TESO:Archives du maître du savoir/Dame Éloisse répond à vos questions : Différence entre versions
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Version du 1 décembre 2016 à 10:20
Par Éloisse, 2E 582
À lire : Tailleurs : les bases de l'armure légère
Une belle robe aux mouvements harmonieux m'arrête toujours le regard. J'en possède moi-même plusieurs, mais me voici devant un léger dilemme. Je suis conviée à un bal, pour lequel j'aimerais choisir la tenue parfaite, mais je ne sais laquelle de mes robes choisir. J'aimerais avoir des allures de princesse, aussi me semble-t-il qu'il faudrait préférer la robe la plus ample, et la plus riche en frous-frous ! Auriez-vous une suggestion à me faire ? Y a-t-il également des caractéristiques particulières aux robes des différentes noblesses ? Par exemple, les Brétons sont connus pour leurs tenues très strictes, tandis que les Hauts-Elfes sont souvent plus chargés de décorations. Sincères salutations, Alena-Draco, Paladin en chef et matriarche de la maison Draco »
Lors de mes périples en Morrowind, je fis la rencontre du marchand Sadril Radveso. Ce dernier me proposa maintes étoffes fines, qu'il s'agisse de tapis, de lais ou de vêtements. Il s'y trouvait même des soies. Tout cela semblait très exotique et délicat, et je lui demandai d'où il tenait de tels trésors. Il me confia qu'il les avait acquis d'un marchand du quartier étranger de la ville de Vivec, qui lui-même en avait commandité la facture à divers artisans cendrais. Fasciné, j'achetai un petit havresac décoré pour environ 50 drakes et une bouteille de brandy cyrodiilien. Mes collègues en sont forts jaloux, car il serait digne d'un noble ! Aussi en viens-je à vous demander à partir de quoi ces soieries sont réalisées. Quelque papillon de Vvardenfell, ou peut-être une araignée tisseuse ? Je vous saurais grand gré de votre réponse, ma dame. Votre fidèle serviteur, Scintius Aravellus Abarbus l'Encadreur, apothicaire de sainte Alessia »
J'ai récemment vu de nombreux mortels parader en mon domaine d'Havreglace avec d'étranges tenues, sortes de robes décorées qui semblent fort peu propices au combat. Cette étrange vesture ne se limite pourtant pas aux lanceurs de sorts, et j'ai vu combattre toutes sortes de mortels ainsi habillés. Les quelques Absous que j'ai interrogés sur ce sujet me disent que ces robes sont avant tout adoptées par les « nobles » mortels. Mais aucun d'eux n'a su me dire pourquoi des guerriers mortels partiraient volontairement combattre dans une armure si peu résistante ! Ce qui porte mes questions au nombre de trois ! Une : Pourquoi un mortel porterait-il une telle « robe » au combat ? Deux : Quel avantage offre-t-elle par rapport aux autres armures ? Trois : Où trouver une « robe » d'un style et d'une taille convenables pour un Kynaz de mon rang ? Répondez vite, mortelle ! Mon temps est illimité, mais pas ma patience ! - Diraxion, Kynreeve du clan Occideur »
Je, euh, j'aimerais ériger la crête des excuses pour m'être téléporté directement dans vos appartements privés ce matin. On ne trouve plus de liste d'ingrédients de sort de portail digne de ce nom, de nos jours. J'espère que vous ne m'en tenez plus rigueur. Mais passons à la raison qui m'amenait à vouloir vous rencontrer. J'ai trois questions sur un sujet dont j'ignore presque tout, les vêtements en Tamriel. Il me semble que vous êtes la femme la mieux placée pour me répondre. Commençons, si vous le voulez bien. Ma première question traite des Nibenais, et leurs légendaires salons de tatouages. Chez eux, les tatouages sont considérés comme respectables, honorables, en tant que représentations physiques des forces et émotions de chacun ; certaines de leurs sous-cultures leur prêtent même un sens spirituel. Pour les Nibenais, ces tatouages font partie des vêtements, quoique faits d'encre et non d'étoffe ou de cuir. Que pensez-vous de cette pratique, ma dame, et pourquoi à votre avis les Coloviens ne s'adonnent-ils pas à cette pratique autant que leurs frères de l'est ? Pour ma deuxième question, j'ai rencontré un membre de la guilde des mages appelé Octavius Mede à mon dernier passage par Sutch, et il m'a convaincu de lui acheter quelques robes, fabriquées par sa sœur. Lorsque je lui ai demandé de me décrire la qualité de l'étoffe, il m'a répondu que les meilleures robes sont toujours « faites par les mages, en soie renforcée avec des couches plus douces et des enchantements de défroissage », et qu'elles offraient ainsi la meilleure protection. L'idée de sorciers-tailleurs me séduit énormément, et je me demande s'il est fréquent que les nobles portent ce genre de vêtements magiques. Cela expliquerait au moins pourquoi je ne vois jamais de personne importante en habits froissés ! » Quant à ma dernière question, je m'étonne de l'absence de capes dans les provinces. Lorsque j'étais jeune, au début de la Deuxième Ère, après mon asservissement par les Elfes noirs de Larme, mon maître Drès m'informa que les capes étaient un signe de noblesse et de grâce chez les cultures supérieures à ma « civilisation primitive », après que j'eus accidentellement sali la sienne. Je suis depuis fasciné par les capes, et j'aspirais à en porter une, brodée des symboles de ma province, de ma tribu et de mon village natals. Et lorsque je finis par devenir érudit à Cyrodiil, c'est exactement ce que je fis. Imaginez mon ravissement devant ces capes brodées d'héraldique nibenèse, colovienne, yokudane et même akaviroise ! Mais au fil des ans, j'ai remarqué que les capes semblaient se démoder, et je fus stupéfait lorsqu'un Druadach me conseilla de décrocher ma « serviette de table géante » de sur mes épaules. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi les capes semblent moins importantes en Tamriel que par le passé ? Car je n'ai plus porté la mienne depuis ce jour, et j'aimerais éviter de connaître un nouvel embarras public » – Eis Vuur Warden, Érudit errant et à louer »
Je suis Hundorian, et au fil de plusieurs années de recherche, j'ai trouvé plusieurs robes. La plus confortable, que je porte en ce moment, est la Robe Noble. Je la porte chaque jour pour toutes mes tâches, comme le fouissage, le soin des plantes, la consommation des plantes, ou la consommation accidentelle de cailloux. Elle me va à ravir. Mais j'ai toujours du mal à la retirer pour prendre mon bain de poussière. J'ai récemment dû demander de l'aide car je n'avais pas compris qu'il faut lever la robe et dénouer les lacets dans le dos pour la retirer. J'ai enfin pu prendre mon bain de poussière après avoir lutté pour me dévêtir, puis je remis la robe. J'aimerais savoir s'il existe une façon plus simple de retirer une robe, et aussi qui l'a fabriquée. Je serais navrée de devoir en vo… en emprunter une autre. Oh, et j'oubliais, serait-il possible d'agrandir les trous de la robe ? Je me coince toujours la queue lorsque j'essaie de la passer. Que la poussière vous guide, et faites bon usage de la bourse de terre que je vous envoie. - Hundorian, Seigneur de la Poussière »
J'ai grand plaisir à vous écrire, après que vous avez généreusement facilité la confection de la robe de mal de ma sœur. C'était fort aimable à vous. Les broderies et les détails sont tout bonnement éblouissants, sans parler des accents lavande sur les manches. La forme, le matériau… chère comtesse, tout est simplement magnifique. Acceptez notre sincère gratitude, et la bouteille de vin de cassis que mon père le seigneur Gaspard a choisie pour vous. Je pense qu'il vous rendra bientôt visite pour se faire vêtir par les soins de votre tailleur. Quoi qu'il en soit, certains dignitaires étrangers ont été fort peu impressionnés par l'incroyable élégance brétonne de ma sœur, et sont même allés jusqu'à se moquer de sa robe. Inimaginable, n'est-ce pas ? Comparer notre tenue avec les modes assommantes qu'apprécient les Altmers, les Rougegardes ou même les Impériaux ! Au mieux, ils ont concédé que c'était « mignon » ou « agréable ». Ridicule ! Dites-moi, chère comtesse, comment vous compareriez notre mode brétonne au style des autres races ? Vous conviendrez certainement que de tous les peuples de Tamriel, nous sommes le plus élégant, n'est-ce pas ? Mes respects, Grand enchanteur Étienne Dumonte, de la guilde des mages d'Haltevoie »
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