Histoire de Corberoc, vol. II

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Média d'origine : Skyrim

Par Lyrin Telleno


Quelques années plus tard, les tempêtes de cendres incessantes du Mont écarlate, toujours en éruption, avaient transformé les contrées méridionales de Solstheim en vastes déserts de cendres pures qui n'étaient pas sans rappeler Vvardenfell. Les tempêtes laissaient sur leur passage de profondes dunes de cendres qui rendaient la vie très difficile à Corberoc. Afin de mettre la ville à l'abri, Brara Morvayn suggéra à la Compagnie de l'Empire oriental d'ériger un grand mur dont elle avait dessiné les plans et qui protégerait l'est de la ville. La Compagnie donna rapidement son accord et fournit les fonds nécessaires. Au bout d'un an, la construction prit fin et le formidable édifice fut nommé "le Rempart". Il se révéla d'une efficacité remarquable et permit aux ouvriers de poursuivre leur dur labeur dans la mine.

En 4E 16, lorsque Solstheim passa sous la coupe du peuple dunmer, la Compagnie de l'Empire oriental fut contrainte de céder les rênes de Corberoc à la Maison Redoran. Le Conseil nomma rapidement Brara Morvayn conseillère de leur nouvelle ville et lui permit de diriger Solstheim selon son bon vouloir. Suite à ce changement de régime, la quasi-totalité de la population impériale quitta Corberoc pour regagner Cyrodiil. Brara continua à accueillir les Dunmers qui souhaitaient élire domicile à Solstheim. Certains choisirent de rester à Corberoc pour travailler à la mine, tandis que d'autres, préférant des territoires plus familiers, optèrent pour une vie nomade dans les déserts de cendres.

Les décennies suivantes marquèrent l'âge d'or de Corberoc. Brara Morvayn maintenait la paix, la mine produisait toujours de l'ébonite en grande quantité et les Dunmers de l'île menaient une vie heureuse. En 4E 65, à l'issue de presque cinquante ans de prospérité, Brara Morvayn mourut de vieillesse. Elle fut enterrée dans le tombeau ancestral de sa famille et son fils, Lleril Morvayn, lui succéda. Les habitants de Corberoc qui avaient connu Brara furent enchantés de découvrir que Lleril faisait un aussi bon conseiller que sa mère. Juste et compatissant, il fit le bonheur des insulaires durant plusieurs dizaines d'années.