Explorateur de Frôleciel, Vol. 2

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES Online

Par Réginus Buca, historien de l'université de Gwylim


Ici comme dans les autres parties de la ville que nous avons explorées, l'architecture nède est décorée de figures étranges. Un motif serpentin est clairement gravé partout. J'en déduis que les Nèdes vénéraient une sorte de dieu serpent et en étaient tant épris qu'ils voulaient le voir en tout lieu.

Vérita admet que ma théorie est valide, et je l'en remercie. Mais elle persiste à énoncer un avis différent. Elle souhaite couvrir toutes les possibilités, mais je la soupçonne de le faire par esprit de contradiction. Elle aime entrer en désaccord avec moi à chaque tournant. D'après elle, le serpent était une simple figure populaire de la culture nède, un peu comme le Gentil Netch, le Brave Petit Squib ou le Guar aux cadeaux de nos propres légendes.

Nous sommes d'accord pour ne pas être d'accord, comme dit le dicton.

D'autres figures sont reproduites un peu partout sur la maçonnerie, dont un étrange visage d'Orque, un sort de créature à crâne de cerf et un serpent ailé qui pourrait avoir un rapport avec l'autre figure serpentine. Des dieux ? Des personnages populaires ? De simples éléments décoratifs sans réelle signification ? Je pense qu'il s'agit du panthéon nède, car je ne pense pas qu'ils se seraient donné tout ce mal pour illustrer des personnages de contes.

* * *

Nous pensons désormais que les catacombes furent creusées pour servir de nécropole. Nous avons trouvé des restes de tous types : ouvriers, artisans, nobles, têtes couronnées… Nous avons encore élaboré des théories opposées quant à la raison pour laquelle les tréfonds de ces catacombes nous ont tant perturbés.

Je pense que c'est une illusion collective alimentée par nos propres peurs, à laquelle le poids des légendes a donné substance. Si nous nous fions à notre intellect et à notre volonté, tout ira bien. En outre, une illusion ne peut rien nous faire. J'en suis raisonnablement sûr.

Bien entendu, Vérita n'est pas de cet avis. Elle croit que les légendes concernant Virmaril le traître, dont la seule mention apparaît dans un texte nommé le « Fragment de Pérénaal », ont au moins un fond de vérité. Elle pense que Virmaril était effectivement un nécromant, et qu'il a d'une façon ou d'une autre défié les lois de la nature pour perdurer sous une forme ou une autre jusqu'à notre époque, quelque part dans ce labyrinthe. Balivernes ! Mais puisque j'ai accepté qu'elle se joigne à cette expédition, je me sens en quelque sorte obligé de la laisser exprimer ses théories, aussi farfelues soient-elles.

Vérita est d'avis que Virmaril a dormi pendant des éons, et que nous avons dû provoquer son réveil. Pour éviter les risques inutiles, nous avons décidé d'interrompre notre exploration des catacombes et de passer au site suivant du complexe. Peut-être y reviendrons-nous quand nos esprits se seront apaisés.