Abrégé de la vie d'Uriel Septim VII

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : TES 4 : Oblivion

Par Rufus Hayn, Entre 3E430 et 3E433


3E 368-389 - Stratège et médiateur

Les premières décennies de la vie de l’empereur Uriel furent marquées par une expansion agressive et une consolidation de l’influence impériale dans tout l’Empire, particulièrement à l’Est, à Morrowind et dans le Marais noir. Dans ces régions en effet, l’emprise de l’Empire était limitée. La culture impériale ne rayonnait que faiblement. Les us et coutumes locaux étaient fortement ancrés et résistaient à toute tentative d’assimilation. Pendant cette période, Uriel bénéficia du soutien en coulisse et des conseils éclairés de son proche conseiller, le mage de guerre impérial Jagar Tharn.


Le mariage d’Uriel avec la princesse Caula Voria est une histoire moins heureuse. Bien qu’elle fût belle et charmante, aimée et adulée par son peuple, l’impératrice était désagréable, arrogante, ambitieuse et cupide. Elle piégea Uriel Septim avec ses redoutables armes féminines. Uriel Septim ne tarda pas à regretter son erreur. Il ne pouvait plus la souffrir. Ils se haïssaient profondément l’un l’autre et cherchaient à se nuire par tous les moyens. Leurs enfants pâtirent terriblement de ce mariage malheureux.


Grâce à son esprit agile et à son ambition dévorante, Uriel passa rapidement maître dans l’art de jouer de la menace et de la diplomatie. Uriel parvint à s’emparer de la maison Hlaalu et en fit un poste avancé de la culture et du développement économique de l’Empire à Morrowind. Mais Uriel se gonfla bientôt d’orgueil et de prétention. Jagar Tharn nourrissait la fierté d’Uriel. Caché sous le masque d’un ancien maître conseiller retiré du monde, Tharn cherchait à gagner la confiance d’Uriel pour finalement le trahir et l’emprisonner à Oblivion. Tharn usurpa le pouvoir en secret et s’assit sur le trône impérial.


3E 389-399 - Trahison et emprisonnement

On sait peu de choses de la vie que mena Uriel à Oblivion. Il allégua qu’il se souvenait simplement d’une interminable suite de cauchemars interrompus par des réveils agités. Il affirma qu’il croyait rêver et qu’il n’avait aucune notion du temps qui passait. Officiellement, il prétendit longtemps qu’il ne se souvenait pas des rêves et des cauchemars qu’il faisait à Oblivion. De temps à autre, pendant les entrevues constituant les fondements de sa biographie, il évoqua certains détails de cauchemars qui seraient similaires à ceux qu’il faisait à Oblivion. Il paraissait plus incapable que réticent à parler de cette terrible expérience.


Mais une chose est certaine : cette expérience l’a transformé. En 3E 389, c’était un jeune homme fier, énergique et ambitieux. A sa libération, qui vit son retour au pouvoir et l’avènement de la Restauration, c’était un vieil homme grave, patient et prudent. Il devint conservateur et pessimiste alors que la politique de sa jeunesse avait été marquée par l’audace voire l’imprudence. Uriel prétendit que ces changements étaient dus à une réaction de refus à l’encontre des enseignements et des conseils de Jagar Tharn. Quoi qu’il en soit, l’exil d’Uriel à Oblivion le dévasta corps et âme bien que son esprit gardât l’agilité et la flexibilité de sa jeunesse.


L’histoire de l’usurpation d’identité magique de Tharn, la révélation de l’imposture par la reine Barenziah et le rôle du roi Eadwyre, de Ria Silmane et de son Champion qui ont assemblé le Bâton du chaos pour vaincre Jagar Tharn, le mage de guerre impérial renégat, et restauré Uriel sur le trône, sont traités en détail dans l’excellent ouvrage en trois volumes de Stern Gamboge, intitulé BIOGRAPHIE DE BARENZIAH. Il n’y a pas lieu de relater tous ces faits en détail ici. Signalons simplement que Jagar Tharn négligea les affaires impériales ce qui provoqua le déclin de la prospérité économique de l’Empire, incitant de nombreux petits seigneurs et roitelets à défier son autorité. Les puissants seigneurs locaux à l’est et à l’ouest entrèrent en guerre ouverte contre l’Empire au sujet des terres et des droits souverains.


3E 399-415 - La Restauration, le miracle de la paix et Vvardenfell

Pendant la Restauration, Uriel Septim se détourna de sa tactique d’intimidation agressive à l’aide de campagnes militaires et des stratégies diplomatiques de ses premières années pour user de la manipulation clandestine des affaires, dans les coulisses, par l’intermédiaire des diverses branches des Lames. Il faudra attendre la disparition de l’empereur pour faire une étude plus approfondie de ses méthodes et objectifs, c'est alors que nous pourrons consulter les volumineux journaux de bord archivés dans son domaine, et lorsque les Lames n’auront plus besoin de garder le secret pour protéger l’identité de leurs agents.


Deux réalisations de cette période témoignent de l’efficacité de la subtile politique d’Uriel : le Miracle de la paix, également connu sous le nom de "Voile de l’ouest", qui transforma la région de la baie d'Iliaque. Autrefois petits royaumes guerriers sans grande envergure, ceux-ci devinrent les comtés paisibles et évolués de Martelfell, Sentinel, de Refuge et d’Orsinium. La colonisation de Vvardenfell, organisée par les très habiles plans du roi Helseth de Morrowind et de dame Barenziah, la reine mère, fut achevée. Elle rapprochait Morrowind de la sphère d’influence impériale.


3E 415-430 - La paix d’or, la cour du roi Helseth et les Neuf à l’est

Suite au Miracle de la paix, superbement dépeint dans l'ouvrage nommé DAGGERFALL : UNE HISTOIRE CONTEMPORAINE de Per Vetersen, l’Empire entama une période de paix et de prospérité comparable à celle des premières années du règne d’Uriel. Le coeur de l’Empire et l’Ouest étant fermement soudés, Uriel pouvait tourner son attention vers l’Est, Morrowind.


Uriel connaissait les conflits opposant la religion monolithique de Morrowind, Tribunal, et le système de gouvernement établi depuis fort longtemps, les Grandes Maisons. Il n’ignorait point la terrible menace que faisaient peser les êtres divins corrompus de la religion de Tribunal sur les colonies croissantes de Vvardenfell. Dans l’ombre, Uriel souhaitait exploiter ces phénomènes pour déplacer le centre du pouvoir politique des Grandes Maisons de Morrowind vers la cour d’Helseth à l’aide de ses agents des Lames de la cour du roi Helseth de Longsanglot. Il voulait profiter de la chute du culte orthodoxe de Tribunal pour établir les Neuf Divins comme religion dominant dans les territoires de Hlaalu et de Vvardenfell.


L’exposé d’Hasphat Anabolis sur l’instauration des Neuf à l’est dans son ouvrage en quatre volumes intitulé VIE ET ACCOMPLISSEMENTS DU NEREVARINE est très précis, mais il ne résout pas un mystère crucial de cette période : que savait Uriel des prophéties du Nérévarine ? Comment a-t-il découvert leur importance ? La réponse à ce mystère et aux autres questions doit attendre l’ouverture des dossiers privés de l’empereur ou un adoucissement des règles rigides des Lames concernant le secret entourant leurs agents.