Missive de l'université impériale : Différence entre versions
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− | Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir rester dans ce trou obscur avec des compagnons aussi douteux. À croire qu'on ne parle pas la même langue, à la façon dont ils me dévisagent quand je parle, les yeux vitreux et vides comme un atronach. Sans parler que j'en perds presque la vue, à lire ta thèse à la lueur d'une bougie. (Elle est captivante, cela dit, mais il se peut que mon environnement actuel me rende particulièrement sensible à la moindre stimulation. Désolé.) | + | Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir rester dans ce trou obscur avec des compagnons aussi douteux. À croire qu'on ne parle pas la même langue, à la façon dont ils me dévisagent quand je parle, les yeux vitreux et vides comme un [[atronach]]. Sans parler que j'en perds presque la vue, à lire ta thèse à la lueur d'une bougie. (Elle est captivante, cela dit, mais il se peut que mon environnement actuel me rende particulièrement sensible à la moindre stimulation. Désolé.) |
− | Je ne sais pas ce que l'université espère nous faire trouver ici, mais le seul sujet que j'étudie pour le moment est l'effet de la vie souterraine sur un esprit sain. Oh, je suis sûr que ça commence comme ça ! La lente et tragique dégringolade d'un fier Mer vers la pitoyable existence des | + | Je ne sais pas ce que l'université espère nous faire trouver ici, mais le seul sujet que j'étudie pour le moment est l'effet de la vie souterraine sur un esprit sain. Oh, je suis sûr que ça commence comme ça ! La lente et tragique dégringolade d'un fier [[elfe|Mer]] vers la pitoyable existence des [[Falmer]]s. Mon ami, si je succombe à la dégénérescence mentale pour devenir un sauvage boiteux et baveux, pense à inclure mon récit dans l'étude de cas. |
Jillivern | Jillivern |
Version actuelle datée du 24 septembre 2017 à 17:07
Média d'origine : TES Online
Par Jillivern
Davian, Je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir rester dans ce trou obscur avec des compagnons aussi douteux. À croire qu'on ne parle pas la même langue, à la façon dont ils me dévisagent quand je parle, les yeux vitreux et vides comme un atronach. Sans parler que j'en perds presque la vue, à lire ta thèse à la lueur d'une bougie. (Elle est captivante, cela dit, mais il se peut que mon environnement actuel me rende particulièrement sensible à la moindre stimulation. Désolé.) Je ne sais pas ce que l'université espère nous faire trouver ici, mais le seul sujet que j'étudie pour le moment est l'effet de la vie souterraine sur un esprit sain. Oh, je suis sûr que ça commence comme ça ! La lente et tragique dégringolade d'un fier Mer vers la pitoyable existence des Falmers. Mon ami, si je succombe à la dégénérescence mentale pour devenir un sauvage boiteux et baveux, pense à inclure mon récit dans l'étude de cas. Jillivern |