Gidéon

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Gidéon est une ville à l'ouest du Marais Noir à proximité de la frontière avec Cyrodiil.

Histoire

Emplacement de Gideon

La ville est fondée par le clan des Ayléides Barsaebic sous un nom inconnu, toutefois les elfes finirent par l'abandonner à une date inconnue, nous savons juste que la cité n'est jamais attaquée par les armées Alesiennes et est donc probablement abandonnée plus tardivement[1].

Lorsque le Second Empire vient coloniser le Marais Noir, les impériaux reconstruisent la ville abandonnée, la succession des structures Ayléides à celles Impériales donne à la ville un style proche de celui de la Cité Impériale.

À l'instar de diverses villes d'Argonie, Gidéon devient une prison pour les plus indésirables prisonniers de l'empire, notamment l'impératrice Tavia y est enfermée en 1E 2899 jusqu'à sa mort en 1E 2920, dans le château de Giovaise[2].

À la fin de l'Ère Troisième, la ville est connue pour son équipe de gladiateurs nommée les "Shadowblades" qui d'après la rumeurs étaient des morts-vivants.

La Confrérie de Seth, représentée par des Archéens y est particulièrement influente, ces derniers auraient investi les hautes sphères de la société en faisant du trafic d'esclaves[3].

Dans les environs de 4E 40 la ville est attaquée par une armée de morts-vivants provenant d'Umbriel[4].

Description détaillée de la ville

Dans son récit-fiction Le Récit Argonien, Waughin Jarth décrit ainsi Gidéon[5] :

Scotti n'avait jamais vu Gidéon, mais il savait à quoi s'attendre. Un vaste campement plus ou moins organisé de la même manière que la Cité Impériale, dans un style plus ou moins impérial, avec tout le confort et les traditions propres à l'Empire, plus ou moins.

[…]

Scotti se souvint que Gemullus lui avait dit de chercher des yeux l'argile rouge qui signifierait qu'il était près de Gidéon.

[…]

Les Argoniens escortèrent Scotti jusqu'à un ruban de route boueux qui serpentait entre les roseaux et leur révéla bientôt le bleu vif de la baie de Topal loin à l'ouest. Scotti admira les magnifiques propriétés fortifiées où des fleurs d'un rouge vif s'épanouissaient au sein même de la terre composant les murs. "C'est effectivement très joli", se surprit-il à penser.

La route avançait parallèlement à un cours d'eau rapide qui filait vers l'est depuis la baie de Topal. On lui apprit qu'il s'agissait de la rivière Onkobra. Elle s'enfonçait profondément dans le Marais noir, jusqu'au cœur sombre de la province.

Jetant un coup d’œil par les portails ouverts en direction des plantations à l'est de Gidéon, Scotti vit que peu de champs étaient encore cultivés. La plupart contenaient des récoltes pourries encore accrochées à des vignes flétries, vergers d'arbres morts, désolés. Les serfs argoniens qui travaillaient dans les champs étaient maigres, faibles, proches de la mort. Ils évoquaient plus des esprits fantomatiques que des créatures douées de vie et de raison.

Notes et références