De La Grande Bibliotheque de Tamriel
Par Anonyme
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… puis, pour avoir joué avec la femme-singe Dulsa, Maruhk dut endurer un siècle de pénitence dans les Prés de pierre, les yeux brûlés, la langue gonflée, la fourrure souillée et le pouce gauche perpétuellement tourné vers les étoiles de la Tour. Et sans cesse l'ombre d'Al-Esh s'adressait à lui, ses mots tranchants comme des lames venant écorcher son organe de l'entendement afin de lui enseigner sa sagesse par la douleur.
Il consigna ses paroles en traçant des glyphes avec son sang simiesque sur l'Escarpement des suppliques, et le feu de ses veines grava dans la pierre les soixante-dix-sept doctrines inflexibles. Et bien que cette entreprise le dévorait de l'intérieur, il persévéra, car il savait que la mort n'est qu'une illusion. Al-Esh ne persistait-elle pas malgré sa propre mort à lui adresser des mots plus cruels que des poignards acérés ? Pélin-Al n'avait-il pas assisté à la mort de cette dernière, malgré le fait qu'il n'ait pas survécu à la disparition d'Umar-Il ? Maruhk sut alors qu'une juste transmission s'appuyant sur la vraie vie et le renoncement ehlnofique pourrait s'affranchir de l'illusion de la mort. Car le désir de triompher de la corruption est si puissant que même le Cycle d'Arkayn doit plier devant lui.
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