Divayth Fyr

De La Grande Bibliotheque de Tamriel
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Divayth Fyr
Description de l'image TESL-Divayth_Fyr.png.
Biographie
Naissance Date inconnue
Décès Date inconnue
Race Dunmer
Sexe Homme
Enfant(s) Alfe
Beyte
Delte
Uupse
Fonctions
Affiliation Ordre Psijique
Maison Telvanni
Titre(s) et désignation(s) Gardien du Pestarium
Seigneur-ensorceleur

Divayth Fyr est un puissant magicien telvanni qui réside en Morrowind (plus précisément sur Vvardenfell) dans sa tour de Tel Fyr[1]. Il a créé le Pestarium afin d'accueillir les victimes de la peste de Dagoth-Ur et héberge Yagrum Bagarn "le dernier des Dwemers". Il a été intimement lié à l'avènement du Nérévarine en 3E 427.

Biographie

Première ère

Divayth Fyr est né lors de la première ère et a passé une partie de son enfance à Tel Aruhn[2]. À une date inconnue, probablement au début de l'ère, il voyage hors de Morrowind jusqu'à atteindre l'Île d'Artaeum où il rejoint l'Ordre Psijique.

Divayth Fyr s'éloigne finalement du monastère et de sa règle stricte des "Anciennes Voies", celle des esprits, pour se consacrer à l'étude des technologies dwemeri considérées comme les "Nouvelles Voies"[3]. On raconte même que Divayth est instruit en Artaeum par Sotha Sil en personne, bien que le magicien fasse rarement référence à son ancien professeur.

Deuxième ère

Au cours de la deuxième ère, il retourne en Vvardenfell. La Maison Telvanni lui propose de la rejoindre et lui offre un terrain pour bâtir sa tour, Tel Fyr. En 2E 583, des travaux d'aménagement sont réalisés dans les grottes sous la tour[4] mais une étrange faille se présente et commence à vomir des sauroïdes. Divayth Fyr recrute alors une bande d'Indomptables et se lance dans la faille. Celle-ci mène à un ancien laboratoire scellé de la Cité mécanique que Divayth et les Indomptables arrivent à mettre hors service. Divayth reste quelques temps sur place pour étudier le laboratoire[5].

Quelques temps plus tard la même année, Divayth se met en quête de la Clé squelette. Ses recherches lui montrent qu'elle se trouve dans la Cité mécanique. Pour l'aider à y entrer, Divayth engage un Vestige. Les deux aventuriers parviennent à pénétrer dans la Cité via l'antique ville de Bamz-Amschend. Malheureusement, les défenses de la Cité séparent Divayth Fyr de son ombre, le privant ainsi d'une grande partie de sa magie. Le vestige parvient cependant à rendre son ombre au mage et tous deux arrivent dans la Cité. Sur place, Divayth remarque rapidement un changement de comportement de son ami Sotha Sil. En enquêtant, le vestige et lui découvre un complot daedrique orchestré par Nocturne. Aidés de la proctor Luciana Pullo, Divayth et le vestige parviennent à mettre un terme au complot et à secourir Sotha Sil. Celui-ci, préoccupé par les forces qui s'agitent dans l'ombre, ne prend qu'à peine le temps de saluer son vieil ami avant de lui confier la Clé Squelette et de la cacher le plus longtemps possible. Divayth quitte alors la Cité[5].

Troisième ère

Après le réveil de Dagoth-Ur et l'arrivée de la Peste, il décide de convertir les cavernes sous sa tour pour créer le Pestarium afin d'aider les victimes de la maladie.

Je recueille les victimes de la maladie des dieux depuis des années... depuis que je suis devenu mage, en fait. Les pauvres diables. Leur existence n’est que souffrance et crises de folie furieuse. Mais ils sont aussi merveilleux, à leur manière. Ils sont totalement immunisés contre les maladies et ils vivent éternellement... sauf en cas d’accident, ce qui leur arrive souvent, hélas, en raison de leur condition de monstres déments. Les vieux mages ont besoin d’une occupation, et le Pestarium est la mienne.— Divayth Fyr, 3E 427

Il se plaît à inviter les bandits et les malandrins à tenter de piller ses souterrains qui regorgent d'objets dwemers et d'autres richesses. Bien entendu, même les voleurs les plus compétents ressortent rarement vivants des profondeurs de Tel Fyr, où grouillent les malades dont s'occupe le mage telvanni, rendus fous par la peste[6].

Ce grand sorcier s'intéresse de près aux Dwemers et étudie avec fascination tout ce qu'on peut lui ramener d'eux. Il a d'ailleurs sauvé le dernier d'entre eux, Yagrum Bagarn, et expérimente chaque jour des manières différentes de rendre la mémoire à ce savant qui est devenu son meilleur ami[6]. Il aime aussi observer les artefacts daedriques.

On raconte qu'il lui arrivait de traiter avec les Princes Daedra, notamment Azura et Méhrunes Dagon[7]. Il réfléchit et écrit d'ailleurs beaucoup sur ces derniers.

Il connait les moyens de se rendre en Oblivion et aurait aidé Morian Zenas à se rendre dans divers plans avant qu'il ne se perde en Apocrypha[8][9].

Il vit en compagnie de ses quatre filles (clones féminins de lui-même) Alfe, Beyte, Delte et Uupse, qu'il avait créé afin de lui tenir compagnie et de l'assister. Selon l'une d'entre elles, Divayth Fyr serait âgé de plus de quatre mille ans, et serait donc l'un des Mers les plus vieux de Nirn.

Oui, euh... eh bien, pas ses "femmes" comme si nous étions mariés. Mais, vous savez... ses petites amies, ses compagnes, enfin, quelque chose comme ça, quoi. C’est assez difficile à expliquer, vu que c’est lui qui nous a créées. Donc, en quelque sorte, nous sommes aussi ses filles, si l’on peut dire... même si nous ne le sommes pas vraiment, vu que ce n’est pas notre géniteur... pas dans le sens habituel, du moins. Vous me suivez ?— Beyte Fyr, 3E 427

Très puissant, il refuse pourtant en 3E 427 de s'impliquer dans la gestion de la maison telvanni et du conseil malgré l'appel de son ancien disciple, Aryon[10]. Divayth lui conseille tout de même de traiter avec un autre puissant mage, Baladas Demnevanni[11].

Il reçoit la même année le Nérévarine, qui a alors contracté la Peste au cours d'une mission contre la Sixième Maison. Ce dernier, en lui offrant plusieurs objets dwemers (dont un probablement donné par Yagrum Bagarn) à étudier, parvient à convaincre le mage méfiant de lui donner une potion expérimentale qu'il avait préparé et qu'il comptait donner (avec précautions) à son cher ami nain. La potion a un effet inespéré puisque non seulement elle guérit le Nérévarine, mais elle lui épargne aussi les ravages de toutes les maladies, comme prévu dans la prophétie d'Azura. Par la suite, Divayth s'attache au Nérévarine et devient l'un de ses amis[6]. Cependant, lorsqu'il essaye la même potion sur d'autres pestiférés en croyant avoir trouvé la solution, ses patients meurent rapidement, prouvant que son savoir est en-dessous de la volonté de la Princesse Daedrique.

Divayth Fyr possède en 3E 427 une quantité apparemment non négligeable d'artefacts précieux. Il aurait dans ses coffres une amulette permettant l'accès au plan d'Oblivion de Magas Volar où un Seigneur Drémora garde jalousement le dernier Croissant daedrique. Le sorcier telvanni détient aussi la masse Châtiment, la Cuirasse en peau du sauveur dans une de ses armoires et son ami Yagrum Bagarn a dans ses coffres le Volendrung[6].

Malgré son appartenance à la maison telvanni reconnue pour sa relative aversion envers l'Empire, il semblerait que Divayth ait à cœur sa préservation[12] surtout après les troubles suivants l'assassinat de l'Empereur Uriel Septim VII en 3E 433[13]. Tout porte à croire que le monarque et lui se connaissent au moins un peu.

Sa sagesse et ses connaissances ne l'empêchent pourtant pas d'agir parfois de manière totalement imprévisible. Un peu avant de rencontrer le Nérévarine, il se querelle avec Aréthan Mandas, héritier de la Maison Mandas et dont le père, Llérar Mandas, représente la Grande Maison Rédoran au Grand conseil de Vvardenfell. Pour se venger, il enlève la fille d'Aréthan, Délyna, causant la folie de son père. Celui-ci s'enfuit dans les cavernes de Milk, près de Maar Gan avec ses gardes, et rançonne les voyageurs. Un membre de la Maison Rédoran est envoyé régler la question. On ne sait pas s'il a libéré sa fille ou s'il a tué le Seigneur fou de Milk[6].

Quatrième ère

Vous pourriez croire que vivre au sommet de la montagne la plus gelée et oubliée de Nirn ferait que les gens vous laissent tranquille.— Alfe Fyr, 4E 201

Les faits et gestes de Divayth Fyr lors de la quatrième ère sont inconnus. Toutefois en 4E 201 l'une de ses filles, Alfe Fyr, s'est installée dans les montagnes entre les deux villes de Fortdhiver et de Vendeaume en Bordeciel.

Le Héros oublié et Laaneth viennent à sa rencontre pour pouvoir accéder à la Cité mécanique. Malgré ses réticences, elle finit par accepter de les y envoyer[14].

Personnalité

La puissance de Divayth Fyr et son appartenance à la Maison Telvanni n'en font pas pour autant un sorcier véreux et raciste. Ses filles-épouses insistent bien sur le fait qu'il est gentil et généreux et qu'il recueille les pestiférés. Elles admettent que ce n'est pas dans les habitudes des mages telvanni : Divayth faisant figure d'exception.

En tout cas, il n’existe pas de magicien plus gentil et généreux que lui... mais je vous accorde que la gentillesse et la générosité ne sont pas des qualités que l’on associe généralement aux mages.— Uupse Fyr, 3E 427

Ses collègues de la Maison préfèrent mettre en avant son côté apolitique : il est suffisamment puissant pour être conseiller et même archimage, mais ce genre de choses ne l'intéressent pas. Divayth Fyr a plus de quatre mille ans et est le meilleur mage telvanni de Morrowind, mais ses convictions en font un exilé de toute forme de pouvoir.

Divayth Fyr et l’un des plus vieux mortels de Tamriel. Il pourrait être l’archimage des Telvannis, mais ce genre de considération l’indiffère. Tout ce qu’il veut, c’est recueillir les victimes de la peste et collectionner les artefacts dwemers et daedriques.— Un telvanni, 3E 427

Néanmoins méfiant, Divayth n’accorde que peu de privilèges. Il refuse par exemple, en 3E 427, de guérir directement le Nérévarine de la peste avec sa potion expérimentale, lui ordonnant de rejoindre les autres malades dans le Pestarium. L'élu d'Azura doit alors faire preuve de beaucoup de persuasion (tout en offrant des artefacts dwemers) pour que le magicien accepte de lui venir réellement en aide[6].

Respecté en Morrowind pour son âge et sa puissance, il semble cependant que Divayth Fyr soit peu apprécié de ses collègues érudits d'autres royaumes. Télenger l'artificier, par exemple, le qualifie de "douteux"[15].

Pour finir, il semble que le mage telvanni ait un irrespect et un dégoût profond pour les incultes. Il les méprise lorsque ces derniers lui posent des questions dont les réponses lui semblent évidentes ou stupides[16]. En définitive, le seul moyen de s'entendre avec Divayth Fyr est d'être persuasif et intelligent.

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Apparitions

Références