Le code de Mauloch : Différence entre versions
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Version du 12 juin 2014 à 20:47
Média d'origine : TES Online Commentaire : Il existe une autre version du livre qui, elle, place Malacath au centre du sujet
Par Anonyme
« Par le code de Mauloch ! » Inutile de vous dire combien de fois j'ai entendu ces mots, murmurés dans une taverne crasseuse ou hurlés par un compagnon ayant forcé sur la boisson. Cependant, je mentirais si je disais que ces mots ne s'appliquent pas aux forteresses orques. On fait généralement peu de cas de la « tradition » et des « rites ancestraux », mais avec les Orques, on voit que respecter les ancêtres est le chemin qui mène à la victoire. Mais revenons à notre sujet. Les places fortes des Orques sont aussi anciennes que leur race, du moins d'après eux. Ce sont des camps fortifiés, voire de puissantes forteresses. Chaque homme, femme et enfant qui les occupe apprend à les défendre dès la naissance. Toutes leurs armes et armures sont forgées sur place, toute la nourriture chassée par les guerriers orques est amenée à la communauté pour être mangée. Ils ne respectent aucune autre loi que la leur, un ensemble de règles tacites appelé « Le code de Mauloch », du nom de l'un de leurs dieux, parfois également appelé Malacath. Pour la plus grande part, il est très simple : tu ne voleras point, tu ne tueras point, tu n'attaqueras pas les autres sans raison (bien qu'il existe une longue liste d'exceptions) ; mais les Orques des forteresses n'ont pas de prison pour leurs criminels. Ils ont le prix du sang. Soit vous rachetez votre crime avec suffisamment de marchandises, soit on vous saigne jusqu'à ce que la victime s'estime satisfaite. Et les Orques, comme je n'ai nul besoin de vous le rappeler, ont beaucoup de sang. Le code désigne également qui commande la forteresse. Le chef est souvent le mâle dominant, qui prend les décisions et décide si le code de Mauloch a été respecté ou non. Toutes les femmes sont les épouses ou les filles du chef, à l'exception de la sage, qui s'occupe des guérisons et de toutes les questions spirituelles. Les disputes les plus graves sont réglées par des combats courts et violents, et ceux qui sont en désaccord avec le chef sont le plus souvent chassés de la forteresse pour venir vivre parmi nous. Un Orque grandit dans la certitude qu'il faut se battre pour tout et que si une chose n'est pas digne de se battre pour elle, elle sort du cadre du code. Les Orques des forteresses n'aiment pas les étrangers, car ils sont habitués à vivre en autarcie. En revanche, de nombreux Orques quittent les forteresses pour devenir mercenaires ou soldats, et quelques chopes bien remplies les encouragent à parler de leur maison. J'ai entendu dire qu'il pouvait arriver qu'un Orque désigne un étranger comme « frère de sang », lui donnant le droit de vivre dans la forteresse comme l'un des leurs ; cependant, je n'ai jamais vu de preuve qu'une telle chose se soit jamais produite. Avec toutes ses règles et traditions singulières, le code de Mauloch parvient à perpétuer une culture de guerriers déterminés. Ils suivent des principes qui sont étrangers au mercenaire moyen. Ils n'hésitent pas à prendre les armes et à régler leurs contentieux au grand jour, et c'est pour moi la grande différence entre les Orques des villes et les Orques des forteresses. Les lois impériales permettent de résoudre un conflit par l'intermédiaire des hommes de la milice, mais le Code de Mauloch exige qu'on le règle soi-même ; c'est un état d'esprit salutaire pour qui choisit la vie de mercenaire. |