Les voies ancestrales : Différence entre versions
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− | Quelle est l'origine des forces invisibles qui tirent les ficelles du monde ? Tous les novices de l'île d'Artaeum savent qu'il s'agit des esprits de nos ancêtres, lesquels, de leur vivant, n'avaient pas non plus conscience de l'existence des esprits de leurs ancêtres à eux, et ainsi de suite jusqu'à l'aube des temps. Les dieux et | + | Quelle est l'origine des forces invisibles qui tirent les ficelles du monde ? Tous les novices de l'île d'Artaeum savent qu'il s'agit des esprits de nos ancêtres, lesquels, de leur vivant, n'avaient pas non plus conscience de l'existence des esprits de leurs ancêtres à eux, et ainsi de suite jusqu'à l'aube des temps. Les dieux et Daedra vers lesquels se tournent les gens du peuple ne sont rien de plus que les esprits d'hommes et de femmes si supérieurs à la moyenne dont la force de leurs passions leur a conféré une grande influence dans l'au-delà. |
Notre religion s'appuie sur cette vérité. Mais en quoi celle-ci nous aide-t-elle à mieux accomplir notre devoir sacré, seliffrnsae, qui exige de nous que nous conseillions fidèlement à notre prochain ? | Notre religion s'appuie sur cette vérité. Mais en quoi celle-ci nous aide-t-elle à mieux accomplir notre devoir sacré, seliffrnsae, qui exige de nous que nous conseillions fidèlement à notre prochain ? | ||
− | Pour commencer, il est aisé de comprendre la nécessité de conférer un grand pouvoir aux hommes bons et de rendre bons les puissants. Tout le monde est conscient du péril multiple que représente un tyran si son influence est suffisamment importante, car il sème la cruauté et la haine, nourrissant ainsi les | + | Pour commencer, il est aisé de comprendre la nécessité de conférer un grand pouvoir aux hommes bons et de rendre bons les puissants. Tout le monde est conscient du péril multiple que représente un tyran si son influence est suffisamment importante, car il sème la cruauté et la haine, nourrissant ainsi les Daedra Boéthia et Vaernima. S'il meurt après avoir accompli un acte particulièrement ignoble, il est même possible qu'il y gagne un royaume dans le Néant. Et surtout, il inspire les autres malfaisants à s'emparer du pouvoir et les autres puissants à se tourner vers le mal. Sachant cela, nous avons appris la patience dans nos relations avec de tels despotes. Il convient de leur arracher tout pouvoir et de les humilier, mais aussi de les ruiner et de les jeter en prison. D'autres pourraient suggérer des mesures telles que l'assassinat ou la guerre, laquelle est coûteuse et fera davantage souffrir les innocents que le dictateur, sans même parler de sa vacuité sur le plan spirituel. Nous préférerons jouer le rôle de conseillers et de diplomates, mais en aucun cas de révolutionnaires. |
Version du 13 mai 2014 à 17:58
Média d'origine : TES 3 : Morrowind
Par Celarus, Gardien du Savoir
Nous autres qui connaissons les Voies ancestrales sommes conscients de l'existence d'un monde spirituel invisible pour ceux qui en ignorent la présence. Et, tout comme un habitant d'un royaume n'ayant aucune idée des manipulations politiques qui y règnent pourra prendre un nouvel impôt ou des préparatifs effectués en vue d'une guerre comme un caprice du hasard, beaucoup avouent leur incompréhension face aux crues, face à la famine et à la folie. Cela est fort déplorable car, comme disait le grand Cuilean Darnizhaan : " La force de l'ignorance peut briser le mithril comme du verre. "
Pour commencer, il est aisé de comprendre la nécessité de conférer un grand pouvoir aux hommes bons et de rendre bons les puissants. Tout le monde est conscient du péril multiple que représente un tyran si son influence est suffisamment importante, car il sème la cruauté et la haine, nourrissant ainsi les Daedra Boéthia et Vaernima. S'il meurt après avoir accompli un acte particulièrement ignoble, il est même possible qu'il y gagne un royaume dans le Néant. Et surtout, il inspire les autres malfaisants à s'emparer du pouvoir et les autres puissants à se tourner vers le mal. Sachant cela, nous avons appris la patience dans nos relations avec de tels despotes. Il convient de leur arracher tout pouvoir et de les humilier, mais aussi de les ruiner et de les jeter en prison. D'autres pourraient suggérer des mesures telles que l'assassinat ou la guerre, laquelle est coûteuse et fera davantage souffrir les innocents que le dictateur, sans même parler de sa vacuité sur le plan spirituel. Nous préférerons jouer le rôle de conseillers et de diplomates, mais en aucun cas de révolutionnaires.
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