Journal du Dragon Noir, 2e partie

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online



J'ai cherché les ruines de Chevaliers-en-terre lorsque l'Enclave du Sablier a commencé à me paraître trop étriquée, trop pleine de vie. Je ne mérite pas de fréquenter tant d’êtres vivants et dynamiques. Plus que ma vocation, la mort est une partie élémentaire de ma vie. Alors pourquoi ne pas rester parmi les morts ?

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J'ai admiré les statues sur les escaliers qui s'enfonçaient dans ces ruines. Les fondateurs de l'Ordre des Heures étaient de grands et fidèles guerriers. Fut un temps, j'étais fier de me compter parmi leur nombre. Mais aujourd'hui... ? Je ne sais plus.

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Il semble que les fondateurs ou ceux qui les ont suivis aient décidé de protéger ces lieux contre les visiteurs indésirables. De toute évidence, les braseros servent en quelque sorte de clef pour ouvrir le Chemin de l‘Ordre. Je dois simplement comprendre comment on tourne cette clef.

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Déterminer l'ordre dans lequel allumer les braseros était un jeu d’enfant. Je suis étonné que davantage de personnes ne se soient pas introduites dans ces cryptes sacrées.


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Il doit exister une autre entrée à ces cryptes. Sinon, comment expliquer que les minotaures y soient parvenus ? J'ai dû tuer l'une de ces fières bêtes lorsqu'elle m'a pris par surprise. Après cela, j’ai fait tout mon possible pour éviter ses congénères. Après tout, personne ne m'a ordonné de les tuer. Et j'imagine qu'ils gardent les lieux, dans une certaine mesure. Pourquoi ne pas les laisser poursuivre leur tâche ?

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Juste après l'armurerie, j’ai trouvé une chambre consacrée à la Première lame originelle de l'Ordre. J‘admets que je ressens un certain lien avec Justia. Je me demande si elle sourirait en voyant quelqu'un comme moi prendre son arme ?

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J'ai passé beaucoup de temps en prière dans le cercle de piliers appelé la Couronne du parangon. Akatosh a peut être entendu ma prière, car j'ai bientôt découvert un tunnel menant à une partie encore plus ancienne des ruines. Il semble que l’Ordre ait construit son foyer sur une caverne ancestrale. Une statue d'Akatosh, aussi impressionnante que, je l'avoue, terrifiante, domine la caverne. J'imagine que cet endroit doit son existence à l'ordre alessien, et à ses tentatives pour hisser Akatosh au-dessus de tous les autres dieux. Même les cages éparses indiquent des rites plus sinistres que ceux pratiqués par le primat Artorius et ses sbires dans la cathédrale d'Akatosh.

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Le primat, l'Ordre, la Confrérie... maudits soient-ils pour avoir fait de mot ce que je suis devenue. Peut-être ici, dans l'ombre de la présence terrifiante d'Akatosh, parviendrai-je à découvrir qui je dois vraiment être.