Ce que je sais des ruines dwemers : Différence entre versions

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Version du 20 mars 2015 à 13:19

Média d'origine : TES Online

Par Kireth Vanos, explorateur hors pair



Nous ne savons presque rien à leur sujet, à l'exception du fait qu'ils ont laissé derrière eux des ruines d'un intérêt exceptionnel. Vous avez bien sûr deviné de qui je parle. Mais oui, bien sûr : les Dwemers. Mon frère Raynor insiste pour que j'utilise plutôt ce terme, prisé par les érudits, plutôt que les autres surnoms qu'on a pu leur conférer à tort.

Aussi amusante qu'elle puisse paraître de prime abord, l'exploration souterraine n'a rien d'une promenade de santé. Elle peut même se révéler particulièrement dangereuse. Découvrir une ruine dwemer est déjà un exploit en soi, mais se glisser à l'intérieur et en ressortir indemne tient presque du miracle. Mais avant d'en arriver là, parlons un peu des ruines elles-mêmes.

Les Dwemers ont creusé un vaste réseau de villes et de complexes souterrains. J'ignore pourquoi ils ont choisi de construire sous terre, mais c'est ainsi. C'est donc là que vous devrez vous rendre si vous voulez visiter l'une de leurs ruines. Et croyez-moi, vous reconnaîtrez aisément leur travail. Depuis les passages conduisant à la surface jusqu'aux éléments intérieurs, l'architecture dwemer est très spécifique. Leurs bâtisseurs utilisaient autant que possible les cavités qu'ils trouvaient et décoraient volontiers les structures naturelles, comme les piliers de pierre ou les murs des grottes. Ils ne s'attelaient à des constructions spécifiques que lorsque cela s'avérait absolument nécessaire, comme pour étayer d'autres structures ou pour édifier des fortifications.

En plus de sculpter les grottes naturelles, les Dwemers employaient la pierre comme matériau de construction principal. L'exploration de leurs créations montre également qu'ils utilisaient certains métaux, essentiellement le bronze, pour enjoliver certaines pièces ou pour fabriquer leurs mécanismes. C'est d'ailleurs le plus excitant : les Dwemers adoraient les gadgets et leurs ruines en sont pleines. Mais n'allez pas penser que je parle uniquement des pièges, même si certains de ces derniers font partie des plus retors jamais imaginés. Je pense plutôt aux systèmes de chauffage et de refroidissement à base de grands engrenages mus par la vapeur, aux sources d'éclairage directement encastrées dans les murs, aux roues géantes tournant grâce à l'eau de cascades, aux gemmes projetant des rayons de lumière, et à toutes les autres merveilles trop nombreuses pour être mentionnées ici.

Parcourir une ruine dwemer est une expérience déconcertante. Les lieux sont censés être déserts, mais les salles sont illuminées et de la vapeur circule encore dans les tuyaux. On dirait que l'endroit attend le retour de quelqu'un, alors que les Dwemers ont brutalement disparu depuis plusieurs centaines d'années.

Il me faut aussi vous parler des occupants des ruines, car les complexes des Dwemers ne sont pas aussi vides qu'on l'imagine habituellement. On peut même dire que la vie y est très présente. Oh, pas la vie au sens où nous l'entendons vous et moi, mais une vie mécanique. En effet, des automates sillonnent les salles et les couloirs, accomplissant sans relâche les tâches qui leur ont été confiées dans un lointain passé. Mais ne vous y trompez pas : si l'un d'eux vous repère, il vous attaquera sans hésiter. Il convient d'ailleurs de ne pas sous-estimer cette menace, au risque d'être victime de lames tournoyantes ou d'épées montées sur pistons. Et pour ne rien arranger, ces automates sont capables de se réparer mutuellement, ce qui donne l'impression que les ruines abritent un nombre infini de ces créatures mécaniques.

Pour réussir à entrer et ressortir d'une ruine dwemer, il faut donc être capable de désarmer (ou de contourner) des pièges machiavéliques, d'éviter ou de vaincre une armée d'automates de plus en plus puissants, et de comprendre comment venir à bout des étranges serrures dont l'ouverture ne dépend pas nécessaire d'une clef. Tout cela peut être un peu frustrant, certes, mais je trouve ces défis très excitants et remarquablement divertissants.

Malheureusement, tout ce que j'ai écrit jusqu'ici n'est que pure conjecture. Mon frère et moi n'avons encore jamais mis les pieds dans une ruine dwemer. Notre expérience nous vient exclusivement de constructions souterraines plus ordinaires. Mais nous avons enfin réuni le financement nécessaire à l'exploration de la ruine dwemer de Bthanual, et je compte bien coucher par écrit le récit de cette aventure dès que j'en aurai la possibilité.

En attendant, faisons tous preuve de prudence. N'oubliez pas que ce genre d'endroit est tout sauf une crèche pour enfants curieux. La survie est une affaire sérieuse. Elle doit même être la principale de nos préoccupations !