Crevassais : Différence entre versions

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Ainethach, Aiocnuall, Angof, Belchimac, Brinarch, Caoiss, Cedran, Cointthac, Cortoran, Duareg, Durcorach, Erbogar, Faolan, Guérig, Labhraidh, Lesuin, Léovic, Madanach, Moricar, Morven, Nepos, Salmaran, Stral, Strastnoc, Tynan, Urfon, Veren, Vardan, Vorthag, Weylin
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Ainethach, Aiocnuall, Angof, Belchimac, Brinarch, Caoiss, Cedran, Cointthac, Cortoran, Duareg, Durcorach, Erbogar, Faolan, Guérig, Kaenach, Labhraidh, Lennoc, Léovic, Lesuin, Madanach, Moricar, Morven, Nepos, Salmaran, Stral, Strastnoc, Tynan, Urfon, Veren, Vardan, Vorthag, Weylin
  
 
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Bothela, Caillaoife, Drusilla, Leeza, Medya, Mercedeine, Mochveda, Morrigh, Muiri, Sibellec, Tuecille, Uaile, Uéla, Voanche
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Version du 5 juin 2019 à 15:19

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Les Crevassais ou Hommes-sorcières, aussi surnommés le Peuple des cimes[1], les fous de la Crevasse ou encore les Parjures, sont un peuple tribal de la Crevasse dont les ancêtres seraient des descendants des anciens Brétons de Hauteroche[2].

Histoire

Origines

Race d'origine brétonne, descendante de l'Hégémonie direnni, un petit groupe d'entre eux voyagea jusqu'aux frontières orientales de Bordeciel, à Hrol'dan, au début de la première ère. Là, au fil des siècles, ils développèrent une culture distincte se croisant avec les Nordiques locaux pour donner ce qui allait devenir les Crevassais. Ils sont mentionnés pour la première fois dans les Propriétés du jarl Gjalund.

Durant la Première ère

Durant le Siège d'Orsinium, un clan crevassais, les Nédhivers, s'allie à Daguefilante contre les Orques. Alors que Gaiden Shinji et Baloth Caille-défense tentent par un duel de mettre fin à la guerre, les Nédhivers interviennent et tentent de massacrer duellistes et spectateurs, forçant le siège à se prolonger jusqu'en 1E 980[3].

Aux alentours de 1E 1030, l’impératrice alessienne Hestra tente de soumettre la Crevasse malgré la résistance du chef crevassais Faolan, l'Aigle Carmin, qui réussit à unir son peuple, alors gouverné par dix rois constamment en guerre[4][5].

La Crevasse sous le Second Empire

Après l'effondrement de l'Empire Alessien, la Crevasse maintient son indépendance jusqu'à ce que Reman Cyrodiil, dans les années qui suivirent sa victoire sur les envahisseurs akavirois en 1E 2703, ne la conquiert. Elle fut alors intégrée au Second Empire et divisée en deux : l'une, la Marche occidentale dans la province de Hauteroche, l'autre, gardant le nom de Crevasse dans celle de Bordeciel[6].

Durant la Deuxième ère

Les Empereurs des longères

En 2E 430, le Potentat akavirois Savirien-Chorak est assassiné par la Confrérie noire laissant le trône de l'Empire vide et sans héritier[7]. Il s'en suit une période appelée l'Interrègne de la deuxième ère où l'Empire sombre dans la guerre civile.

Un siècle après le début de l'Interrègne, soit dans les environs de 2E 530, le chef crevassais Durcorach dit le Dragon Noir, profita de l'instabilité politique pour envahir les reliquats de l'Empire et s'emparer du trône, créant ce que l'on appellera la dynastie des Empereurs des longères.
Une fois sur le trône, Durcorach mena en 2E 541 une armée de Crevassais en Hauteroche, détruisant et pillant plusieurs villes avant d'être défait et tué aux portes de Daguefilante par celui qui allait devenir le haut roi Émeric lors de la Guerre des Alliances[8]. Ce fut finalement le petit-fils de Durcorach , Leovic, qui monta sur le trône et devint le deuxième et dernier Empereur des longères. Son règne est assez mal connu, mais il semble plus tempéré et diplomate que son grand-père, parvenant même à unifier l'ensemble de Cyrodiil sous sa bannière. Conseillé par le chancelier Abnur Tharn, le père de son épouse Clivia Tharn, Leovic autorisât le culte des Daedra[9] en Cyrodiil ce qui eut des conséquences funestes. En effet, cette décision déclencha une révolte menée par Varen Aquilarios, duc de Chorrol, en 2E 576[10].
Varen tua Leovic, ce qui mit fin à la dynastie des longères.

À la fin de la Deuxième Ère, Tiber Septim les combattit au vieil Hrol'dan dans sa conquête de Tamriel et annexa la région[1]. Bien que les Crevassais perdirent le contrôle politique de leur territoire, ils préservèrent leur culture et le droit de pratiquer leur propre religion. Ce statut relativement stable fut accepté par la plupart des Crevassais, mais les rancœurs envers l'Empire persistaient, et certains n'acceptèrent jamais ce qu'ils considéraient comme une occupation, nourrissant le vœu secret de récupérer un jour leur terre[2][7]. En 2E 854, à la charnière entre la Deuxième et la troisième ère, un Homme-sorcière assassine Cuhlecain l'Empereur zéro, incendie le palais et manque de tuer son général Tiber Septim[7].

Durant la Troisième ère

A la fin de l'ère, les Crevassais sont brièvement unifiés sous l'autorité de Bordeciel suite à la guerre de Bend'r-mahk. Les deux parties de la Crevasse passent alors sous contrôle nordique, au détriment de Hauteroche et Martelfell.

Durant la Quatrième ère

Le Royaume Éphémère et l'Incident de Markarth

L'occasion se présenta en 4E 174, la Légion impériale étant occupée à protéger Cyrodiil des assauts du Domaine Aldmeri, rien ne put défendre Markarth et sa châtellerie lorsqu'ils se soulevèrent. Pendant deux ans, ils instaurent une sorte de royaume parallèle jusqu'à ce qu'Ulfric Sombrage assiège la ville et écrase le jeune royaume crevassais lors de ce que l'on appelle l'Incident de Markarth[11].

Naissance des Parjures

Tu veux savoir qui sont les Parjures ? Nous sommes le peuple contraint à piller sa propre terre, à brûler ses propres récoltes. Nous sommes le fléau des Nordiques. La hache qui s'abat dans la nuit. Le cri qui survient avant que les dieux ne viennent prendre ton âme. Nous sommes les vrais fils et les vraies filles de la Crevasse. Les esprits et les sorcières vivent ici depuis la nuit des temps, et ils sont de notre côté. Va-t'en. Va-t'en dire à ton Empire que le jour viendra où nous règnerons à nouveau. Et ce jour-là, c'est nous qui enterrerons vos morts dans une terre qui ne vous appartiendra plus[2].— Cortoran, Parjure

Massacrés et contraints à fuir dans les montagnes, ces Crevassais prennent le nom de Parjures et se barricadent dans les nombreuses grottes de la région où ils ruminent leur vengeance. Depuis ils mènent régulièrement des assauts contre les intérêts impériaux et nordiques sur ce qu'ils considèrent toujours comme leur terre.
Leur roi, nommé Madanach[12], fut emprisonné durant l'Incident de Markarth dans la Mine de Cidna[13][14]. En 4E 201, il même roi réalise une tentative d'évasion avec l'aide d'autres prisonniers. Le résultat de cette tentative est cependant inconnu[15]. Bien qu'ils soient parfois confondus avec la totalité des Crevassais, les Parjures sont un mouvement politique n'en représentant qu'une fraction.

Société

Considérés par le reste du monde à la fois comme des sauvages arriérés[16] et adorateurs de Daedra[17], et comme un peuple noble et incompris[18] c'est surtout un peuple proche de la nature, qui fabrique lui-même tout ce dont il a besoin.

Adorant d'anciennes divinités et exécutant d'obscurs rituels considérés comme païens et dangereux par l'Empire Septim[2][7], ils semblent révérer les harfreuses, qu'ils appellent matriarches[19][20] et leur étrange magie, permettant de remplacer le cœur d'un homme pour en faire un puissant guerrier[4], appelé Roncecœur.

Coeur d'épine... ossements du désert... par ta vie, Parjure...
...surgit d'entre les morts, sang de notre sang.
— Harfreuse

Pourtant, malgré leur réputation d'individus primitifs, ils sont capables de réaliser les mêmes prouesses que leurs voisins, notamment dans la domestication et l'élevage. Ils ont ainsi été capables d'élever leur propre cheptel de chevaux[21], rivalisant avec les destriers de guerre brétons[22], mais aussi de dresser des wapitis[22], des ours[23] ou les redoutables loups de la rivière Karth, en monture[22] ou comme chiens de berger[24].

Un des aspects culturels de leur société est la confection et le port de kilts, peints aux couleurs et armoiries de chaque clan[25].

Toutes les tribus ne vivent cependant pas en harmonie avec la nature, et usent d'antiques artefacts de civilisations disparues dans leurs rituels magiques, comme les Corneffrois, qui usent de rituels afin de modifier la nature de leur peau[26].

Noms

Bien que très peu soient connus, les noms des Crevassais semblent ne se composer que d'un seul mot. Certains pourtant sont connus pour en porter deux, comme Urfon Coeurgel, mais la seconde particule tiendrait plus du surnom ou du titre que du nom de famille.

Noms masculins

Ainethach, Aiocnuall, Angof, Belchimac, Brinarch, Caoiss, Cedran, Cointthac, Cortoran, Duareg, Durcorach, Erbogar, Faolan, Guérig, Kaenach, Labhraidh, Lennoc, Léovic, Lesuin, Madanach, Moricar, Morven, Nepos, Salmaran, Stral, Strastnoc, Tynan, Urfon, Veren, Vardan, Vorthag, Weylin

Noms féminins

Bothela, Caillaoife, Drusilla, Kloavdra, Leeza, Medya, Mercedeine, Mochveda, Morrigh, Muiri, Sibellec, Tuecille, Uaile, Uéla, Voanche

Surnoms

Chante-tombe, Coeurgel, Dragon noir, Pierrecœur, Sang-de-Taureau

Noms de clans

Femme-Corbeau, Nèdhivers, Pétrogriffe, Ragegriffe, Taille-os, Témoins noirs

Galerie

Notes et références