Chroniques d'Éhtélar : Différence entre versions

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PAS D'AUTRE VOLUME TROUVE POUR L'INSTANT
 
  
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Elle tomba pendant ce qui lui parut être des jours, « Si seulement je pouvais m'emparer d'une de ces minuscules étoiles, pensa-t-elle en tendant les mains vers elles, je pourrais devenir aussi éthérées qu'elles, et quitter ce monde. »
 
Elle tomba pendant ce qui lui parut être des jours, « Si seulement je pouvais m'emparer d'une de ces minuscules étoiles, pensa-t-elle en tendant les mains vers elles, je pourrais devenir aussi éthérées qu'elles, et quitter ce monde. »
  
Un murmure venait d'en-dessous, qui se changeait en bruissement de vent. En regardant vers le bas, elle vit que le champ d'étoile semblait s'arrêter net…et cette limite se précipitait vers elle,, dans la nuit.
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Un murmure venait d'en-dessous, qui se changeait en bruissement de vent. En regardant vers le bas, elle vit que le champ d'étoile semblait s'arrêter net…et cette limite se précipitait vers elle, dans la nuit.
  
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Version du 21 octobre 2014 à 21:50

Média d'origine : TES Online

Par Anonyme



La caravane traçait sa route dans les landes creuses. Ses roues grinçaient dans les vents hurlants du désert.

Les mercenaires, couverts de chaînes et de lanières de cuir bouilli, maudissaient la chaleur étouffante du soleil implacable.

Lorsqu'elle entendait marmonner leurs jurons, Éhtélar éprouvait de la reconnaissance envers Rahad, son contact de confiance à Sentinelle. Le solide Rougegarde jouissait d'un sens pratique inébranlable, qu'il tenait de son enfance passée dans les landes désertes.

« habillez-vous légèrement, avait-il dit. En Alik'r, une ample tunique en toile sera votre amie. Si vous portez autre chose, le soleil vous cuira aussi vite qu'une crevette dreugh dans une casserole de pêcheur. »

Elle avait suivi son conseil à la lettre, ne s'habillant que de vêtements en lin. Elle avait également investi dans une ceinture enchantée qui la gardait au frais malgré la chaleur ambiante oppressante.

À un train de notable, la colonne de chariots passa la crête balayée par les vents, et s'arrêta pesamment.

Curieuse, Éhtélar descendit de sa monture. Pendant qu'elle remontait vers l'avant de la caravane, des marchands étonnés de cet arrêt soudain pointèrent leur tête hors des bâches qui protégeaient leur dos du soleil.

« Mon ami, dit Rahad alors qu'elle dépassait le chariot de tête, vos voyages vous ont mené vers bien des rives, mais dites-moi : Avez-vous déjà vu quelque chose de tel ? »

En parlant, elle fit un large geste pour montrer la vallée qu'ils dominaient. Là, au milieu de la roche brûlée et des pistes sinueuses, s'élevaient de hautes flèches d'albâtre, comme plantées dans le sable, à perte de vue.

« Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle, reprenant son calme.

J'espérais que vous pourriez me le dire, répondit-il. Normalement, il n'y a rien d'autre dans dans ce défilé que des dunes de sables, sur des kilomètres. Qui sait depuis combien de temps elles sont enterrées là ? »

Sentant une opportunité de réaliser un profit, Éhtéllar insista pour qu'ils campent dans ces ruines pour la nuit. Les mercenaires, heureux de ce répit contre le soleil de midi, ne se firent pas prier pour faire une pause dans leur marche éreintante.

La nuit tomba, et ils firent ribote jusqu'au premières heures du matin. S'il y avait quelque chose de fâcheux dans les ruines qui les entouraient, cela passa inaperçu dans le vacarme.

L'aube trouva Éhtélar et son compagnon en train de choisir un chemin au milieu des ruines, à la recherche d'une entrée. Il était presque midi quand ils en trouvèrent enfin une.

« Ici ! » s'écria Rahad, dissimulant avec peine son excitation sous le timbre grave de sa voix, « j'ai trouvé un passage ! »

Éhtélar accourut pour rejoindre son ami et voir ce qu'il avait trouvé. Au détour d'un coude dans la roche, une terrible vision l'arrêta net.

Rahad était suspendu, sans vie, sur une grande lance qui sortait d'une crevasse. Son fourreau était vide, et l'épée qu'il contenait d'habitude était plantée danns une dune.

Elle resta plantée là, la bouche bée d'horreur, alors que Rahad fut soulevé dans les airs. Une énorme tête écaillée émergea d'une pile de sable, à côté de l'entrée des ruines. Dans un mouvement fluide, la créature changea de position, jetant Rahad de côté avant de commencer à nettoyer le sang sur son arme.

Éhtélar secoua la tête ; elle n'en croyait pas ses yeux. Elle pensa à appeler à l'aide, mais elle réalisa que cette créature la tuerait probablement avant qu'elle ne finisse de prononcer un mot. Lentement, précautionneusement, elle fit un pas en arrière, puis un autre. Pendant un instant, il sembla qu'elle pourrait s'échapper, mais à son troisième pas, la créature se retourna.

Alors qu'elle esquivait un coup de lance, Éhtélar fut assourdie par l'éclat soudain d'une musique stridente. Se plaquant les mains sur les oreilles pour s'en protéger, elle tituba en arrière alors que son adversaire se déroulait devant elle.

Se dressant, dilatant son thorax jusqu'�à presque doubler de taille, la voix multitonale de la créature entonna un chœur avec elle-même. Son harmonique stridente résonnait dans le sable, qui se mis à tomber autour des ruines en véritables averses. Sous elle, la pierre bougea puis céda, la précipitant vers son ennemi.

Au passage, elle réussit à s'emparer de l'épée de Rahad qui était enfoncée dans le sable. Se retrouvant brusquement à portée de coup, elle enfonca l'épée dans la gueule noire du monstre. Alors que l'acier s'enfonçait dans ce crâne, le terrible crescendo de la voix commença à faiblir.

À ce moment-là, son adversaire réalisa une vérité simple : Il n'avait plus faim de chair et de sang. Il ne voulait plus rien, en fait. « c'est merveilleux ! » pensa-t-il alors que le sol se précipitait à sa rencontre. Si sa morphologie reptilienne le lui avait permis, il en aurait souri.

Alors que la lamie tombait en tournoyant, sa lance barbée se planta dans le mollet d'Éhtélar. Elle perdit l'équilibre en sentantt la glaciale morsure de l'acier dans sa jambe. Pendant un instant, elle pensa pouvoir se rétablir, mais la pierre sur laquelle elle se tenait céda brusquement.

Elle tomba dans le noir, portée par un nuage de sable qui survola les pierres saillantes et les tours crénelées qu'on devinait dans l'ombre, en contrebas.

Alors que le ciel brillant du désert l'abandonnait, elle se retrouva baignée d'une lumière scintillante. Un champ d'étoiles étincelait autour d'elle –non, pas des étoiles, puisqu'elles étaient loin sous terre. C'étaient les cristaux d'Ayleïdon.

Elle tomba pendant ce qui lui parut être des jours, « Si seulement je pouvais m'emparer d'une de ces minuscules étoiles, pensa-t-elle en tendant les mains vers elles, je pourrais devenir aussi éthérées qu'elles, et quitter ce monde. »

Un murmure venait d'en-dessous, qui se changeait en bruissement de vent. En regardant vers le bas, elle vit que le champ d'étoile semblait s'arrêter net…et cette limite se précipitait vers elle, dans la nuit.


(La seconde partie n'a pas encore été trouvée en jeu...)