Bien qu'elles soient dissimulées,
Je sais où sont les reliques
Vous les trouverez au Couchant,
près de chez les Psijiques
La lanterne des mensonges, l'éclat mortel
Se trouve à Welenkin, dans les rochers.
Parmi le corail que les vagues martèlent,
Où les vasards s'installent pour nicher.
Le Cœur de l'Indrik, près des profondeurs,
dans les murs Cey-Tarn attend son heure.
Derrière des arbres en nombre un et trois,
Attend la relique des sombres émois.
La relique de compulsive notation,
Attend près d'une embarcation
Tout à la droite des quais d'Alinor,
Car la Plume agile délaisse bâbord.
À Rellenthil, foyer des grands acteurs,
La baguette démêlante reste tapie
Sous un pont, au calme, au répit.
Vous trouverez l'ennemie du copiateur.
À Rellenthil, tout près de l'oratoire,
vous verrez un crâne dépourvu d'échine.
Car le crâne des malédictions mineures
près de la doline attend les fouineurs.
La lame de trancheur d'ombre fut déposée
Près des cascades et des pierres acérées.
À l'est des ruines antiques d'Ald Mora,
Se cache la relique qui tue les auras.
L'urne du passeur d'âmes a été oubliée,
Dedans une ville ni à l'est ni à l'ouest.
Après sa plus grande propriété,
Se cache cette menace si manifeste.
Le Coffre de Condamnation domine
Un ruisseau qui à Stadmont prédomine.
Cherchez-y un passage sur une arche,
Pour de cette relique arrêter la marche.
Près de l'Académie lumineuse,
Se cache une relique malheureuse.
Le parchemin sans fin attend, bien sage,
Près du seul pont qui n'a pas de péage.
Dans les ruines de Corgrad la ville enfouie,
Le Heaume sans échappée s'est évanoui.
Cherchez en-dessous d'un arbre tordu,
Près de l'eau de mer qui reflue
Surplombant sa majesté de corail,
Dans une petite forêt si sereine,
Le Luth Colle-doigts est à la peine,
Cachée près d'un couvoir royal.
Près de la cascade, sur la plage au nord
Derrière la maçonnerie d'un mur de pierre,
Derrière lequel des griffons s'exaspèrent,
L'Éventail du Faux-Visage fait le mort.
Entre une ruine Direnni de guingois
Et le col nommé pour un ancien roi,
Aux rochers saillants, sous les feuilles violettes
L'oreiller des doux rêves a posé la tête
Veillé par un harmonieux monastère,
Au pied de la tour et face à la mer
Au bout d'une digue, mur capital,
Le miroir aux prémonitions fatales.
En dehors des murailles d'Étincelance,
Où volent les cris que les mouettes lancent,
Près de pierres couvertes de mousse rousse,
Le pinceau monochrome apporte sa touche
Quant au sablier du temps subjectif,
Il attend aux embruns des eaux de l'est.
Sous la forêt de corail, comme un lest,
Cette relique défie les adjectifs.
Au sud-est d'un geyser qui souvent crache,
Près de l'épave des contrebandiers,
Par-là , la gigue de l'éconduite se cache,
Relique d'une danse qui fait mal aux pieds.
Au nord d'Alaxon'ald, vaste clairière
Une relique assoiffée fut déposée.
Le Calice jamais vide, funeste aiguière,
Derrière une bête à plumes est exposé.
Le Jabot du dessèchement attend,
À gauche des portes de Soltenure.
Où le mur blanc rencontre la moisissure,
Vous trouverez ce vêtement si irritant.
Hors d'Artæum, tout près de la porte
Au sud du temple où s'envolent les lutins,
L'épée brisante attend, soirs et matins,
Cette fourbe relique que l'on croit si forte.
