Chroniques de Juha-ri, Chapitre 2

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Révision datée du 25 juin 2019 à 19:16 par Goultard (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Book|developpeur=|auteur=|titre auteur=|date=|source={{média|Online}}|commentaire=|resume=|sous titre=|auteurIRL=|dateIRL=|langue=}} ASSURANCE EST DONNÉE AUX ENFANTS D... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Média d'origine : TES Online


ASSURANCE EST DONNÉE AUX ENFANTS D'AU-DELÀ, que le Mys-Thar savait faits de chair, qu'en présence de l'âme sacrée et triomphante, le chemin du rêve se fera connaître.

CHAPITRE 2
Il n'était plus jeune. Des années en tant qu'acolyte au Sage du Sable blanc avaient laissé leur marque sur son être physique : un visage qui savait que la vitalité de la jeunesse était engloutie. La fourrure était râpée, emmêlée, sans ses huiles quotidiennes. Mais les yeux de l'acolyte conservaient la sagesse de Juha-ri, étouffée par la faim de son existence continue.

Le Sage du Sable blanc offrit son instruction, tandis que l'âme de son acolyte prenait une forme à laquelle sa sagesse pourrait être utile. Ensemble, ils connaîtraient le clair de lune sous sa forme distillée, et suivraient des chemins aux angles étranges, en des lieux tangents aux rêves, mais sans jamais rêver. Juha-ti prit soin que son acolyte ne puisse voir que le reflet du Lacis Lunaire dans son regard, car le Sage du Sable blanc en avait trop connu que cette splendeur avait rendu fous.

Mais même le reflet du Lacis dans les yeux du Sage du Sable blanc avait suffi, pour l'acolyte. Dans sa myriade de contorsions et de rythmes, il trouva le bastion d'une existence qu'il ne pouvait trouver ailleurs.

Ils rentrèrent au temple, le corps couvert de sueur, la bouche pâteuse de sucre. L'acolyte se tourna vers Juha-ti, Sage du Sable blanc, et demanda comment la Danse de l'Ombre pouvait affecter l'énormité du Lacis.

Car ils font la même taille, répondit Juha-ti. Car ils font la même taille.