Explorateur de Frôleciel, Vol. 4

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online

Par Réginus Buca, historien de l'université de Gwylim


Notes additionnelles de Vérita Numida, archéologue, université de Gwylim

Réginus avait besoin de repos et d'une infusion de genévrier, alors j'ai pris la plume pour consigner la suite de notre exploration de Frôleciel. (Il déteste que mes écrits aient un style plus chaleureux et haletant que les siens ! C'est génial !)

Je suis de plus en plus certaine que les Nèdes avaient une culture avancée. Peut-être même plus que la nôtre sur certains points. Les compétences en ingénierie requises pour creuser ces vastes espaces dans la montagne sont presque trop pointues pour être comprises. Je suis sûre que nos meilleurs ingénieurs et artisans auraient bien du mal à reproduire cet exploit. Les jardins élaborés, les plafonds voûtés, les voies d'eaux ingénieuses et les fontaines indiquent tous un degré de sophistication et un raffinement esthétique qui rivalisent avec ou dépassent le meilleur que Cyrodiil peut offrir.

J'estime que, globalement, la maîtrise et l'adresse démontrées dans la maçonnerie qui nous entoure indiquent clairement que les Nèdes étaient bien plus que de belliqueux sauvages. Je suis désolée, Réginus, mais je dois consigner ce que je constate. L'architecture témoigne qu'ils considéraient la taille de la pierre et la maçonnerie comme une forme d'art. Les gravures sont plus que de simples décorations. Elles racontent l'histoire d'un peuple fier et puissant, d'une culture qui atteignait des sommets et fut abattue par des envahisseurs jaloux. Même tombé en ruine, cet endroit procure une sensation de grandeur qui me laisse sans voix.

Mais plus impressionnants encore sont les lieux laissés ouverts aux cieux. Ces percées laissent passer l'air frais et la lueur du soleil, et sont parfaites pour observer le ciel nocturne, une pratique dont nous savons que les Nèdes étaient friands grâce à des textes et des tablettes anciens, comme le Fragment de Pérénaal, entre autres. Je crois que leur obsession pour les étoiles ne provient pas seulement du culte qu'ils rendaient aux Célestes, ni de leur lien étroit avec eux. Je pense qu'ils étaient impliqués d'une façon ou d'une autre dans la création du concept des Célestes. Je projette de le prouver pendant notre exploration de ces lieux et des ruines voisines.

Bien entendu, Réginus n'est pas du tout d'accord avec cette hypothèse. Il demande même que je lui rende la plume. Un véritable historien ! Il n'arriverait pas à reconnaître un fait, même s'il lui serrait la main. Allez… De toute façon, je commençais à avoir la crampe de l'écrivain.