n'ont pas de reines. Beaucoup ne sont que des rejetons d'une mine plus importante[2].
  • Enfin, le Scrib est la larve kwama dans sa forme de développement finale. Il grandit jusqu'à avoir la taille d'un gros chien. Vers la fin de son stade larvaire, on l'appelle Scrib des Ruches. Même s'il est normalement faible et pacifique, sa morsure peut paralyser, ce qui le rend tout de même dangereux pour les aventuriers les moins expérimentés. Le scrib peut évoluer en un des autres types, ou mourir[2]. Un bataillon redoran a porté le nom le "Bataillon Scrib"[4].

Maladies

Le kwama peut transmettre la Dégénérescence musculaire.

La faiblesse d'une ruche kwama face à la maladie est sa reine. Une pondeuse touchée par une maladie cause du tort à toute la colonie : les ouvriers deviennent agressifs, comme les soldats, et la production et la récolte s'arrêtent. Ainsi en 3E 427, la mine d’œufs de Gnisis est fermée après que la reine kwama ait contracté la Peste[5].

Il reste cependant possible de soigner une reine à l'aide d'un sort ou d'un parchemin, et de rétablir la situation de la ruche, notamment lors de maladies communes ou du Fléau.

Exploitation de l'animal

Les oeufs, la bave, la gelée et la viande de kwamas constituent une base de l'économie dunmeri, car ces produits qui restent frais longtemps sont appréciés, demandés et exportés dans tout l'Empire[6].

On trouve ainsi de nombreuses mines d'oeufs kwamas en Morrowind. L'exploitation de cet animal représente une industrie extrêmement rentable en Vvardenfell.

L'oeuf est la ressource kwama[7] la plus exploitée. Il est extrait dans les nids. C'est l'une des sources de protéines les plus appréciées en Morrowind[8][9].

Les oeufs kwamas peuvent être cuisinés[10][11], notamment en omelette[12] ou en quiche[13]. Mais ils sont difficiles à cuisiner correctement[8].

Plus les œufs grossissent plus ils gagnent de propriétés magiques. Il est ainsi possible de réaliser des potions de regain de fatigue avec les petits œufs et de paralysie ou de bouclier de froid avec les plus gros[14].

Certains consomment également la viande de kwama, qui est une nourriture riche et nutritive, possédant de modestes propriétés magiques.

La chair du Scrib est en particulier très appréciée par les Dunmers[3]. Elle peut être séchée avant d'être consommée. On peut aussi la broyer pour en faire une gelée nourrissante et "pas mauvaise" mais qui nécessite un peu de temps avant de s'habituer à sa texture. La chair de Scrib est par ailleurs très utile en alchimie, elle possède de nombreuses propriétés de fortification et de regain de volonté, ainsi que de guérison du poison.

Enfin, le kwama sécrète par le bec une bave[15] qui a une substance résistante, sa consistance est proche de celle de la cire. Cette bave possède quelques propriétés magiques et permet la réalisation de potions de respiration aquatique et de résistance au poison[14].

Le Domaine Aldmeri a déjà utilisé des kwamas pour extraire de leurs déjections des minerais rares qu'ils ne digèrent pas (gemmes, or, fer...)[2].

On peut également se servir de la carapace des kwamas pour réaliser divers objets[16] ou de la colle[17].

Exploitation d'une mine

L'exploitation d'une mine est la tâche d'un funambule. Il faut constamment veiller à ce que les kwamas n'entrent pas en révolte. Les soldats sont plus protecteurs et ont tendance à mener les ouvriers à se rebeller contre leurs oppresseurs, mais si on se débarrasse des soldats, la reine se met alors à pondre exclusivement des larves destinées à devenir soldats, créant une pénurie d'ouvriers[2].

Un prélèvement d'un trop grand nombre d'œufs risque de perturber la reine et les ouvriers. À l'inverse, une récolte trop modérée peut amener la reine à limiter sa ponte. Un gestionnaire de mine kwama doit donc rester très attentif à sa production pour s'assurer que la reine ne ponde ni trop ni trop peu[3].

La productivité d'une mine dépend également de l'humeur de sa reine et de toute la colonie[18].

La maison Hlaalu impose aux futurs propriétaires de mine l'achat d'une charte avant de se mettre en quête d'une colonie. Les chartes d'exploitation hlaalu réclament aux mines de fournir des bilans de production réguliers. Le non-respect de cette clause est susceptible d'entraîner des sanctions, des amendes et même la fermeture de la mine[3].

Galerie

Notes et références